Le Zozoto Pom Pom Girl du dictateur qui est à la CPI .......tu as fais 50 pages sur Donald en vantant ses mérites .... ne te défile pas .... le sujet n'est pas la Côte d'Ivoire .... si tu veux parler d'ALASSANE ouvre un sujet
Conflits d'intérêts, collusion avec la Russie, détournement de fonds… Plusieurs enquêtes visent Donald Trump et son entourage. Le JDD fait le point.
© Reuters Conflits d'intérêts, collusion avec la Russie, détournement de fonds… Plusieurs enquêtes visent Donald Trump et son entourage. Le JDD fait le point.
Donald Trump est un habitué de la justice américaine. Selon le décompte du quotidien USA Today, le président des Etats-Unis a connu, en trente ans, au moins 4.095 poursuites judiciaires. La tendance s'est poursuivie depuis son arrivée au pouvoir. De l'intervention russe dans la campagne présidentielle aux activités de la fondation de son fils en passant par les soupçons de conflits d'intérêts : Donald Trump et son entourage font l'objet de plusieurs enquêtes, qui pourraient avoir de lourdes conséquences pour le milliardaire.
L'ingérence russe dans la campagne présidentielle
Depuis plus d'un an, les services de renseignement enquêtent sur une potentielle collusion entre le gouvernement russe et l'équipe de campagne de Donald Trump pendant la campagne pour l'élection américaine de 2016. Le Washington Post a révélé que le président américain était désormais directement visé par cette investigation, en plus de plusieurs personnes de son entourage.
Le procureur spécial nommé mi-mai pour mener ces recherches, Robert Mueller, s'intéresse aussi aux pratiques financières de proches de Donald Trump, qui pourraient être liées à l'intervention russe pendant la campagne présidentielle.
L'ancien conseiller qui a démissionné pour avoir menti
L'affaire a déjà fait une première victime, en la personne de Michael Flynn, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump. Le général a été poussé à la démission le 14 février, pour avoir menti au vice-président américain sur des contacts répétés avec l'ambassadeur de Russie à Washington, alors même que l'administration Obama imposait des sanctions contre Moscou pour son intervention supposée dans la campagne. Il a depuis proposé à la police fédérale américaine (FBI) et aux parlementaires enquêtant sur l'ingérence russe d'être entendu, en échange d'une immunité.
Le gendre qui voulait communiquer secrètement avec la Russie
Jared Kushner, le gendre du président, est aussi un des suspects. Conseiller de Donald Trump, il aurait demandé, lors d'une rencontre avec l'ambassadeur russe à la Trump Tower de New York début décembre, que soit établi un canal secret de communication avec le Kremlin. Une réunion à laquelle avait assisté… Michael Flynn. Le mari d'Ivanka Trump, devenu conseiller en affaires étrangères du président, est aussi dans le viseur des enquêteurs pour une rencontre avec le président de la banque publique russe, Vnesheconombank, sous le coup de sanctions des Etats-Unis depuis 2014 et l'intervention en Ukraine.
Le ministre de la Justice potentiellement juge et partie
Selon la presse américaine, le ministre de la Justice, Jeff Sessions, aurait proposé à plusieurs reprises sa démission pour éviter d'être juge et partie. Il s'est aussi récusé de cette enquête en mars. Et pour cause : Jeff Sessions fait partie des personnalités suspectées d'avoir été en contact avec le Kremlin au moment où la campagne présidentielle d'Hillary Clinton, alors concurrente démocrate de Donald Trump, était victime d'un piratage informatique massif, suivi d'une fuite d'e-mails de ses équipes.
L'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, pourrait aussi être visé par cette enquête.
Les soupçons d'entrave à la justice
Cette menace vient principalement du témoignage de James Comey, l'ancien directeur du FBI, limogé avec fracas par Donald Trump en mai. Entendu début juin par le Sénat, l'ex-grand policier, sans assumer la qualification "d'entrave à la justice" - qui avait, par le passé, entraîné des procédures de destitution contre deux anciens présidents américains, Bill Clinton et Richard Nixon - s'est dit certain d'avoir été démis de ses fonctions à cause de son enquête sur l'ingérence russe. Il a rapporté plusieurs demandes du président américain de "lâcher [Michael] Flynn", son ancien conseiller.
Le Washington Post a aussi révélé que ces soupçons d'obstruction à la justice ne concernait plus uniquement le volet "Michael Flynn", mais l'enquête sur l'ingérence russe dans son ensemble.
De possibles conflits d'intérêts avec ses activités privées
Les procureurs de deux Etats américains, le Maryland et le District of Columbia, accusent Donald Trump d'avoir accepté des paiements de gouvernements étrangers via son empire immobilier. Ils ont annoncé qu'ils entamaient des poursuites à son encontre. La Constitution américaine interdit à toute personne occupant une fonction publique d'"accepter cadeau, émoluments, fonction ou titre de quelque sorte que ce soit d'un roi, prince, ou d'un Etat étranger" sans accord du Congrès. Le président a toujours toutes ses parts dans la Trump Organization, et les deux procureurs ont nommé dix pays dont il aurait tiré profit depuis son entrée en fonction. 196 membres du Congrès ont annoncé poursuivre le président.
Les deux procureurs généraux estiment aussi que la position de Donald Trump provoque une concurrence déloyale en faveur du Trump International Hotel, ouvert l'an dernier par le magnat, près de la Maison-Blanche.
Les plaignants ont estimé qu'un procès pourrait obliger le président à révéler ses déclarations de revenus, ce qu'il a toujours refusé.
La fondation d'Eric Trump soupçonnée d'enrichir son père
Les activités du fils du président des Etats-Unis sont examinées de très près par le procureur de l'Etat de New York : une partie des fonds levés par la fondation d'Eric Trump pourraient avoir alimenté les caisses du groupe de Donald Trump.
Tous les ans, la fondation, fondée en 2007 pour financer des recherches sur le cancer des enfants, organise un tournoi de golf sur l'un des parcours appartenant au groupe privé du président, le Trump National Golf Club. La mise à disposition de ces équipements est facturée par la Trump Organization depuis 2010, selon le magazine Forbes. Une facture qui est grimpée jusqu'à 322.000 dollars en 2015, alors qu'Eric Trump assure que l'organisation du tournoi coûtait autour de 100.000 dollars. Quelle a été la destination des 200.000 dollars restants? L'enquête du procureur de New York devra le déterminer.
Eric Trump avait pourtant pris ses précautions : pour éviter tout conflit d'intérêt, il avait mis en sommeil, selon lui, sa fondation après l'élection de son père.
Donald Trump devra aussi faire face aux accusations d'agressions sexuelles. Plusieurs potentielles victimes, qui avaient porté plainte avant l'arrivée du président au pouvoir, avaient assuré qu'elle n'arrêteraient pas leur combat judiciaire avec l'élection de Donald Trump.
Ne fait pas diversion le Zozoto, si les Bêtés ont la mémoire courte sur ton Topic de 50 pages sur Trump, pas moi