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Maigus
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Message par Maigus » août 19, 10 1:58 am

Grammy Awards: Le Mali rend hommage à Mamadou Diabaté
Afrique de l'Ouest - Mali .Au cours d’une cérémonie organisée, le samedi 13 juin 2010, dans la salle des Banquets du CICB, Mamadou Diabaté dit « Djélikèdjan » a présenté au ministre de la culture et au public malien son trophée « Grammy Awards » remporté de haute lutte aux USA dans la catégorie meilleur album de musique traditionnelle.

Le 31 janvier 2010, à la faveur des 52èmes Grammy Awards, Mamadou Diabaté dit « Djélikèdjan » inscrivait pour la quatrième fois le nom de notre pays sur la liste très restreinte des Etats dans le monde dont un artiste a remporté le trophée prestigieux.

Après feu Ali Farka Touré, en 1995 avec son album « Talking Timbuktu » Salif Keïta, puis Ali Farka Touré et Toumani Diabaté, en duo en 2006, avec le disque « In the heart of the moon », c’est notre compatriote Mamadou Diabaté dit « Djélikèdjan » qui a fait honneur au Mali et à sa culture, en remportant le 52ème Grammy Awards du meilleur album de musique traditionnelle.

Avec son album « Douga Mansa », son 4ème CD, déjà classé en 2009, « Meilleur disque de la world music » en Amérique, il a remporté haut les mains le Grammy Awards en 2010. L’album totalement instrumental, revisite quelques-uns des airs classiques de l’ancien royaume mandingue. Le titre éponyme du disque, « Douga mansa », est une reprise de « Douga », un hymne au courage des grands guerriers du mandingue, autrefois interprété par les griots lors des veillées d’armes.
Si depuis le 31 janvier 2010, le talent de notre compatriote a été salué à travers le monde, il a fallu qu’il attende le mois d’avril 2010, pour recevoir son trophée. « J’avais hâte de recevoir le trophée pour courir au Mali pour le présenter aux Maliens. Et grâce à Dieu aujourd’hui, c’est chose faite », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que « ce Grammy est pour le Mali, je ne suis que l’intermédiaire par qui Dieu a voulu honorer le pays et sa culture ».

Il a ensuite indiqué qu’il n’est pas le premier à recevoir ce trophée pour le Mali et qu’il souhaite qu’il ne soit pas le dernier à la lumière du talent des artistes maliens. Il a profiter pour rendre hommage à tous grands griots qui ont fait vibrer le son de la kora, au Mali dans le mandé et au delà des frontières du mandé avant lui.

Pour sa part, Mohamed El Moctar, ministre de la culture, après avoir félicité Mamadou Diabaté dit « Djélikèdjan » pour l’honneur qu’il vient de faire au Mali et à sa culture en remportant le Grammy Awards, a salué tous les pays occidentaux et africains qui donnent l’opportunité aux artistes maliens de rappeler les immenses opportunités dont regorge le Mali sur le plan culturel.

La cérémonie de présentation du Grammy Awards de Mamadou Diabaté au ministre de la culture a enregistré la participation des ambassadeurs des USA, du Ghana, du Sénégal, du Cuba, du Burkina Faso, de l’Angleterre, du Danemark, des Pays-Bas, de la Chine et du Brésil. A la veille de cette cérémonie d’hommage, l’artiste, en compagnie du ministre de la culture, a été reçu par le Président ATT qui lui a exprimé toute la fierté de la nation.

Assane Koné

Le Républicain du 14 juin 2010



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Message par Maigus » août 19, 10 2:03 am

Inauguration du stade Salif Keïta Dimanche 27 septembre à partir de 15h
L'aménagement de la nouvelle Plaine des Sports des Linandes avance et c'est par la livraison du pôle football que débutera la longue vie de ce complexe sportif, d'une surface totale de 80 hectares. Le nouveau stade, composé de quatre terrains à terme, s'appellera le stade "Salif Keïta" dont l'inauguration aura lieu le dimanche 27 septembre en présence d'officiels, de grands joueurs de football et de Salif Keïta lui-même.

En choisissant de baptiser ce nouveau stade "Salif Keïta", la ville de Cergy permet pour la première fois à un stade français de porter le nom d'un joueur africain. Cergy rend ainsi hommage à l'homme, au travers de valeurs de diversité, de solidarité et de fraternité qui sont aussi le reflet de l'identité plurielle présente sur le territoire cergypontain.

