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Les sages Bété de Daloa condamne la fougue des jeunes.

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Eve
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Les sages Bété de Daloa condamne la fougue des jeunes.

Message par Eve » août 12, 17 6:28 pm

Information:
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Le patriarche Nahounou Sémia Gabriel, chef de terre de Daloa est décédé le samedi 14 janvier 2017 et inhumé le 29 juillet dernier. Pour éclairer la lanterne des uns et des autres, Me Kossougro Séry Emile Christophe, fils du village de Lobia dans la commune de Daloa explique comment on accède à la chefferie en pays Bété.
Le juriste, Me Kossougro précise d’entrée : « En pays Bété, en réalité, il n’a pas de chef de terres. Il y a le chef de famille, le chef de village et le chef de Canton ». Et de souligner : « Le chef de famille est celui qui a une famille et un foyer. S’il a un patrimoine, après son décès, ce n’est même pas ses enfants qui héritent de ses biens plutôt son frère le plus âgé. Et au fur et à mesure que les autres frères grandissent, le nouveau chef(héritier) donne à chacun une portion de terre. Il est donc le chef de terre de sa famille et non, le chef de terre du village, ni de la ville, ni de la région ». Poursuivant, l’Avocat souligne : « Lorsque le chef n’a plus de frère, c’est le premier-né de ses enfants qui prend la succession et s’occupe de la gestion du patrimoine. Puis, il donne à chacun une portion de terre au fur et à mesure ». Concernant la désignation du chef de village, Me Kossougro a martelé : « Tous les patriarches, tous les sages et les Anciens se réunissent et regardent dans le village, celui qui est sage, mûr, généreux, qui est père de famille et ne commet ni d’adultère ni de vol. En pays Bété, l’enquête de moralité est importante pour être chef de village. C’est un peu comme le choix du Pape. Et après plusieurs jours, on désigne le chef de village. Il est là pour évacuer les affaires courantes et morales du village mais il n’est pas le chef des terres. Mais chaque famille administre ses terres ». Pour le chef canton, ‘’l’enfant de Lobia’’ fait noter : « C’est à l’unanimité des chefs de village que celui-ci est désigné. Chez nous, les Bété, ce n’est pas le matriarcat mais le patriarcat ». Cependant, il déplore : « Le petit Brice Zunon qui a été désigné comme héritier de Nahounou Semia est un arrière-petit-neveu. Son père et son grand-père sont nos neveux. Donc, Brice est un neveu de la 4ème génération. Si le pouvoir devait revenir aux neveux, ce n’est pas à lui que reviendrait la succession. On penserait à Alain Gauze, à Jérôme Gauze ou autres plus grands que lui, mais pas à lui ». Sur sa lancée, Me Kossougro déclare : « Nahounou Sémia n’était pas chef de terre par succession de son père. Il a été fonctionnaire à la retraite. En 1985 au cours d’une réunion des cadres, le maire d’alors, Denis Bra Kanon nous a demandé d’avoir aussi chez nous, un chef de terre, comme en pays Baoulé, pour juste faire les libations lors des cérémonies. Il a, donc, demandé qu’on lui propose un nom. Etaient à cette réunion Bailly Zahiri, Lohourognon Guédé, le ministre Britto Boniface et bien d’autres qui ne sont plus de ce monde. Nous avons donné notre accord et nous avons désigné Nahounou Sémia après avoir consulté tous les chefs de village de Daloa. C’est donc nous qui avons décidé qu’il soit chef de terre pour les libations. A cet instant, après sa mort, c’est par le même procédé que nous désignerons son successeur. » C’est pourquoi, il révèle : « Moi, qui suis le grand-oncle, je dis non aux jeunes. Ils sont en erreur. Les 13 chefs de village de Daloa se sont réunis récemment pour condamner l’attitude de nos jeunes gens et ont demandé au préfet, sous-préfet, autorités administratives et municipales de Daloa de ne pas tenir compte de cette désignation mais d’attendre après la levée de deuil du défunt chef de terre pour leur présenter un nouveau chef de terre».



