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Emissaires au Ghana, attention

L'arbre à palabre où tous les problemes se reglent
sam kehi,le Guere
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Emissaires au Ghana, attention

Message par sam kehi,le Guere » juil. 19, 18 4:46 pm

Que Guirielou fasse tres attention car le regime lui reserve le  meme sort qu'a subi le professeur Oulai Hubert et bien d'autres.

____________________________________________________________________________________________________________________



<div class="section">
<h1 class="title" id="page-title">Ghana/Les
exilés ivoiriens aux émissaires de Ouattara:« Il y a urgence de
dialogue car le pays risque l’implosion».« Ouattara doit discuter avec
Sangaré pour qu’on rentre »</h1> </div>











<div class="submitted">Publié le Jeudi 19 Juillet 2018.</div><div class="row"><div class="span6"><div class="image-summary"><div class="image"><div class="clearfix article-head"><div class="sharethis-wrapper"><span class="st_facebook_large"></span>
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</div><div class="summary"><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>Par
IvoireBusiness - Ghana/Les exilés ivoiriens aux émissaires de Ouattara «
Il y a urgence de dialogue car le pays risque l’implosion».« Ouattara
doit discuter avec Sangaré pour qu’on rentre ».</p>
</div></div></div></div></div><div class="field field-name-field-image-crop field-type-image field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><img src="http://www.ivoirebusiness.net/sites/def ... k=NTXLnP6h" alt="" width="600" height="320"></div></div></div><div class="image-description"><div class="field field-name-field-description-image field-type-text field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even">La
Coordination du FPI en Exil a rencontré au Ghana Refugee Board (GRB),
une délégation gouvernementale ivoirienne venue au Ghana, le mercredi 18
juillet 2018.</div></div></div></div></div></div></div></div><p>ÉNIÈME RENCONTRE ENTRE LA COORDINATION FPI EN EXIL ET LES ÉMISSAIRES DU RÉGIME OUATTARA À ACCRA</p>
<p>Ce mercredi 18 juillet 2018, le bureau de la Coordination du Front
Populaire Ivoirien en Exil conduit par son Président, le ministre Émile
Guiriéoulou, a rencontré, dans la salle de conférence du Ghana Refugee
Board (GRB), une délégation gouvernementale ivoirienne venue au Ghana à
la rencontre des réfugiés ivoiriens dans le cadre des discussions
tripartites gouvernement ivoirien-gouvernement ghanéen-HCR. Il faut
noter qu’auparavant la délégation gouvernementale a rencontré les
réfugiés urbains d’Accra dans la cour du GRB.</p>
<p>Cette délégation, conduite par Mme Dieket, première responsable de la
DARA (Direction de l’Aide et de l’Assistance aux Réfugiés et Apatrides)
du Ministère des Affaires Etrangères de Côte d’Ivoire, comprenait des
représentants de plusieurs autres départements ministériels ivoiriens
(Défense, Justice, Solidarité, Education nationale, Emploi). L’ambassade
de Côte d’Ivoire au Ghana et le HCR Côte d’Ivoire étaient également
représentés.
La partie ghanéenne comprenait le Secrétaire Exécutif et le
Coordonnateur des opérations du GRB, le Directeur adjoint de la police
de l’immigration et le HCR Ghana.
La délégation du bureau de la Coordination FPI était composée, outre le
président Emile Guiriéoulou, des ministres Lia Bi Douayoua, Sécré
Richard, Nguessan Yao Thomas, du Professeur Tano Félix, ancien membre du
Conseil Constitutionnel, ainsi que de messieurs Idriss Ouattara, Fofana
Youssouf.</p>
<p>Après les propos introductifs du Secrétaire Exécutif du GRB qui
présidait la rencontre et les présentations de part et d’autre , le
ministre Émile Guiriéoulou a pris la parole et a introduit son propos en
disant: « Lorsqu'il y a palabre dans votre famille et que vous fuyez
pour vous cacher chez le voisin, lorsque ce voisin vous appelle et vous