Trois fois champion de France avec l'AS Saint-Etienne, ballon d'or africain en 1970, Salif Keïta a été le plus jeune international du Mali et un attaquant hors pair. C'est d'ailleurs grâce à son exceptionnel sens du jeu qu'il fut surnommé la "panthère noire", encore aujourd'hui l'emblème des Verts (Club de l'AS Saint-Etienne).

Lors de cette journée, après l'inauguration officielle du nouveau stade par Dominique Lefebvre, maire de Cergy et président de la Communauté d'agglomération de Cergy-pontoise, des joueurs de renommée nationale et internationale viendront fouler la pelouse du terrain d'honneur.

Un match de gala opposera le "Club des Internationaux de Football" contre les "Amis de Salif Keïta". Parmi les personnalités, on notera la présence de Bernard Lama, Marcel Desailly, Christian Karembeu, Jean-Pierre Papin... du côté de la première équipe et de Roger Milla, Joseph-Antoine Bell, Jean Amadou Tigana... du côté des amis de Salif Keïta.
 
Merci Domingo !!!
 
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Message par Maigus » août 19, 10 2:26 am

Le chef de l'Etat malien, Amadou Toumani Touré, procèdera, samedi, à la pose de la première pierre du barrage de Taoussa, situé dans le cercle de Bourem, région de Gao, au nord du Mali, a appris la PANA auprès de la présidence de la République.

D'un coût estimatif d'environ 142 milliards de francs CFA (environ 300 millions de dollars US), le projet de Taoussa a pour composantes principales un barrage et ses ouvrages annexes, une route d'accès de 130 km entre le site du barrage et Gao, via Bourem, un système électrique comprenant une centrale de 25 MW, un réseau de transport d'énergie électrique devant desservir les villes de Bourem, Gao et Bamba et des aménagements hydro-agricoles offrant la possibilité de disposer de 185.000 hectares de terres aménagées.

Taoussa, c'est aussi l'aménagement à court terme de 3.500 ha de périmètres irrigués, la construction de routes et, sur le plan énergétique, la production de 25 MW pour alimenter la région de Gao.

Il est également prévu la production de 118 GW/an d'énergie hydroélectrique, soit 87% des 135 GW de la demande totale d'énergie dans la zone du projet.

Selon les autorités maliennes, le barrage de Taoussa permettra, dans un premier temps, de rétablir l'autosuffisance alimentaire tout au long de la Boucle du Niger, à travers la relance et l'extension de la production agricole, grâce à une plus grande maîtrise du niveau de crue du fleuve et des conditions d'inondation.

Il assurera aussi la continuité du transport entre Tombouctou et Gao, par une jonction fluviale Tombouctou - Taoussa associée à la future route Taoussa - Gao.

La réalisation de cet ambitieux projet contribuera, indique-t-on, à la réalisation des objectifs de la Stratégie accélérée de croissance et de réduction de la pauvreté et marquera un pas important dans la marche vers la sécurité alimentaire, par l'aménagement de terres.

Le projet sera également d'un grand apport dans la lutte contre la désertification et participera à la restauration de l'écosystème et à la préservation de la biodiversité.

Il permettra également une meilleure régulation du cours du fleuve Niger. La construction de ce barrage permettra concrètement de mettre en valeur 139.000 nouveaux hectares de terre en 30 ans. La zone disposera à terme de 185.000 ha aménagés.

On souligne que plusieurs bailleurs de fonds ont participé à la mobilisation des 142 milliards de FCFA nécessaires à la réalisation du projet de Taoussa.



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Message par Maigus » août 19, 10 2:33 am

Mali - Un pas decisif vers la revolution verte - L’unité industrielle produira une cinquantaine d'engins par mois et contribuera à moderniser l'agriculture.

Le président de la République, Amadou Toumani Touré a présidé vendredi la cérémonie d'inauguration de l'unité d'assemblage de tracteurs située à Samanko (sur la route de Kangaba). C'était en présence du Premier ministre, Modibo Sidibé, des membres du gouvernement, du président de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola et d'une foule nombreuse. La touche de gaieté était assurée par la cantatrice Mamou Sidibé et son groupe.

Le premier à prendre la parole fut tout naturellement le maire de la commune rurale du Mandé Souleymane Makamba Doumbia qui a remercié et félicité le président de la République, Amadou Toumani pour avoir posé un jalon important de son ambition de faire du Mali une puissance agricole. L'édile a rappelé que c'est le 26 juin 2006 que le président Touré a posé la première pierre de l'unité d'assemblage et a procédé en même temps à la réception de 300 tracteurs et de 100 batteuses et accessoires destinés au monde rural.

