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COMME AU CAMPEMENT!?

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l`observatoire
COMME AU CAMPEMENT!?

Message par l`observatoire » déc. 06, 04 1:14 pm

Le Patriote No. 1556 du Lundi 6 Décembre 2004
# Un campement de pygmées en pleine ville #. C’est l’image qu’offraient hier encore, les environs des locaux de la télévision nationale à Cocody.
Une horde de «jeunes patriotes» prétendant défendre la République, s’y était établie, érigeant ce périmètre en une sorte de campement avec des huttes comme habitations et où ils menaient tranquillement une vie presque conjugale.

#Comme des indigènes dans leur milieu naturel, ces jeunes gens vivaient comme s’ils se trouvaient au campement. Ils faisaient bouillir la marmite sur un foyer alimenté par du bois de chauffe. Ils pilaient du foutou, braisaient de la banane, préparaient de la viande de brousse, jouaient au ludo ou au jeu de dame, se lavaient à l’aide de seaux d’eau, buvaient du "bandji" (boisson locale), faisaient la sieste et faisaient même l’amour dans leurs huttes ou carrément dehors avec leur compagnes nominales ou celles rencontrées sur place, dans le feu de l’action militante. Ne leur demandez pas d’aller déféquer ou pisser ailleurs, ils vous répondrons qu’ils préfèrent assouvir ces besoins naturels dans le périmètre villageois qu’ils se sont créé #. C’est-à-dire à "Koffikro", "Gbagbokro", "Bléoukro", comme Ils ont baptisé leurs différentes tanières.

I #ls ont imposé un racket systématique à tous les automobilistes qui se hasardaient à passer par là. # Avec cette manne, ils s’offraient, parfois, du chanvre indien dont l’odeur empestait l’air le soir venu.
C’était le bonheur parfait pour des crève-la-faim qui n’arrivaient pas, pour la plupart d’entre eux, à s’offrir le "garba" quotidien et qui, brusquement, matin, midi, et soir, mangent, boivent, à satiété, dorment sans débourser le moindre sou.

#Pourquoi mettre fin à un tel bonheur ? C’est ce qui explique que ces individus ont dû partir de là à coup de gaz lacrymogène #. Ils ne voulaient pas quitter les lieux, bien que des fréquents appels leur aient été lancés dans ce sens par leur chef, Blé Goudé. «Nous pas bouger», avaient-ils jusque-là invariablement répondu.

Le campement de pygmées de la RTI, à le regarder de près, est le reflet de la Côte d’Ivoire sous la refondation. Une immense pétaudière où chacun fait ce qu’il veut. Où de jeunes voyous peuvent se lever, investir un lieu public et imposer leur loi à tout le monde.

C’est extraordinaire, ce qui s’est passé devant les locaux de la RTI à Cocody pendant un mois. Notre pays est-il gouverné par un Président qui se soucie de ses concitoyens ? Comment être un Président et regarder son pays se désagréger de la sorte à cause d’une politique fondée sur la rue et ses humeurs ? Que la Côte d’Ivoire sombre dans un chaos économique sans précédent, que ce pauvre pays soit totalement au ban de la communauté mondiale. Gbagbo n’en a cure.

Koré Emmanuel




Invité

Message par Invité » déc. 07, 04 4:10 pm

  #Populations des zones occupées (: Korhogo, Bouaké ) # :
“ Sans le désarmement nos régions mourront”

Après l'arrêt des frappes des Forces loyalistes sur les zones rebelles, c'est la confusion dans lesdites zones : guerre interne, braquages, massacres, viols… La saignée continue. Après Chérif Ousmane et Mobio à Bouaké, les hommes du putschiste Ibrahim Coulibaly ont mis le cap sur Korhogo. Ils ont attaqué toutes les positions des hommes de Fofié Kouakou. Il

y a eu des morts dans les deux camps. Selon des sources concordantes, ce dernier serait touché. Cette information est confirmée par l'un de ses partisans. En l'occurrence Abou Seton. "Notre chef est blessé. Mais ce n'est pas aussi grave." fait-il remarquer. Et de poursuivre : "Les hommes d'IB ne veulent pas la paix. Ils ont déterré la hache de guerre. Nous allons les traquer. Même dans leur dernier retranchement".
Toutefois, les éléments de Fofié ont réussi à repousser l'ennemi. Mais pour Kinzo, l'homme qui conduit les attaques contre les partisans de Guillaume Soro ce n'est que partie remise. En tout cas la paix n'est pas pour demain au sein des mouvements rebelles.


Korhogo, l'insécurité gagne du terrain.