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Eve
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Re:Les sages Bété de Daloa condamne la fougue des jeunes.

Message par Eve » août 12, 17 6:54 pm

Un sujet à débattre pour les Bété qui change des photos volées de sous Gbagbo du mythomane Pom Pom Girl en jupette allias FDL.

Un mythomane qui croit changer l'Afrique en passant tout son temps sur le net à poster des konneries de psychopathe.



Yafohi
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Re:Les sages Bété de Daloa condamne la fougue des jeunes.

Message par Yafohi » août 12, 17 7:35 pm


Reponse à Son Excellence Eve:
qu'est ce que  tu connais toi des traditions africaines! 

toi qui a raté ton adolescence  africaine ?   





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Eve
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Re:Les sages Bété de Daloa condamne la fougue des jeunes.

Message par Eve » août 12, 17 9:32 pm

<font color=brown>Reponse à Son Excellence <b>Yafohi</b>:</font>
 
Ne te fais pas plus bête que tu es .... c'est un désaccord entre anciens et jeunes Bêtés ! moi je ne suis pas bê..tée .... c'est votre m.erde à donner votre avis sur cette mésentente entre vous :wink: point trait.
Dernière modification par Eve le août 12, 17 10:07 pm, modifié 3 fois.



Eburneenne 3
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Message par Eburneenne 3 » août 13, 17 9:02 am

Les maitres occidentaux des rebelles saheliens ont toujours voulu tirer sur la fibre tribalique. Au debut, ils ont opposes sous l'ere du premier sous/prefet de la Cote d'Ivoire, Houphouet, les Bhetes aux Baoules. Faisant penser que les Baoules etaient un peuple royal et travailleur et que les Bhetes etaient des faineants bons a rien si ce n'est que danser et etre bien mis. Apres, les Baoules, ils ont remis le couvert ces agents du diable en voulant opposer les Bhetes au nordiste de la Cote d'Ivoire et les fils d'immigres qui se cachent derriere le vocable ''djoula''. Voici comment est-ce qu'a ete monte le fameux charnier de Yopougon et les sept femmes d'Abobo par les predateurs occidentaux et leurs megres de service reunis au sein de l'alliance neocoloniale RHDP.

____________________________________________

Voici comment s'est fait le montage de plusieurs vidéos des crimes supposés des pro-Gbagbo durant toute la crise ivoirienne. Vous verrez dans cette vidéo prise pendant la crise post-électorale de 2011, que les journalistes occidentaux filment une scène montée de toutes pièces devant le siège de L'onuci (organisation des nations-unies en Côte d’Ivoire) à Sebroko, en dehors de tout affrontement, et cela n'a ému personne, ce qui veut dire qu'ils en avaient l'habitude. Aussi verrez-vous que le "mort" qui est entrain d'être filmé se relève à la fin de la vidéo. Il se releve après cette autre vidéo utilisée pour accabler le Président Gbagbo, comme dans la vidéo des fameuses femmes d'Abobo.

Voilà comment le Président Gbagbo a été injustement dépeint et accablé durant tout ce temps par le camp de DAO rebelle 1er volmentuet ses soutiens occidentaux, justifiant ainsi la guerre qu'ils nous ont imposée et attribuant aux militants et sympathisants du Président Gbagbo&nbsp; les crimes qu'ils ont eux-mêmes commis.https://www.facebook.com/plugins/video. ... ;width=560" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" allowfullscreen="true" width="560" height="448" frameborder="0">


Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!



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Message par Eve » août 13, 17 3:20 pm

<font color=brown>Reponse à Son Excellence <b>Eburneenne 3</b>:</font>

 et que les Bhetes etaient des faineants bons a rien si ce n'est que danser et etre bien mis

---------------------------

C'est très exact, tu peux éditer en rajoutant en buvant de la bière et du koutoukou sous les manguiers assis sur des bancs. C'est ça leurs travails !

Mais comme à ton habitude rien à voir avec le sujet que tu essaie de gâter avec du hors sujet le Pom Pom Girl en jupette allias FDL assez fou pour croire que tu vas changer le monde avec TON ordinateur et TES photos et vidéos volées.