Pour sa part, le directeur général de la société Mali Tracteurs SA, J. L. Singh a fait une brève présentation de l'unité d'assemblage de tracteurs. D'un coût total de 8,05 milliards Fcfa (3,05 milliards pour la partie indienne et 5 milliards Fcfa sur le budget national) et bâtie sur une superficie de 20 000 m2, l'unité d'assemblage de tracteurs produira 8 à 10 tracteurs par jour, soit 600 unités par an pour la première année de fonctionnement. L'unité produira trois types de tracteurs avec des puissances de traction allant de 39, 50 et 70 CV.

Les engins seront livrés avec des accessoires comme les pulvériseurs, les remorques et autres pièces indispensables à leur bon fonctionnement. Ils coûteront respectivement 6,7 et 9 millions Fcfa l'unité. L'usine emploiera une cinquantaine de personnes en emplois directs et 5 Indiens pour un début. La partie indienne pourrait être ramenée à 2 ou 3 personnes pour laisser la place aux Maliens, assure le directeur général J. L. Singh qui a aussi donné l'assurance que les engins produits seront de bonne qualité et seront à mesure de faire face à tous les besoins champêtres des producteurs.

Cette unité d'assemblage de tracteurs, selon son directeur général, répond aux normes internationales de sécurité et de protection de l'environnement. J. L. Singh a ajouté que son usine dispose d'une station de traitement des eaux usées qui pourront être déversées dans la nature sans problème.

Quant au PDG de Angélique international Ajay Krishna Goyal, il s'est dit honoré de la confiance placée par le président de la République en sa société pour réaliser un de ses vœux les plus chers, à savoir faire de notre pays une puissance agricole. Il a rappelé que son pays et le nôtre entretiennent des relations amicales, économiques et commerciales de très longue date, mais qui n'ont pas connu l'intensité qu'elles méritent. Il a assuré que sa société s'impliquera dans la redynamisation des relations entre les deux pays.

Angélique international participe à la réalisation de l'interconnexion électrique entre la Côte d'Ivoire et le Mali sur les axes Ferkéssédougou-Zégoua-Sikasso-Koutiala-Ségou d'une part et Sikasso-Bougouni-Bamako d'autre part. "Nous ferons de notre mieux pour que cette entreprise soit achevée dans les meilleurs délais et connaisse le succès qu'elle mérite", a promis le PDG d'Angélique international.

Le ministre de l'Agriculture Aghatam Ag Alassane a rappelé que l'adoption de la Loi d'orientation agricole (LOA) témoigne de la volonté du président Touré de traduire dans les faits les activités concourant à la sécurité alimentaire. La LOA, a-t-il souligné, est un instrument de pilotage de toutes les activités agricoles au sens le plus large. "Le chef de l'État et le gouvernement s'investissent pour la promotion d'une agriculture durable, moderne et pour l'émergence d'un secteur agricole structuré, compétitif et intégré au marché régional et sous-régional", a indiqué le ministre Aghatam Ag Alassane qui a exprimé la gratitude des producteurs pour la réalisation de cette unité et pour avoir fait d'un rêve, une réalité. "La réalisation de cette unité d'assemblage est la concrétisation d'un jalon important pour promouvoir l'emploi rural, alléger les travaux champêtres pénibles et la génération de revenus connexes", a ajouté Aghatam Ag Alassane. Avant de féliciter la partie indienne pour l'exemplarité de son action.

Prenant la parole à son tour, le président de la République a révélé le contexte dans lequel, il a décidé de lancer l'idée de réaliser cette unité d'assemblage de tracteurs. C'était, a-t-il rappelé, lors de son déplacement pour présider la première édition de la Journée paysanne qui a eu lieu à Koutiala en juin 2003. Le chef de l'État a expliqué qu'il se souvient avoir parcouru les immenses étendues de champs sans voir le moindre tracteur. Il s'est alors dit qu'au regard des immenses potentialités hydro-agricoles, des ressources humaines de qualité dont dispose le pays, le défi de la sécurité alimentaire est à notre portée. Pourvu que les paysans soient bien équipés. "Le Delta central du fleuve Niger, par exemple, couvre une superficie de 36.000 km2, ce qui fait de cet espace, la 2è zone la plus importante d'Afrique après la plaine d'Okawando au Bostwana. Alors il est inadmissible que l'on ait faim ou que des céréales soient si chères chez nous", a souligné le président Touré.