dit que votre famille est là pour vous voir afin de parler, vous n'avez
pas d'autre choix que d'accepter la rencontre sinon vous risquez de vous
mettre en difficulté avec ce voisin, votre hôte. Nos frères ghanéens
nous ont invités à vous rencontrer. Nous sommes donc là et nous pouvons
parler en présence du voisin, témoin de circonstance. </p>
<p>Quelles sont les nouvelles que vous nous apportez du pays ? ».
La Directrice de la DARA, chef de délégation, dira que leur visite entre
dans le cadre des accords tripartites pour le rapatriement volontaire
des réfugiés ivoiriens. Elle constate aussi que les personnalités
ivoiriennes en exil ne sont toujours pas rentrées et aimerait entendre
les motifs de leur maintien en exil.</p>
<p>A sa suite, le représentant du ministère de la Justice, a fait le
point du suivi des prisonniers politiques ou encore détenus précieux,
selon ses propres termes, comme par exemple le Ministre Assoa Adou qui
font l’objet d’une attention particulière quant à leurs conditions de
détention et leur santé. Il a dit qu’au niveau du ministère de la
Justice, en tant que techniciens, ils font leur travail mais que les
décisions politiques sont du ressort des autorités politiques car ces
dossiers relèvent du domaine politique. Sinon, selon lui, le Ministre de
la Justice fait preuve de bonne volonté.</p>
<p>Le Directeur Général de la Solidarité, représentant le ministère de
la Solidarité, après avoir transmis les salutations de la ministre Koné
Mariatou, a indiqué que celle-ci reste disponible et à l’écoute des
réfugiés pour toute préoccupation qu’ils voudront lui soumettre.</p>
<p>Le ministre Emile Guiriéoulou reprend la parole pour dire que la
question essentielle est celle de la réconciliation nationale et que
tous les autres sujets viennent en second lieu pour accompagner la
réconciliation. « Si nous sommes encore en exil, c’est parce que le
gouvernement ivoirien ne fait rien pour favoriser la réconciliation
nationale ni même en réunir les conditions. Or sans réconciliation, nous
ne pouvons pas retourner en Côte d’Ivoire ».</p>
<p>Pour illustrer ce manque de volonté de réconciliation de la part du
régime Ouattara, le ministre Emile Guiriéoulou a évoqué le cas des
mandats d’arrêts internationaux émis contre plusieurs exilés sous des
accusations fallacieuses. Il a mentionné les arrestations du ministre
Koné Katinan et de lui-même en mars et avril 2018 par la police
ghanéenne sur instigation du pouvoir ivoirien. Il a aussi fait cas du
procès en assises envisagé contre des personnalités du FPI dont les
ministres Assoa Adou (déjà en prison), Lia bi et lui. La situation du
ministre Hubert Oulaye condamné à 20 ans d’emprisonnement pour des
motifs qui frisent le ridicule, celle de Samba David qui a purgé à
plusieurs reprises des peines, mais toujours détenu et bien d’autres ont
été également été évoquées.</p>
<p>Le Ministre Emile Guiriéoulou a crié son indignation et son
ras-le-bol en dénonçant le cynisme du régime ivoirien qui reste
insensible face aux souffrances des exilés et qui certainement se
satisfait de les voir mourir en exil et revenir au pays dans un cercueil
comme ce fut le cas récemment pour Pol Dokoui. « Si cela peut concourir
à l’émergence qu’ils prônent, qu’ils continuent ainsi. Mais qu’on ne
gaspille pas l’argent du contribuable ivoirien dans des missions sans
lendemain. »</p>
<p>Insistant sur l’arrogance et la suffisance du régime Ouattara qui se
croit tout permis et qui traite tout le monde avec mépris, le Président
de la Coordination a rappelé que le 6 octobre 2011, feu le Président
Atta Mills avait arrangé une rencontre entre les exilés et monsieur
Alassane Ouattara à l’occasion d’une visite de ce dernier au Ghana. Mais
à leur étonnement, Monsieur Ouattata a refusé de les recevoir alors que
la rencontre était programmée parce qu’acceptée par le chef de l’Etat