Pour TOI le mythomane psychopathe en jupette allias FDL cité au dessus :arrow: le sujet n'est pas Gbagbo mais un différent entre Bêtés sur la commune de Daloa
Dernière modification par Eve le août 13, 17 9:32 pm, modifié 11 fois.



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Message par Eburneenne 3 » août 14, 17 9:01 am

L'histoire de Victor Biaka Boda

Né à Gagnoa, à 300 km d'Abidjan, il avait suivi les cours de l'ecole de Médecine de Dakar et exerçait à N'Zérékoré, en Guinée, lorsque commença sa brève carrière politique. Acquis dès 1946 aux idées nouvelles, il milite au Rassemblement Démocratique Africain et accepte, en 1948, la mission que lui proposent les dirigeants du P.D.C.I. : succéder au sénateur Etienne Djaument dont le mandat ne fut pas renouvelé en raison, à l'origine, de certaines divergences idéologiques.

Malheureusement, les adversaires du R.D.A. ont rapidement tiré profit de la situation et entraîné vers eux, l'ancien parlementaire. De fait, au début de 1949, M. Etienne Djaument se trouve être le principal artisan du premier incident grave qui oppose à Treichville, militants du P.D.C.I. et opposants soutenus par l'administration coloniale et les colons. Après les échauffourées du six février 1949, les incidents sanglants se multiplièrent en Côte d'Ivoire sous le signe de la répression lancée contre le parti de M. Félix Houphouët-Boigny.

Le nouveau sénateur élu le 14 novembre 1948 entre ainsi immédiatement dans la lutte, mais pour quinze mois seulement. Son mandat, aux yeux de l'adversaire qui désormais surveille ses activités, a valeur de condamnation à mort.

Victor Biaka-Boda siège pour la première fois au palais du Luxembourg,le 1er décembre 1947. Bien qu'excellent orateur, il n'intervint que six fois dans cette Assemblée en 1949 lorsque son groupe parlementaire l'en charge. Il faut rappeler que durant cette période, les élus du R.D.A. dans les assemblées métropolitaines ne pouvaient qu'assurer l'un après l'autre la permanence de leur parti, tant leur présence était nécessaire en Afrique pour faire face à la répression, parcourir des centaines de kilomètres en évitant barrages et attentats, rassurer ou calmer les populations, forcer la porte des administrateurs pour protester contre les arrestations, réconforter les familles des prisonniers, se réunir à toute heure du jour ou de la nuit pour prendre des décisions urgentes, telles étaient les tâches quotidiennes des élus du R.D.A... Une nuit de janvier 1950, un contact est organisé entre les dirigeants du P.D.C.I. détenus à la prison de Grand Bassam (depuis l'affaire du six février 1949) et une délégation de ce parti qui parvint à s'introduire clandestinement dans la place. Biaka Boda participa à cette dangereuse expédition. Quelques heures plus tard, il quitta Abidjan pour la dernière fois.

Le 27 janvier, il se trouva à Yamoussoukro, village du président du R.D.A., où convergaient parlementaires, responsables, militants à l'annonce de la tentative d'arrestation de M. Félix Houphouët-Boigny. Toute la région etait en effervescence. Six jours avant, de graves incidents se sont déroulés à Bouaflé coûtant la vie à trois villageois tués au seuil de leur maison par les militaires, ces supplétifs syriens appelés « Alaouites ». Deux cents membres ou sympathisants du P.D.C.I. avaient été arrêtés parmi lesquels, on compta, onze (11) morts à la prison. Bouaflé etait en état de siège. Il etait difficile d'y rester inaperçu. S'y trouvaient présents à la fois, le procureur de la république Delamotte venu de Grand-Bassam rejoindre le substitut Pautrat, le juge de paix Thuillier, l'administrateur du cercle Buttawand et le chef de subdivision Gauthereau. La gendarmerie patrouillait, toutes les issues de la localité etaient gardées. Que se passait-t-il ? Les autorités judiciaires qui n'avaient pas réussi à arrêter le député Houphouët Boigny à Yamoussoukro avaient décidé de le convoquer à Bouaflé. Il répondit au procureur qu'il acceptait de se rendre à Grand -assam, mais pas ailleurs.