Rappelant que la récolte de la campagne agricole 2008/2009 est de 5 millions de tonnes toutes céréales confondues, le chef de l'État en a déduit que l'objectif de 10 millions de tonnes de céréales à l'horizon 2012 est possible à réaliser. La réalisation de cette unité d'assemblage de tracteurs participe de cet objectif. Amadou Toumani Touré a souhaité que le Mali puisse s'autosuffire en tracteurs et exporter vers d'autres pays de la sous-région.

Le chef de l'État a saisi l'opportunité de l'inauguration de l'unité pour remercier la partie indienne pour les appuis multiformes que ce pays apporte au nôtre. Il a évoqué à ce propos la fourniture de 50 wagons et de 3 locomotives à la société Transrail, la réalisation de l'interconnexion électrique.

Après avoir procédé à la coupure du ruban symbolique, le président Touré s'est prêté à une visite guidée des locaux et s'est fait expliquer tout le processus d'assemblage des tracteurs. Pour clôturer l'inauguration en beauté, il n'a pas résisté au plaisir de conduire sur quelques mètres un tracteur fraîchement sorti des chaînes d'assemblage.

M. COULIBALY

L’Essor n°16430 du 27 avril 2009

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Dernière modification par Maigus le août 19, 10 2:34 am, modifié 1 fois.



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Message par Maigus » août 19, 10 2:38 am

ECHANGEUR DU ROND POINT DE LA PAIX
Les travaux avancent à grand pas

Avec la célébration en grande pompe des 50 ans du Mali indépendant en 2010, le Projet de Développement Economique et Social (PDES) du président Amadou Toumani Touré (ATT) prend une nouvelle dimension. D'ici le 22 septembre 2010, plusieurs infrastructures verront le jour tant à Bamako, la capitale, qu'à l'intérieur du pays. Parmi ces infrastructures, il y a la construction d'un échangeur multiple au Rond Point de la Paix, étendu à l'aménagement de la section urbaine de la Route Nationale N°5 (RN5) qui mène vers la Guinée Conakry et l'Avenue Kwamé N'Krumah vers la Banque de l'Habitat du Mali (BHM).


La réalisation de ce projet coûtera 29 781 000 000 F CFA dont 10 281 000 000 F CFA pour la contribution du Mali et le reste sur prêt des partenaires techniques et financiers. Le président ATT adonné le coup d'envoi des travaux en mai 2009.


Depuis, les travaux avancent à grand pas. Les objectifs sont l'amélioration du réseau routier urbain), la sécurité routière, l'embellissement de la ville de Bamako.


LES OBJECTIFS DU PROJET
Le projet, de construction d'un échangeur du Rond Point de la Paix, d'aménagement de la RN5 et de l'Avenue Kwamé N'Krumah doit être exécuté en trois composantes et quatre sources de financement d'un montant total de 29 781 000 000 F CFA.


La première composante, financée par le Budget national à hauteur de 10 281 000 000 F CFA HTT, consiste à la réalisation de l'échangeur multiple et ses bretelles et l'aménagement des accès à la Cité Administrative.


La deuxième composante, financée par le Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour un montant d'environ 10,5 milliards de F CFA. Elle consiste à la réalisation des travaux d'élargissement à 2X2 voie de tronçon, Rond Point de la Paix au Pont Woyowayanko sur 4,3 Km, et l'élargissement à 2X2 voies de l'Avenue Kwamé N'Krumah sur 1,7 Km. Il est également prévu la construction de deux passerelles sur les Avenues de l'OUA et de la CEDEAO.


Le résultat obtenu avec l'amélioration de la fluidité de la circulation a des impacts sur l'Avenue de l'OUA et sur celle de la CEDEAO. C'est ce qui a motivé la construction de deux passerelles pour la sécurité des piétons à Sogoniko et à Kalabancoura.


La troisième composante dont le financement est attendu de la Banque Africaine de Développement (BAD) consiste à la réalisation des travaux d'élargissement à 2X2 voies du tronçon Pont de Woyowayanko-Pont Y à la sortie de Sébénikoro y compris la construction dudit Pont.


