Je ne souhaite pas entrer dans la polémique determinant qui à le meilleur système économique ou de savoir qui est le plus respectueux de la Nature ou encore qui à la crainte de Dieu et qui ne l'a pas. Je souhaite avant tout que cette discution nous aide dans notre vie de tout les jours, dans la gestion de nos affaires quotidiennes économiques. J'ai peut être tord de croire qu'il suffit pour cela d'aborder "Times is money" sous un autre angle que celui communément admis. C'est a dire en cherchant ce qu'il y a de commun dans "Times is money" et "Avoir des cauris, c'est avoir des paroles". C'est à vous de me le dire.
Pour ma part, je n'ai pas commencé en cherchant à rapporcher les deux conceptions. J'ai d'abord supposé que "Times is money" était vrai et j'ai alors chercher à comprendre comment mon temps pouvait être une monnaie. Chose qui ne me semblait pas aller de soit puisque j'ai autant de temps que vous mais peut être pas autant de monnaie. C'est alors que j'ai réalisé qu'en remplissant mon temps de paroles, il joueait plus facilement son rôle de monnaie d'échange mais aussi de réserve:
1. le temps de parole comme monnaie d'échange, c'est ce que j'ai détaillé plus tôt (marchandage).
2. le temps de parole comme monnaie de réserver: il facilite simplement la mémorisation d'idées qui plus tard pourront s'échanger.
C'est à partir de là que j'ai pensé qu'il y avait un lien avec le concept Dogon "Avoir des cauris, c'est avoir des paroles". Cette généreuse pensée me permettait en quelque sorte de conclure que l'idée première que je me faisait de "Times is money" était fausse et que j'avais bien fait de changer mon point de vue. Pour récapituler ce qui était faux dans ma première conception de Times is money c'est que:
J'ai confondu "est" avec "se change en". Comme dans l'exemple d'Ogotemmeli du temps libre que l'on change en unités monnaitaires puis des unités monnaitaires que l'on change en temps libre. Cette approche suppose en fait que le Temps et la monnaie sont d'abord deux choses distinctes puis équivalentes. Avec cette approche on ne peut pas avoir les deux en même temps. Par exemple, on ne peut pas avoir du temps à soi et gagner de l'argent. On doit choisir entre dépenser de son argent pour gagner du temps ou dépenser son temps pour gagner de l'argent.
Or ce que le vieux chasseur Ogotémélie semble confirmer c'est que:
* Le temps de parole et la monnaie sont la même chose. Lorsque l'on dépense l'un on dépense l'autre et vice versa. En plus claire, lorsque l'on dépense son temps de parole on dépense sa monnaie et lorsque l'on économise son temps de parole on économise sa monnaie. * De plus cela rejoint bien l'idée que l'argent ne se gagne pas à l'extérieur mais ce créer de l'intérieur comme la parole. Car en bon économiste vous savez certainement depuis plus longtemps que moi que l'on créer la monnaie. On ne la ramasse pas.
C'est d'ailleurs grâce à cette idée de création que l'on peut dire que la vrai richesse dans ce monde est innovation, la nouvelle parole, celle qui n'a jamais été dite? Lorsque l'on dit la parole est d'or, c'est bien de la première parole dont il s'agit. Celui qui se répète parle souvent à tord et à travers et ses dires non alors que peu de valeur. C'est de l'inflation parolière
Jakadi stop!
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« Tout est dans la nature et toute la nature est en moi. On est ensemble ! »
Parole de pygmée