ivoirien.</p>
<p>Poursuivant, le Président de la Coordination a dit à l’intention de
la délégation « Nous aurions aimé avoir affaire à une délégation
composée de ministres pour discuter des questions de fond mais nous
avons tout même accepté de vous rencontrer malgré vos limites dans les
réponses à nos préoccupations en raison de vos positions hiérarchiques
et de votre mandat. Car, comme le dit un proverbe africain quand la
calvitie arrive dans un village et qu’elle ne trouve pas de vieux, elle
se pose sur la tête des enfants ». </p>
<p>Il a donc demandé à la délégation de transmettre à leurs autorités
l'urgence du dialogue car par leur faute, la situation sociale se
dégrade et le pays risque une implosion qui sera préjudiciable à tous.
Le ministre a clos son propos en disant « Nous sommes des ivoiriens.
Notre pays nous manque. Cela fait plus de 7 ans que nous sommes ici
contre notre gré. Dites-le à ceux qui sont là-bas et demandez-leur de
créer les conditions du dialogue. Dans la vie, on n'est jamais fort tout
le temps. »</p>
<p>Pour ce dialogue, il a tenu à expliquer à la délégation qu’au moins
90% des réfugiés et exilés au Ghana, au Togo, au Bénin, en Europe sont
des militants du FPI qui se reconnaissent en Laurent Gbagbo dont Abou
Drahamane Sangaré assure l’intérim. « Si, demain, Sangaré nous dit de
rentrer nous rentrerons sans poser de question car nous nous
reconnaissons en lui. Mais comment le ferait-il si le pouvoir d’Abidjan
refuse de discuter avec lui ? Si donc le pouvoir veut qu'on discute, il
faudra débuter avec Abou Drahamane Sangaré qui est sur place à Abidjan »
a-t-il dit pour clore son intervention parfaitement illustrée qui n'a
laissé personne indifférent.</p>
<p>Après avoir écouté d'une oreille bien attentive, la chef de la
délégation a rassuré ses interlocuteurs qu'elle transmettra fidèlement à
qui de droit ce qu’elle a entendu sans y ajouter ni retrancher quoi que
ce soit. Elle a remercié les membres du bureau de la Coordination pour
avoir accepté de les rencontrer et le Ghana Refugee Board qui a facilité
et organisé cette rencontre.</p>
<p>Le mot de fin est revenu au Secrétaire Exécutif du GRB, docteur Anani
Kofi, qui a dit que les préoccupations évoquées ce jour sont celles que
la Coordination a toujours porté à leur connaissance à chaque
rencontre. Ces préoccupations qui tournent autour des conditions de la
réconciliation et la prise d’une loi d’amnistie avaient déjà été
transmises par le GRB au gouvernement ivoirien.
Débutée autour de 13h30 c'est à 15h que la rencontre a pris fin.</p>
Dernière modification par sam kehi,le Guere le juil. 20, 18 1:50 pm, modifié 1 fois.
La vulnerabilite' de l'Afrique est aussi due au fait que de veritables chefs de gangs accedent a' la magistrature supreme en Europe.Ces derniers utilisent leurs armees pour attaquer nos pays comme des bandits attaquent une banque.



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Eve
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Re: Emissaires au Ghana, attention

Message par Eve » juil. 19, 18 6:58 pm

<font color=brown>Reponse à Son Excellence <b>sam kehi,le Guere</b>:</font>
 

Débutée autour de 13h30 c'est à 15h que la rencontre a pris fin

----------------------


C'était rapide comme l'éclair. :) Bonjour e bonsoir.



sam kehi,le Guere
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Re:Emissaires au Ghana, attention

Message par sam kehi,le Guere » juil. 20, 18 1:54 pm

Personne n ' est dupe.
Que Ouattara se debrouille avec Bedie'.
IL peut toujours continuer a' faire venir des mossi du Burkina pour voter pour lui.
La vulnerabilite' de l'Afrique est aussi due au fait que de veritables chefs de gangs accedent a' la magistrature supreme en Europe.Ces derniers utilisent leurs armees pour attaquer nos pays comme des bandits attaquent une banque.



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