C'est le sénateur Biaka-Boda qui, ce 27 janvier, porta la lettre et s'entendit signifier par le procureur: «Ce n'est pas à Bassam que je veux voir Houphouët, c'est à Bouaflé. S'il ne vient pas ce soir, demain, je fais raser Yamoussoukro. J'en ai reçu l'autorisation ».

La préparation du guet-apens etait évidente. Le président du R.D.A. confirma son accord pour se rendre à Grand-Bassam exclusivement. Revenu le soir du même jour à Yamoussoukro, Victor Biaka Boda etait chargé de porter en voiture un pli à Abidjan en emmenant deux personnes avec lui, l'une à destination de Bouaflé, l'autre de Sinfra. Il partit dans la nuit. Sa voiture tomba en panne à l'entrée de Bouaflé où il se rendit à pied pendant que son chauffeur effectuait la réparation. On ne sut jamais à la suite de quel imprévu, Victor Biaka Boda ne rejoignit pas sa voiture à la sortie de Bouaflé comme il en avait exprimé l'intention, mais l'on a pu reconstituer à peu près les circonstances de son kidnapping.

Ayant décidé de rester jusqu'au matin à Bouaflé et ignorant que l'Almany Ali Djabi (toujours eux, les saheliens) était passé, sans le faire savoir, du R.D.A. au camp adverse, il vint loger chez ce dernier. Le devoir de l'hospitalité est sacré en Afrique. Aussi, le sénateur s'endormit-il sans crainte, au cœur de la cité sur pied de guerre. Quelques heures passerent. Avant l'aube, un groupe d'Alaouites vint se saisir de lui. Une femme du prenom de Marie a ete témoin de l'enlèvement.

Elle vit la victime, enveloppée dans une couverture, traînée à demi-étranglée hors de la maison. Victor Biaka-Boda a ete odieusement torturé à coups de baïonnette... torturé à mort.

Trois ou quatre jours après l'assassinat, un habitant de Bouaflé, Béma Traoré, dont la femme précisément avait assisté à l'enlèvement du sénateur, découvrit dans la forêt proche, un corps décapité suspendu à une branche d'arbre à Im40 du sol.

La tête coupée etait déposée à terre. Dans sa déclaration, six mois plus tard, l'homme dit que l'un des bras ainsi que la jambe du cadavre furent déchiquetés et qu'il pensait que c'était peut-être là « des traces de coups de baïonnette ». « Je sais, indiquait-il, que ses pieds étaient détachés, mais que ses jambes restaient attachées au corps... » D'autres témoins constatèrent que sur les mêmes lieux, l'on avait brûlé des papiers. On retrouva une broche portant l'initiale B et divers petits objets. Des fragments du vêtement que portait Victor Biaka-Boda le soir où il se rendit à Bouaflé furent identifiés. Pendant des mois, personne à Bouaflé n'osa parler.
Pourtant, certains indices montraient que beaucoup savaient. Sinon, pourquoi l'Almany Ali Djabi fut-il été déchu par les musulmans du village, conformément à la loi islamique qui ne tolère point que reste prêtre un criminel???

La population n'ignorait donc pas que le chef religieux devenu agent de l'administration avait livré son hôte...Lorsque des responsables du P.D.C.I.-R.D.A. vinrent sur place tenter de découvrir des traces du disparu, ils se heurtèrent à ce même mur de silence qui, dans tous les pays du monde abritait les populations terrorisées. Patiemment, ils continuèrent leur enquête. Un jour, c'est le député Ouezzin Coulibaly qui arrive à Bouaflé, accompagné d'une militante du P.D.C.I. : Margot, laquelle avait guidé Victor Biaka Boda lors de sa visite nocturne à la prison de Grand-Bassam, peu avant son départ d'Abidjan et qui se souvenait de la couleur de ses vêtements. Ouezzin et Margot trouverent le local du parti désert et vide, portes et vitres cassées. Tous les dirigeants locaux etaient incarcérés. Personne à qui s'adresser. Nulle porte ne s'ouvra à eux au voisinage du bureau. Mais la friche a envahi la cour. Alors le député et la militante commencerent à arracher l'herbe qui masquait la porte, accomplissant ce geste antique et simple de ceux qui reprennent possession des terres abandonnées. Une femme s'approcha. Puis deux. Puis trois. Elles regarderent. L'une d'elles tout à coup cria : « Il n'y a plus d'hommes dans ce village. Mais nous les femmes, nous sommes présentes. Le R.D.A. n'est pas mort... ». Timidement, l'un après l'autre, des hommes vinrnent rejoindre leurs épouses.