LES MESURES D'ACCOMPAGNEMENT Elles se résument essentiellement au dédommagement des populations touchées par les travaux. Les bâtiments de l'Armée de l'Air sont les seuls touchés parles travaux. La construction des infrastructures pour ce corps d'armée est en cours sur la Base Aérienne de Sénou pour un montant de 1 800 000 000 F CFA, financé par le Budget national. Les avantages attendus dans le cadre de la réalisation de ce projet sont :
- l'amélioration de la sécurité des usagers de la route ;
- le décongestionnement du trafic qui atteint des niveaux de saturation plusieurs fois par jour ;
- l'amélioration du cadre de vie des populations ;
- la réduction du coût d'exploitation des véhicules sur les axes routiers aménagés ;
- la facilitation de l'accès à la cité administrative, la fluidité du trafic à l'intérieur de la ville de Bamako...
La fin des travaux de réalisation du projet est prévue pour juillet 2010.






Rédacteur(s): Daba Balla KEITA
 
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Message par Maigus » août 19, 10 2:44 am

La capitale malienne aura bientôt sa ligne de Tramway. C’est le groupe français Lohr industrie basé à Strasbourg en France qui va la construire.



La cérémonie de signature de deux conventions, qui est intervenue dans ce sens a été présidée par le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré. L’initiative s’inscrit dans le cadre de conventions cadres de coopération entre la France et le Mali.

La cérémonie s'est déroulée au palais de Koulouba en présence de membres du gouvernement et de l'ambassadeur de France au Mali, Michel Reveyrand De Menthon.

La première convention a été signée entre le ministre de l'Équipement et des Transports, Ahmed Diane Séméga et le représentant du groupe Lohr industrie, Jean François Argence pour la livraison des équipements. Il s’agit de la première étape de ce qui devrait être la 1ère ligne de tramway à Bamako. Une ligne qui sera compatible aux particularités du District et à sa population explique, a-t-on du côté français. En la matière, Strasbourg dispose non seulement d'un réseau mais aussi d'une fabrique de tramway.

Bamako traîne trois problèmes majeurs : l'assainissement, la mobilité urbaine, l'urbanisation. La ville se modernise mais l'aménagement ne suit pas. L’autre accord dit de convention cadre de coopération décentralisée signée entre le maire du District, Adama Sangaré et son homologue de Strasbourg, le sénateur Roland Ries a pour but d'améliorer l'existant et doter le District d'infrastructures modernes.

Après avoir remercié le chef de l'État, Amadou Toumani Touré pour l'accueil dont lui et sa délégation ont fait l'objet, Roland Ries qui est à sa première visite en Afrique subsaharienne a indiqué que cette convention, avant d'être signée a d'abord été passée au conseil municipal de la circonscription qu’il dirige. Strasbourg, a-t-il rappelé a une expérience avérée en matière de transport public qu'il veut mettre à la disposition du Mali.

Le chef de l'État Amadou Toumani Touré a expliqué que les besoins de transport sont de plus en plus grands à Bamako. "Nous n'allons pas nous contenter des minibus (Ndlr : les sotrama) et autres véhicules de transport en commun. C'est pourquoi, j'ai souhaité une ligne de tramway dans le District. La ville de Strasbourg qui a accepté de venir d'abord faire une visite technique à Bamako veut donner le meilleur d’elle-même pour nous donner satisfaction", s'est réjoui le président Touré qui compte doubler notre production d'énergie d'ici 2012 pour que le projet fonctionne.

À propos de coopération, beaucoup de localités françaises sont jumelées Aux villes maliennes. Le jumelage Anger-Bamako date de longtemps. Au delà de ce jumelage classique, le chef de l'État Amadou Toumani Touré veut qu'on aille plutôt vers un partenariat plus ouvert. Il est réjouissant à ce propos de constater que la coopération décentralisée entre les deux pays est très dynamique.





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Message par Akwaaaaaa » août 19, 10 3:00 am

