Wazi a écrit :J'aime affairage daih...Envoies les vieux scoops quand même on va se mettre ça sous la dent!
Wazi, ce n'est pas seulement du PR que je voudrais toujours parler. Je veux aussi dénoncer les agissements, les actions, les dérapages de certains pontes du pouvoir. Pour ceux qui ont connu Allou Eugène, ils devraient être heureux de savoir que ce monsieur n'est plus à ce poste stratégique. Il était un danger ambulant pour le PR et la CI. En ce qui concerne ses habitudes de coupeur de route (détourner l'argent des projets ou destinés à des villageois par exemple), je reviendrais plus tard là-dessus. Pour cette fois-ci, une petite anecdote de comment certains boss du FPI et du pouvoir traitent les femmes. Il est près de 20h à Abidjan et fait déjà nuit noire. Un boss roule dans sa 4x4. Il est lui même au volant. Il roule lentement et s'arrête au niveau d'une jeune fille qui comme les personnes arretées là attend un taxi sous un pont à l'entrée de Cocody en venant du Plateau. Appelons le boss (boss) et la jeune fille Adjoba. Boss: "Je peux vous déposer ? Vous allez vers où ?"Adjoba: "Je vais à la Riviéra Bonoumin"Boss: "Montez, je vais justement là-bas." Adjoba monte. Le boss démarre. Même pas 30 secondes se sont écoulées que le Boss s'énerve : - "Pourquoi je vais te déposer même ?" Sur son côté gauche, il prend une liasse de billets de banque, les jette sur la poitrine de Adjoba et dit: "Au lieu de discuter beaucoup, dis-moi quel hôtel tu préfères." Adjoba est interloquée. Elle commence à bégayer. Elle reprend ses esprits et dit:- " Ah vous aussi, quelle est cette manière de faire la cour à une femme, ca ?" Boss: "Ecoute, j'ai pas le temps. On va où ?" Adjoba: "Monsieur, je suis désolé mais...". Elle n'a pas le temps de finir sa phrase que le Boss gare brutalement sur le côté et lui crie: "descends, idiote". Adjoba ouvre la portière, veut descendre et se rend compte qu'il a garé dans le bas-fond avant le carrefour de la Vie, où les aggressions à main armée sont légion. Autour, il n'y a que la broussaille et des arbres, aucune lumière. Et, c'est connu, aucun taxi ne s'arrête là. Elle veut se retourner pour dire au Boss de la conduire environ 700 mètres plus loin où il y'a le feu rouge et où les lampadaires fonctionnent encore, mais le Boss la pousse de son siège et elle manque de tomber dans le ravin. Il démarre en trombe et voilà Adjoba qui a compris que si elle est maligne, elle va faire un jogging sprinteur pour ne pas se faire violer ou aggresser. Cette histoire n'est hélas pas un fait isolé de la part de certains pontes du pouvoir (que vous et moi voyons quotidiennement dans la presse). Le pays est tombé bien bas.