Le 18 juin 1950, suffisamment de preuves sont réunies sur le crime, pour que la famille du sénateur, sur le conseil des dirigeants du R.D.A puisse s'adresser à la Justice. Six jours après cette démarche, dans un laps de temps anormalement court, un transport judiciaire est effectué à Bouaflé. Aussitôt, et pendant les semaines et les mois qui suivirent, l'on vit surgir dans la presse internationale des titres extravagants. « France-Soir » de Paris, annonca « Un crâne retrouvé dans la jungle africaine, une épingle de cravate, ce sont les restes d'un parlementaire africain » D'autres journaux ironiserent sur l'horreur « d'un crime rituel» et parlerent du « sénateur noir mangé par ses électeurs ».

L'un d'eux expliqua que le malchanceux parlementaire avait promis aux sorciers de leur livrer sa jeune épouse si son élection au conseil de la république était obtenue et n'avait pas tenu son engagement. D'où sa punition.

Cependant, la population de Bouaflé n'était pas seule à connaître la vérité sur la mort de Victor Biaka-Boda. L'anecdote que voici se situe au début de 1952, bien avant l'annonce de la mort juridique du sénateur. Il s'est agi de propos échangés entre un étudiant et M. X... Le premier se documenta sur les subtilités constitutionnelles de l'union française. Le second appartint au « comité central de la France d'outre-mer » – l'ancien « comité d'empire », dans le cadre duquel depuis des années certains représentants des grandes sociétés commerciales coloniales se concerterent sur la manière de retarder l'émancipation africaine...

Peu à peu, la conversation dévia de son objet initial et M. X... montra à son jeune interlocuteur le portrait chaleureusement dédicacé de l'ancien sénateur Etienne Djaument et dit : « Celui-là a compris les choses. Nous l'en avons récompensé... »
— « Mais, interrogea innocemment l'étudiant, n'a-t-il pas eu un successeur, mystérieusement disparu ? »
— « Oui, reprit l'autre, en baissant inconsciemment la voix. Victor Biaka-Boda n'avait pas voulu s'incliner. Il n'est pas bon de nous résister...».
http://www.civox.net/photo/art/grande/9 ... 1467666651" id="img" style="width: 720px; height: 378px;">

Dernière modification par Eburneenne 3 le août 14, 17 9:13 am, modifié 1 fois.
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Message par Eburneenne 3 » août 14, 17 9:11 am

Curriculum Vitae du gourverneur Dacoury-Tabley Phillipe

Nom: DACOURY-TABLEY

Prénom: Philippe Henry

Date de naissance: 21 mai 1948

Lieu de naissance: Ouragahio

Nationalité : Ivoirienne

Profil général

A la fin de mes études sanctionnées par un Diplôme à Etudes Approfondies en économie monétaire et une formation post-universitaire, de 1974 à1976 au Centre de Formation de la BCEAO, j`ai effectué, durant 29 ans, l'essentiel de ma carrière professionnelle à la Banque Centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest, en y occupant successivement des postes de cadre supérieur, Chef d`Agence, Chef de service et de Directeur.

J`ai été par la suite détaché auprès de l`Etat de Côte d`Ivoire et élu Administrateur à la Banque Africaine de Développement pour y représenter à la fois la Côte d`Ivoire, la Guinée et la Guinée Equatoriale. Durant mes deux mandats à ce poste, j`ai eu à prendre une part active à la définition et à l`élaboration des politiques et stratégies de financement du développement des économies africaines...