http://fasokan.maneno.org/fra/articles/iww1277114485/ http://fasokan.maneno.org/fra/articles/ ... ed_op#FONT style="BACKGROUND-COLOR: #ffffff" size=5>LA MENDICITE GRANDISSANTE AU MALI  (HAAAAAAAAA HA HA HA HA HA HA HA!!!!!!!! HI HI HI HI HI, LE PAYS DES MENDIAAAAANNNNNTS!!!!!)Il faut parfois aborder certaines pratiques néfastes pour informer et sensibiliser autour de ces phénomènes. Aujourd’hui au Mali, personne ne peut ignorer l’échelle grandissante de la mendicité au Mali, ce qui cultive la paresse et la fainéantise chez les enfants. Dans les rond-points, à longueur de journée, nous voyons les vieilles personnes sous le soleil ardent solliciter des pièces de monnaie aux passants. Il est de coutume au Mali de venir au secours, de soutenir les plus faibles et d’aider les plus démunis pour que chacun ait gout à la vie. C’est pour quoi nous voyons à tout moment les passants glisser les pièces de monnaie entre les mains des mendiants. Nous pouvons bien comprendre ce geste pour les handicapés physiques ou mentaux, pour les vieilles personnes qui n’ont pas de soutien familial. Mais il est temps de faire la part des choses. Cette mendicité va à une échelle grandissante car nous voyons le nombre de mendiant croitre dans ces rom-point. Est-ce que ce n’est pas du aux rumeurs que certains mendiants sont en train de construire de belles maisons, d’acheter des véhicules pour faire le transport ? Cette rummeur peut faire de sorte que certaines vieilles personnes viennent s’associer aux autres pour avoir des choses de ce genre. Je pense qu’il est grand temps de sensibiliser autour de ce phénomène qui ne fait pas honneur à notre pays, à notre société. Le cas des disciples coraniques aussi se comprend parce que c’est une coutume religieuse ou sociale, mais nous devons d’abord nous poser cette question: comment est venue cette pratique de toujours donner aux élèves coranique ? Sont-ils tous disciples, tous ces enfants qu’on rencontre dans les rom-points, à la porte des restaurants, dans les gares routières partout je peux dire maintenant avec des calebasses ou des boîtes? Je crois que certains d’entre eux ne sont pas disciples et ont leurs parents à la maison. Seulement, ils ont commencé à prendre gout aux petites pièces qu’on leur glisse entre les mains et c’est leur cultiver la fainéantise, je crois bien, si on continue comme ça ! Nous devons aussi nous rappeler que cette pratique ne va pas avec les pratiques sociales de chez nous. Il est bon et même très bien d’aider, de faire des cadeaux aux enfants, d’aider les pauvres, mais il est temps de faire la part des choses dans ce domaine où on ne sait même plus qui est qui et cela ternit l’image de notre pays. Le pire dans tout ça, c’est que si nous ne faisons pas attention, cette pratique va atteindre nos villages. Pour preuve, au poste de péage d’un village non loin de Bamako, j’ai vu un groupe d’enfants arrêtés pour dire : Alla ka se n’aw ɲuman ye » (que Dieu vous sauve sur la route) et cela en contre partie pour avoir des pièces de monnaies par des passagers. C’est grave ! C’est très grave si la mendicité atteint nos villages ! Alors, levons-nous, sensibilisons pour que ce feu s’éteigne dans nos ville avant qu’il ne soit trop tard.
Dernière modification par Akwaaaaaa le août 19, 10 3:03 am, modifié 1 fois.
Je vais Parler Gbeh Pian!!! Celui ki n'est pas content il na ka monter en bas pour descendre en Haut. Et puis il na ka mordre son dos !!!



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Message par Maigus » août 19, 10 3:25 am

UEMOA - Mali /Campagne agricole 2009-2010 : L’initiative riz prolongée au maïs et blé
Publié le 6 juillet 2009 à 9h23


Le Nouvelliste - Le ministère de l’agriculture a présenté son plan de campagne agricole 2009-2010. C’était à la faveur d’une conférence de presse animée par le ministre Agatham Ag Alhassane et ses collaborateurs le vendredi 26 juin 2009 à l’hôtel Salam. Dans ce plan, il est prévu outre l’initiative riz, de mettre l’accent sur la culture du maïs et du blé.


La volonté de nos autorités, en premier lieu le président de la république, est d’investir de manière forte et volontariste dans le secteur agricole pour en faire le moteur de la croissance de notre économie et d’ouvrir la voie à une agriculture commerciale. Le but : faire de notre pays une puissance agricole. Dans cette optique, le ministère de l’Agriculture a élaboré en novembre 2007 un plan d’action 2008 - 2012 dont l’objectif est d’atteindre le cap des 10 millions de tonnes de céréales par an à l’horizon 2012. Pour y arriver, le département d’Agatham présente chaque année un plan de campagne agricole dans lequel il se fixe des objectifs. Fidèle à cette tradition, il a présenté celui de 2009-2010 aux journalistes qui se fixe comme objectif d’atteindre une production de 5 600 000 tonnes de céréales contre 4 580 000 tonnes lors de la campagne 2008-2009. Tout cela, avec un coût global de 239 435 711 571 F CFA. Trois céréales, à savoir : le riz, le maïs et le blé sont prévus dans ce programme. En effet, conformément aux dispositions du plan d’action 2008-2012, le plan 2009-2010 a été bâti autour de trois (3) cultures céréalières porteuses que sont : le riz dont l’axe majeur sera la poursuite et le renforcement des acquis de l’initiative riz ; le maïs et le blé. Pour ces trois céréales, il est attendu une production de 2 003 040 tonnes de riz, 1 546 975 tonnes de maïs et 30 166 tonnes de blé.

