La Révolution Permanente. Résistance à l’invasion coloniale:
Message
par Odamga » févr. 05, 14 9:10 pm
Il y a extrême urgence. Parce les informations en notre possession sont alarmantes. Parce que la Résistance ivoirienne perd sa vigilance et se fait progressivement prendre au piège de la somnolence inhérente à la vraie fausse stratégie de l’apaisement entretenue en Côte d’Ivoire depuis le dernier trimestre de l’année 2013 avec la participation naïve des partis politiques proches de la Résistance.
Il y a aussi et surtout extrême urgence, parce que la Résistance africaine manque de stratégie africaine et que le Cameroun, l’Angola, la Guinée Equatoriale tomberont dans les prochains mois.
Pour ce qui est de l’Angola, à la demande de la France, Monsieur Dramane Ouattara, le Burkinabè qu’elle a installé en Côte d’Ivoire par la violence vient de ressusciter l’aile militaire de l’UNITA de Jonas Savimbi. Pris en la personne du fils aîné du chef rebelle vaincu par le digne fils de l’Afrique José Edouardo Dos Santos, le sieur Rafael Savimbi, le nouveau futur chef de la rébellion angolaise dispose désormais avec ses hommes, de passeports ivoiriens et de noms d’emprunts pour accélérer la préparation de l’attaque de l’Angola. Le lobby qui a financé la déstabilisation de la Côte d’Ivoire est désormais en relation suivie avec Rafael Savimbi. Le coordonnateur du projet macabre au niveau de la Côte d’Ivoire est Hamed Bakayoko, l’homme de main de Monsieur Dramane Ouattara. L’Angola est donc en danger. Et il y a urgence.
Pour ce qui est du Cameroun, nous saluons la perspicacité et l’excellent travail réalisé par Armand Roger Biloa Mballe, qui à travers un article historique, a su planter le décor, exposer la menace de déstabilisation et inviter le Camerounais à une prise de conscience du danger imminent. A sa suite, nous insistons, comme nous l’avons fois déjà fait, que le Cameroun fera l’objet d’une « Rectification coloniale » qui aboutira à la création de deux Etats et à la déconstruction totale de ce pays. Il y a donc extrême urgence.
La Guinée Equatoriale tombera probablement après l’Angola ou bien les rébellions dans ces deux pays naîtront et évolueront en tandem. Pour ce qui est de la certitude, l’ombre d’aucun doute ne subsiste. Ce pays sera frappé, fragilisé, soumis et pillé.
Alors que faisons-nous ?
L’exemple de la Côte d’Ivoire nous interpelle. Parce qu’il y a plus qu’une simple urgence. La Résistance se meurt. Elle est entrée dans une phase de baisse de vigilance intolérable. Plusieurs Résistants abusés par les plaisanteries politiques de mauvais goût commencent à croire qu’il y aurait une solution au drame ivoirien avec la libération de gens qui étaient au front de septembre 2002 à avril 2011, comme si ces libérations constituaient l’aboutissement du combat pour la Souveraineté non négociable et la destruction des piliers du colonialisme français amorcé depuis 2002.
Plus grave, plusieurs communicateurs de la Résistance ivoirienne sont dans la dynamique de chercher un emploi avec le peu de notoriété acquise en communiquant comme bloggeurs sur les réseaux sociaux. Cela est d’autant plus inquiétant que certains louvoient du côté des médias de la propagande terroriste française.
Il y a urgence. Il y a la nécessité de recentrer les actions et de réaffirmer nos objectifs. Il y a urgence dans la définition d’une stratégie panafricaine, dans la définition d’objectifs communs, dans la synchronisation de l’action de Résistance africaine.
Alors, nous lançons un appel à tous les panafricanistes, à toute la jeunesse africaine, aux intellectuels et aux dignes fils l’Afrique, qu’ils soient civils ou militaires, à savoir :
1. Il est un devoir historique de réagir dès à présent au Cameroun, en Angola, en Guinée Equatoriale, … afin de mobiliser toute la Résistance patriotique et révolutionnaire au combat anticolonial. Cela impose une synchronisation des actions civiles avec l’action militaire par la formation à l’esprit révolutionnaire et patriotique des civils, par la création d’unités spéciales de l’armée en rajoutant à la formation de militaires de carrière avec une conscience républicaine, une véritable formation à la conscience d’armée de Résistance avec une vision claire de l’engagement révolutionnaire et du devoir patriotique en situation de menace d’invasion étrangère et de pillage colonial ;
2. Il pèse sur tous les Chefs d’Etats menacés par le fascisme colonial nouveau, un devoir d’assistance transversale envers les Etats déjà attaqués afin de fragiliser les piliers du colon et d’empêcher un enracinement de l’emprise coloniale en cours. Sans un tel effort dans l’extrême urgence, la déstabilisation de nouveaux Etats et l’expansion de l’invasion coloniale s’opérera à partir des Etats actuellement attaqués qui serviront alors de bases militaires arrière ;
3. La meilleure stratégie de défense étant l’attaque anticipée, un appel solennel est adressé à toute la jeunesse et aux panafricanistes des pays sur la liste d’attente du colon, à savoir l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana, …afin mettre tout en œuvre dès à présent pour que toute tentative ou toute action de déstabilisation du pays ou des pays voisins devant servir de porte d’entrée soit neutralisée de la manière la plus brutale possible. Le devoir de protéger nos familles et frères de pays voisins menacés par l’ennemi esclavagiste d’alors, aujourd’hui dans la peau du fasciste colonisateur, est un devoir divin.
Ensemble nous ferons des exploits. Et il y a urgence !
Que Dieu veille sur nous et notre Afrique.
A Très Bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente
« On ne parlera jamais de moi en disant voici celui qui a fuit » (Laurent GBAGBO, 1990) Fevrier 2011 rencontre avec les caïman.