Ce double parcours, dans les domaines d`une banque centrale et d'une banque de développement, m`a donné l`opportunité d`acquérir une solide expérience en économie monétaire, en financement du développement et en ce qui concerne la gestion des hommes en entreprise.

1 - 1 Parcours professionnel

https://fr.wikipedia.org/wiki/2008" title="2008">2008-2011: Gouverneur de la BCEAO
2001-2007: Administrateur de la BAD, pour la Côte d'Ivoire, la Guinée et la Guinée Equatoriale.

2000- 2001 : Conseiller du Directeur de l'Agence Principale de la Banque
Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Abidjan;

1998 - 2000 : Contrôleur interne à l`Agence Principale de la BCEAO à Abidjan;

1996 - 1998 : Chef de Service des Relations Internationales, au Siège de la BCEAO, à Dakar;

1993 - 1995 : Chef de Service de la Balance des Paiements au Siège de la BCEAO, à Dakar;

1992 -1993 : Directeur de l'Agence Auxiliaire de la BCEAO, à Man (Côte d`Ivoire) ;

1988 - 1992 : Directeur de l'Agence auxiliaire de la BCEAO à San-Pedro (Côte d`Ivoire) ;

1979 - 1988 : Chef de la Section Balances des Paiements, à l'Agence Principale de la BCEAO, à Abidjan;

1976-1979:Intégration à la BCEAO, Chef de Section au Service Administratif et Financier de l`Agence Principale, à Abidjan;

1974 -1976 : Stagiaire Cadre Supérieur au Centre de Formation de la BCEAO à Abidjan.

2- Promotion promotionnelle

2003: Nomination au grade de Directeur;

1998: Nomination au grade de Directeur Adjoint 2ème classe;

1990: Nomination au grade de Directeur Adjoint 1ère classe;

1978: Nomination au grade de Sous-Directeur ;

1976: Cadre Supérieur, Economiste Principal;

1974: Stagiaire Cadre Supérieur au Centre de Formation de la BCEAO, à l`issue d`un concours.

3/ Expériences professionnelles

1993 - 1998 : Participation aux séminaires annuels pour la détermination
du Concours Global de la BCEAO au financement des économies des
pays de l`UMOA (Union Monétaire Ouest- Africaine) ;

1997: Superviseur, au Siège de la BCEAO, à Dakar de l`informatisation
de l`élaboration de la Balance des paiements des Etats de l`UMOA ;

1996: Superviseur, au Siège de la BCEAO, du séminaire de formation des
spécialistes de la Balance des Paiements des pays de l`UMOA ;

1996: Chef de la Mission pour la résorption du retard dans
l`élaboration des Balances des Paiements des pays de l`UMOA. Chef de la
mission d`assistance technique dans les pays de l`UMOA;

1994: Organisateur et superviseur du séminaire pour la mise en œuvre de
la 5ème édition de la Balance des paiements publiée par le FMI.

4 - 1 Autres expériences

2002: Coordonnateur du Séminaire de réflexion sur le développement économique et social du Département de Gagnoa (RCI) ;

1989-1990 : Vice-président de la Délégation Spéciale (Conseil Municipal) de la Commune de San-Pedro (C 1) ;

1977 - 1982 : Professeur de techniques bancaires au Centre de Formation Bancaire du CIFPB, à Abidjan.

5 - 1 Formation post universitaire

1987: Stage pratique à la Direction de la Balance des Paiements à la
Banque de France. Expert en élaboration des comptes extérieurs;

1978: Formation à l`élaboration et à l`analyse de la Balance des paiements au FMI;

1976: Diplômé du Centre de Formation de la BCEAO ;

1974 -1976 : Entré sur concours au Centre de Formation Professionnelle de la BCEAO, à Abidjan.