Parallèlement, la même la campagne agricole 2009-2010 prévoit une production cumulée en mil, sorgho et fonio estimée à 2 732 286 tonnes.

Afin de mettre en oeuvre ce plan de campagne agricole 2009-2010, le ministre Agatham et ses collaborateurs envisagent des mesures d’accompagnement par le renforcement du dispositif d’appui conseil ; l’animation des cadres de concertation pour fixer le prix d’achat aux producteurs bénéficiant de la subvention ; des équipements agricoles ; des aménagements hydro agricoles ; la production des semences ; etc.

Au cours de cette conférence de presse, les questions des journalistes ont essentiellement porté sur le volet de commercialisation des céréales notamment le riz, l’approvisionnement des producteurs aux intrants.

A ces différentes préoccupations, le ministre Agatham Ag Alhassane a rassuré les hommes de médias de la disponibilité du riz et qu’un exercice de simulation est en cours pour fixer les prix. Au ministre également de dire que ces trois céréales (riz, mil blé) vont bénéficier de la subvention de l’Etat en engrais cette année à hauteur de 12 500 F le sac de 50 kg.

Zakariyaou FOMBA

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Message par Maigus » août 19, 10 3:32 am

Production d’or au Mali
Randgold découvre de nouveaux gisements
Après Morila, Loulou, Yatéla… qu'elle exploite depuis 15 ans, Randgold Ressources vient de découvrir de nouvelles mines d'or à Gounkoto, (cercle de Kéniéba), et à Gara.

Randgold va bientôt entamer l'exploitation de sa nouvelle mine de Gounkoto, (cercle de Kéniéba). C'est ce qu'a annoncé le PDG de la société Mark Bristow lors d'une conférence de presse tenue le vendredi 30 juillet dernier à un hôtel de la place et placée sous la présidence du ministre des Mines, Abou-Bakar Traoré qui avait à ses côtés les directeurs de ses deux mines (Morila et Loulou) et le directeur général de Randgold Mali, Mamadou Samaké.

M. Bristow a fait un bilan des 15 ans d'activités au Mali de sa société avant d'annoncer les perspectives d'avenir au Mali et en Afrique.

Selon les conférenciers, l'enveloppe des investissements de Randgold ne cesse d'augmenter au fil des années.

A Morila et environs, le niveau d'investissement de Randgold a augmenté depuis 2008. Ce qui aura eu des impacts sociaux et économiques sur la zone.

Selon son directeur, Samba Touré, la mine de Morila a posé de nombreux jalons de développement dans le domaine sanitaire, éducatif, hydraulique, agricole…

A l'en croire, la remise d'importants équipements médicaux, de fournitures scolaires, le renforcement des capacités de la radio de Sanso, l'adduction d'eau potable font partie des réalisations faites dans sa zone d'intervention.

Egalement, a-t-il ajouté, des opportunités d'emplois ont aussi été développées à travers la promotion de l'agriculture, l'aviculture, la pisciculture, l'apiculture, l'embouche, la production du beurre de karité.

A Loulou et environnants, tous les villages ont été équipés d'un système d'adduction d'eau potable. Dans le domaine de la santé, Randgold a équipé le centre de santé de référence de Kéniéba de matériels médicaux d'une valeur de 100 millions de F CFA. En outre, une clinique médicale y a été ouverte pour le personnel de la mine et les populations des zones environnantes. De nombreux matériels didactiques et fournitures scolaires ont fait l'objet de dons aux populations des villages environnants de la mine.

Le directeur de la mine de Loulou, Amadou Konta, d'informer que Randgold a fait don d'un tracteur et a mis à la disposition des paysans des variétés améliorées de maïs et de riz. Toutes choses qui ont contribué à assurer dans la localité une autosuffisance alimentaire.