Les rebelles n'ayant plus d'argent s'attaquent aux populations. Il ne se passe pas de jour sans que l'on ne constate des braquages. Ces derniers pillent les maisons. Et cela, sous les yeux des Forces impartiales. Des habitants joints au téléphone ne savent plus à quel saint se vouer. "Nous sommes dans des problèmes. Le mercredi dernier, les rebelles ont mis notre maison à sac. Ils ont tout emporté. Les bijoux, les appareils électroménagers. Bien avant, ils ont violé mes filles" explique M.B., commerçant. Et de regretter d'avoir pris fait et cause pour les rebelles. Tout comme ce commerçant, des populations crient au secours. Ils demandent l'aide de la communauté internationale et nationale. Celles-ci avaient salué les frappes des Forces nationales de Défense et de Sécurité. " Il faut que le Président de la République mette tous les moyens pour que le désarmement soit une réalité" indique, un habitant qui a requis l'anonymat. Et d'ajouter : " Sans le désarmement, c'est la mort de notre région. Les rebelles venus pour rétablir la justice créent l'injustice ". Toutes les personnes interrogées déplorent le mutisme des soldats français et onusiens face aux exactions qu'elles ont subies.

La scène est identique à Bouaké. La cible des rebelles : les commerçants. Chaque jour, ils les dépouillent de leurs gains journaliers. En plus, les taxes ont été revues à la hausse. Face à cette situation, certains commerçants ont décidé de quitter la zone. " tant que la France ne demande pas aux rebelles de déposer les armes, il n'y aura pas de paix à Bouaké ", indique F.D, fonctionnaire à la retraite. Le nombre de Braquage et de vol a augmenté. Des concessions reçoivent la visite des rebelles affamés. A défaut d'argent, ils prennent les provisions des populations. " ils ont pris mes quatre sacs de riz. Sans oublier les poulets et les pintades ", déplore F.D. les chefs rebelles n'ont aucun contrôle sur leurs éléments. " il n'y a plus d'argent, nous n'allons pas mourir de faim. C'est pourquoi, nous nous attaquons à la population " soutient Bakus, un enfant soldat. Et de renchérir : " les populations doivent nous comprendre. Pour qu'on puisse assurer leur sécurité, il faut que nous mangions".

A Bouaké, la situation de peur s'est aggravée avec la reprise de la guerre entre les partisans de Guillaume Soro et du putschiste Ibrahim Coulibaly. Les attaques des positions de Chérif Ousmane et Mobio créent encore la psychose au sein de la population. Si on est sans nouvelle du premier, par contre le second nous a joint au téléphone. Il reconnaît avoir été blessé. A la question de savoir d'où il nous appelait, Mobio répond que c'est un secret défense. Toutefois, il dit préparer la riposte. " Tous les hommes d'IB vont disparaître dans toutes nos zones ", déclare-t-il. Kinzo, partisan d'IB pense que les hommes de Soro ne peuvent pas faire le poids devant lui et ses hommes. La preuve avance-t-il : " Lorsque nous avons attaqué leurs positions, ils ont tous pris la poudre d'escampette. Ils ont tous la grande gueule. Ces derniers sont à l'image de leur chef Guillaume Soro. La fin de leur règne est pour bientôt ". il relève : " nous avons stoppé nos offensives à cause de l'arrivée du Président sud Africain qui sera à Bouaké".

A Man, les rebelles pourchassent les personnes considérées comme ayant été les collabos des Forces nationales de Défense et de Sécurité lors des frappes des 4,5 et 6 novembre derniers. Les moins chanceux sont torturés. A.S, un jeune patriote resté à Man raconte que de nombreuses personnes arrêtées ont été conduites à des destinations inconnues. Certaines familles sont sans nouvelles de leurs parents qui se trouvent aux mains des rebelles. Ces derniers font des perquisitions dans les différents domiciles.

Tout comme à Korhogo, les combattants de Guillaume Soro violent les jeunes filles qui refusent leur avance. Et cela sous les yeux des parents impuissants. " Nous ne pouvons rien contre des rebelles armés. D'ailleurs, ces derniers ont la caution des soldats français, "dénonce notre informateur. Qui ajoute par la suite : " les soldats français nous demandent d'aller nous plaindre auprès du Président Laurent Gbagbo. Puisque cela n'est pas inscrit dans leur mission ". Les populations vivent un calvaire. Elles sont l'otage des rebelles qui ne leur pardonnent pas d'avoir applaudi les frappes des Loyalistes. Elles subissent toute sorte d'humiliation. Les pillages et les tueries sont devenus le lot quotidien des assaillants. " Nous avons des amis qui ont été tués devant leurs parents. Personne n'a eu à dire quelque chose.
Depuis, nous vivons les mêmes scènes ", indique, A.S. Il invite les médiateurs de la crise ivoirienne à se pencher sur leur cas. Les paysans ne peuvent plus aller au champ. De peur de se faire tuer par des rebelles qui sont devenus très excités. Sous l'effet de l'alcool et de la drogue, ils continuent leur sale besogne. " les rebelles soutiennent qu'ils vont nous tuer. Et personne ne va dire un mot. Même le Président Laurent Gbagbo ", déclare A.S. pendant combien de temps cette situation va-t-elle perdurer ? vivement que la communauté nationale et internationale réagissent pour le bonheur des populations des zones occupées.




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