6 - Cycles scolaire et universitaire

1979: Diplôme d`Etudes Approfondies (DEA) en économie monétaire, à l`Université d`Abidjan;

1974: Maîtrise en Sciences Economiques, à l`Université d`Abidjan;

1969: Baccalauréat, Série A, au Lycée Classique d`Abidjan;

1966: Brevet d`Etudes du Premier Cycle, au Collège Catholique de Gagnoa.

Certifié sincère.

http://www.abidjan.net/qui/photosAutres/Dakoury.jpg" border="0">
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Message par Eburneenne 3 » août 14, 17 9:41 am

PAUL ANTOINE BOHOUN BOUABRE, AUTEUR DU BUDGET SECURISE

Né le 9 février 1957 à Saioua, dans le département d’Issia.Celui qu’on appelle dans sa&nbsp; jeunesse «Petit Paul» a toute sa vie durant gardé un souvenir attendri
de ces années d’éveil, où lui, l’enfant du Centre-Ouest, faisait son cycle secondaire à Bouaké, dans le centre du pays. Avant de rejoindre l’université nationale de Côte d’Ivoire, où il obtint une maîtrise en Sciences économiques. Puis l’université de Clermont-Ferrand, en France, où il décrocha son diplôme d’études approfondies (DEA) en 1982 puis son doctorat en Economie du développement en 1985.
Commebeaucoup de jeunes Ivoiriens de sa génération, celle d’avant les ajustements structurels et des blocages prolongés des salaires, c’est tout naturellement qu’il rentra au pays et devint assistant, maître-assistant et chargé de cours dans les universités de Cocody et de Bouaké et à l’Ecole nationale d’administration.

Chercheur passionné, il etait consultant auprès du programme des nations-unies pour le développement (PNUD) et de la banque africaine de développement, il
co-fonda le Groupe de Recherche en Industrie et Développement d’Abidjan
(GERIDA).
L'auteur du «budget sécurisé» puis du «budget de sauvegarde»
Mais, l’appel de la politique etait le plus fort, dans un milieu universitaire qui remettait en cause le pouvoir absolu d'Houphouet dès le début des années 1980 et qui bouillonnait littéralement depuis le retour au multipartisme en 1990. Il se fit connaître dans le sillage de son ami et «jumeau», Mamadou Koulibaly, dont il fut le directeur de cabinet quand il devint, sous la transition militaire, ministre du Budget puis de l’Economie et des Finances. Au sein du premier gouvernement constitué par Pascal Affi N’Guessan après l’élection du président Laurent Gbagbo, Bohoun fut nommé ministre du Commerce et de l’Industrie. Puis, le fils
de Saouïa devient grand argentier.
Pendant son séjour au ministère de l’Economie et des Finances, Paul Antoine
Bohoun Bouabré alla de défi en défi.

Comment réussir à remplir toutes les obligations de l’Etat après une transition militaire chaotique et sans l’aide des bailleurs de fonds, qui traînerent des pieds pour revenir ???


Bouabré mis sur pied le concept de «budget sécurisé», s’appuyant uniquement sur des ressources internes qui augmenterent grâce aux réformes des régies
financières de l’Etat, dont les patrons etaient recrutés par appel d’offres.

Après le déclenchement de la rébellion armée, qui déstructura l’économie et priva le pays de plus de la moitié de son territoire, Bohoun mit en place le «budget de sauvegarde».Il parvint à payer les salaires et les charges de l’Etat alors que la rébellion et ses alliés étrangers ne donnerent pas trois mois au régime Gbagbo pour arriver à la case «banqueroute».

