Je commence à penser comme toi au
regard de la déposition de professeur Néerlandais, Atte Kloosterman. J’ai l’impression
aussi que dame gbofloto joue dans notre camp.
Aller sortir un professeur
néerlandais qui se nomme de surcroit Atté pour dire que toute la clique de l’onu et la France ment, c’est faire fort pour
disculper le président Gbagbo.
Mais attendons de voir
si l’onu ne récuse pas l’expert pour similitude avec les Abbeys de Côte d’Ivoire.
Car un Néerlandais qu’on appelle Atté. C’est un proche de Gbagbo
MF
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Scandale tuerie des 7 femmes d'Abobo/ L'expert de la CPI
conclut à du faux: « La tache sur le tee shirt d'une des victimes n’est pas du
sang ».« Tous les tests étaient négatifs »
Publié le Mardi 30 Mai 2017.
Par Ivoirebusiness - Scandale tuerie des 7 femmes d'Abobo.
L'expert de la CPI conclut à du faux « La tache sur le tee shirt d'une des
victimes n’est pas du sang ».« Tous les tests étaient négatifs ».« Les présumés
parents pas de lien avec les victimes ». « Pas d’ADN extrait sur le t-shirt ».
Atte
Kloosterman, l’expert dont le rapport interroge…
Procès Gbagbo-Blé Goudé à la CPI : l’expertise médico-légale
qui mène vers l’hypothèse de “preuves” fabriquées,
Le long et (volontairement) lassant procès de l’ancien
président ivoirien Laurent Gbagbo et de celui qui fut son dernier ministre de
la Jeunesse, Charles Blé Goudé, a connu un moment assez important ce lundi 29
mai 2017. Le témoignage d’un homme, Atte Kloosterman, Néerlandais, scientifique
médico-légal et expert en ADN, a créé une agitation certaine sur les réseaux
sociaux. Au coeur des discussions enflammées, un tee-shirt censé avoir
appartenu à une des victimes de la “marche des femmes” d’Abobo, organisée le 3
mars 2011, et au bout de laquelle sept manifestantes seraient mortes. Rappelons
que la “marche d’Abobo” et les images de femmes visiblement massacrées par
l’armée loyaliste ivoirienne de l’époque a accéléré le processus de
marginalisation internationale de Laurent Gbagbo et facilité l’adoption d’une
résolution onusienne sous le manteau de laquelle la France officielle est
entrée en guerre au bénéfice de son rival, Alassane Ouattara.
Les “mortes d’Abobo” ont fait l’objet dès le commencement
d’une forte controverse. Certains Ivoiriens considèrent la vidéo qui, très
rapidement, a été postée sur Youtube dans le but de montrer au monde entier le
“crime” des forces de défense et de sécurité, loyales à Gbagbo, comme une
“preuve absolue”, d’autres comme un “montage”. Entre les deux, des observateurs
estiment qu’elle prouve que des femmes sont mortes, mais que rien n’indique clairement
qui les a tuées, dans un environnement chaotique où plusieurs groupes armés
informels pullulaient et où certains manifestants “pacifiques” étaient armés.
Atte Kloosterman a, entre autres éléments, analysé un
tee-shirt censé avoir appartenu à une des “mortes d’Abobo”. Et ce qu’il a
trouvé est particulièrement troublant. “Nous avons fait des tests pour
déterminer s’il y avait des traces de sang. Nous avons vu des taches suspectes
sur le t-shirt, et nous avons donc effectué des tests pour déterminer si
c’était du sang, et tous les tests étaient négatifs”. Engendré sans doute par
une boutade liée à cette tache qui ressemble au sang d’une victime tuée par
balle mais ne l’est pas, un gros buzz déformé a parcouru la Toile : il
s’agissait de sang de boeuf et non de sang humain, aurait affirmé l’expert. La
rumeur a été d’autant plus virale qu’elle allait dans le sens de la thèse de la
“fausse tuerie”, de la mise en scène médiatique, de la scène de théâtre jouée
par des acteurs et filmée par un manipulateur jouant au cameraman amateur pour
mieux frapper les esprits.
Bien entendu, il ne s’agit pas de sang de boeuf, mais le
mystère sur ce tee-shirt demeure. “Une personne qui porte un t-shirt, on
s’attend à ce qu’il y ait des traces d’ADN sur son propre t-shirt. Nous avons
donc sécurisé l’objet en question et nous n’avons pas pu extraire d’ADN sur ces
portions du t-shirt à des fins d’analyse ADN”, s’est en quelque sorte étonné
l’expert. D’autant plus qu’un de ses collègues a noté que “l’état du t-shirt
est impeccable, surtout à la lumière du fait qu’il a été enterré il y a de
nombreuses années. (…) L’état du t-shirt exclut toute usure ou déchirure.”
On résume. Nous sommes en présence d’un tee-shirt qui porte
des traces qui ressemblent à du sang sans être du sang. Un tee-shirt censé
avoir séjourné des années dans une fosse commune mais qui n’a pas été altéré.
Faut-il être un adepte de la théorie du complot pour s’interroger avec gravité
sur ceux qui, à Abidjan, au sein du régime Ouattara, ont fourni ce qui a tout l’air
d’une fausse preuve au bureau du procureur auprès de la CPI, lequel a transmis
cet élément au Netherlands Forensic Institute (NFI) ?
La question se pose d’autant plus que Atte Kloosterman a
aussi analysé les restes de quinze personnes trouvées, on l’imagine, dans la
même fosse commune. “12 sur les 15 victimes présumées ne correspondaient pas
(…) à des parents biologiques de disparus” (suite à la “tuerie d’Abobo”),
a-t-on appris. Forcément, ça interpelle. En effet, selon un article de Nord-Sud
(quotidien cher à Guillaume Soro), six des sept tuées reposeraient dans le même
espace au cimetière d’Abobo-Baoulé (
http://news.abidjan.net/h/403542.html).
Pourquoi n’en retrouve-t-on que trois ?
Plus profondément, qu’est-ce qui établit formellement
l’identité des cadavres présentés comme ceux des “femmes d’Abobo”, voire celle
de leurs parents présumés, dont l’ADN a également été étudié ?
Le cheminement des échantillons étudiés d’Abidjan jusqu’à La
Haye est obscur. Le mystère est d’autant plus grand alors que l’avocat Ange
Rodrigue Dadjé vient de faire des révélations, preuve à l’appui : le professeur
Hélène Yapo Etté, médecin légiste auprès de la Cour d’appel d’Abidjan, saisie
par les procureurs Raymond Tchimou (sous Gbagbo) et Simplice Koffi Kouadio
(sous Ouattara) n’a jamais eu accès aux dépouilles des mortes d’Abobo, y
compris après le lancement, en 2014, d’une commission rogatoire destinée à en
savoir plus.
Manifestement, une administration parallèle en Côte d’Ivoire
fournit à la Cour pénale internationale des éléments douteux qu’elle camoufle à
la justice nationale.
Voilà ce que l’on sait à l’issue de la folle journée du 29
mai 2017.
Par Théophile Kouamouo
Quand on te qualifie de bon, ce n’est pas parce qu’on ne voit pas tes fautes. On ferme simplement les yeux pour t’aider à grimper