La mine - à travers la contribution de son fournisseur exclusif en carburant, Ben & Co.- a réalisé une station d'essence où le carburant est disponible au prix pratiqué dans les stations de Bamako.

Selon le directeur général de Randgold Mali, Mamadou Samaké l'impact de ses mines est perceptible dans le domaine de l'emploi. Ainsi, de 2864 employés en 2009, le personnel est porté à 3014 en 2010 soit 150 emplois créés en une année. En termes économiques, l'apport de la seule mine de Loulou se chiffre à 94 milliards de francs CFA au cours de l'année 2010.

Pour que l'or brille pour tous les Maliens, Randgold à travers son projet Kankou Moussa, rend disponible de l'or pur pour des besoins locaux dans le domaine de l'artisanat. Ceci répond à plusieurs autres préoccupations des Maliens.



Pour les responsables de Randgold Ressources, autant leur société contribue au développement économique du Mali autant elle a besoin d'un soutien institutionnel de celui-ci.



Selon le ministre des Mines, Abou-Bakar Traoré, le Mali accompagne les mines tout en restant regardant sur le respect du code qui les régit. D'ailleurs, annonce-t-il, le Mali mettra très bientôt en place une société chargée du contrôle des activités des sociétés minières. Cela, conclut-il, pour prendre en compte les préoccupations des citoyens en quête d'informations sur les chiffres des sociétés minières au Mali.






Rédacteur(s): Aliou Badara Diarra
 
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Maigus
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Message par Maigus » août 19, 10 3:37 am

Le Mali bientôt producteur d'uranium et de bauxite.


L'uranium et la bauxite vont bientôt jouer les premiers rôles dans l'exploitation minière au Mali, aux cotés de l'or, selon un document publié par la Direction nationale des Mines et de la Géologie du Mali.





Ce document signale l'existence d'un grand potentiel d'uranium et de bauxite dans la commune rurale de Faléa (région de Kayes) située à l'ouest du Mali. La production annuelle d'uranium dans cette localité est estimée à 5 000 tonnes dans une vallée de 150 km2, près de la frontière du pays avec le Sénégal et la Guinée- Conakry.

La Société canadienne Delta exploration Inc. (par la suite intégrée à Rockgate Capital Corp) a obtenu depuis 2007 un permis d’exploration et d'exploitation des ressources de la commune de Faléa. L'activité d'exploration dans la zone concernée devrait durer jusqu'à la fin de cette année. Elle aura lieu en même temps que l'étude d'impact environnemental.

Pour ce qui est de la bauxite, les travaux de la société Camec (Central African Mining & Exploration Co, Royaume Uni) ont mis en évidence une réserve évaluée à plus de 420 millions de tonnes, toujours dans la commune de Faléa. La société Camec envisage ainsi la construction d'une usine qui produirait annuellement 3 millions de tonnes d'alumine (un dérivé de la bauxite) à partir 2015. Ce qui ferait du Mali le premier exportateur d'alumine en Afrique de l'ouest devant la Guinée-Conakry qui produit environ 750 000 tonnes par an.

Pour l'approvisionnement de l'usine en électricité, la société britannique projette aussi de construire une centrale électrique de 80 mégawatts (MG). Les investissements nécessaires s’élèveraient à environ 3,5 milliards de dollars US.

La société, selon la DNGM, explique son engouement pour les mines de cette zone par le fait que, en plus d'un sous-sol extrêmement riche, «le Mali offre un environnement propice pour les investisseurs étrangers». Mais, déjà, les populations de Faléa s'organisent pour que leur cadre de vie ne soit pas affecté par l’exploitation des minerais dont regorge leur localité. Un combat qu’elles comptent mener au sein de l'Association des ressortissants et amis de la commune de Faléa (ARACF) qui a vu le jour depuis le 28 avril 2008.

La première activité envisagée par cette association apolitique est la réalisation d'une cartographie initiale du niveau de rayonnement gamma à la surface du sol avant l’exploitation des minerais afin d'en mesuser les pollutions potentielles. La ville de Genève (Suisse) a décidé de contribuer à cette action en la parrainant. Elle a déjà fait un don de 25 000 euros à l'ARACF pour couvrir les frais de formation et l'achat d’équipements appropriés.



Mardi 4 Mai 2010
Hinhua.net

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Dernière modification par Maigus le août 19, 10 3:38 am, modifié 1 fois.



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