Paul Antoine Bohoun Bouabré quitta le ministère de l’Economie et des Finances en décembre 2005. Charles Konan Banny, le nouveau premier ministre, fit pression pour un grand nombre de dignitaires politiques de la sous-région s’opposant à sa désignation par le président Laurent Gbagbo comme gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), en raison de leur proximité qui les irritait manifestement.
Quand il atterrit au ministère d’Etat, ministère du Plan et du Développement,
Bohoun Bouabré ne chôma pas. Il s’investit dans la rédaction du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), et investit sa fonction de Gouverneur de la Banque africaine de développement (BAD) pour le compte de la Côte d’Ivoire. En 2009-2010, il fut même le président du conseil des gouverneurs de la BAD. Il organisa de main de maître les 45èmes Assemblées de la BAD à Abidjan, et plaideasans relâche pour le retour de l’institution à Abidjan.
Révéler à la nation des jeunes talents
Au-delà d’un parcours, Paul Antoine Bohoun Bouabré, c’était aussi un style. Peu
porté sur les effets de manche et les propos à l’emporte-pièce, il se voyait en rassembleur et en détecteur de talents. Il s’est ainsi fait fort de ramener «à la maison FPI» des personnes en rupture de ban comme le journaliste Léonard Guédé Pépé dit «James Cenach», exclu pour avoir viré au RDR. «Charles Diby Koffi et Gnamien Konan lui doivent beaucoup», révèla un cadre du monde de la finance. Qui note également que Bohoun a promu de nombreux jeunes au ministère du Plan et du Développement, et recevait avec un intérêt passionné, quand il était à l’étranger, ses jeunes compatriotes qui se distinguaient par leur
talent. Bohoun est allé plus loin en mettant en place et en présidant la Fondation
des Amis de l’Excellence (AMEX). Qui a, pendant de nombreuses années, regroupé les meilleurs élèves en mathématiques et en littérature des collèges publics (classe de troisième) pour les faire se connaître, améliorer leur niveau, participer aux olympiades africaines et mondiales de mathématiques et de français, et obtenir des inscriptions dans les meilleures classes préparatoires françaises, en vue d’entrer dans les meilleures écoles d’ingénieurs du monde. S’il a réussi son pari avec les premières générations, déjà sur la voie d’une insertion professionnelle par la «voie royale», il n’a pas eu le temps de consolider ce qu’il
considérait comme un des engagements fondamentaux de sa vie.
Cité par des articles de presse sans la moindre preuve dans l’affaire de la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, accusé de manière fantaisiste de crimes imaginaires dans le cadre de la guerre post-électorale alors qu’il n’était ni membre du gouvernement, ni en première ligne dans l’appareil de résistance, il a souffert en silence. Mu par une grande admiration pour le président Laurent Gbagbo, il a sans doute beaucoup souffert du 11 avril 2011 et de son cortège d’humiliations. L’épreuve morale s’est ainsi greffée au calvaire
médical. Un calvaire qui est désormais derrière lui. Un patriote ivoirien a expiré en exil, éloigné de la terre qui l’a vu naître par une sadique «justice des vainqueurs».
http://regardscroises.ivoire-blog.com/m ... 679197.jpg" id="media-44707" alt="BOHOUN BOUABRE.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;">

Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!



Eburneenne 3
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Message par Eburneenne 3 » août 14, 17 9:56 am

Eve le rebelle sanguinaire a pondu: Reponse à Son Excellence Eburneenne 3:

et que les Bhetes etaient des faineants bons a rien si ce n'est que danser et etre bien mis

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C'est très exact, tu peux éditer en rajoutant en buvant de la bière et du koutoukou sous les manguiers assis sur des bancs. C'est ça leurs travails !

Mais comme à ton habitude rien à voir avec le sujet que tu essaie de gâter avec du hors sujet le Pom Pom Girl en jupette allias FDL assez fou pour croire que tu vas changer le monde avec TON ordinateur et TES photos et vidéos volées.

Pour TOI le mythomane psychopathe en jupette allias FDL cité au dessus Arrow le sujet n'est pas Gbagbo mais un différent entre Bêtés sur la commune de Daloa.''

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Le peuple Bhete est un peuple paisible, intelligent, fier et qui lutte pour la souverainete de leur pays sans armes, different des rebelles saheliens buveurs de sang humain que vous etes, qui deifiez les leucodermes et etes prets a verser le sang d'autres Africains pour faire plaisir a vos maitres colons.

UN GENDARME IVOIRIEN ÉGORGÉ COMME UN MOUTON SOUS LES YEUX DU REBELLE SAHELIEN SHÉRIF OUSMANE ET DES TERRORISTES FRANÇAIS


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Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!



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