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Oh honte a la France, pays soi-disant des droits de l'homme

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Message par Eburneenne 3 » mars 25, 17 2:06 am

Les dirigeants francais ont toujours utilise les memes methodes invariables en Afrique. De De Gaulle a Hollande, ils se sont toujours sentis en territoire conquis. Cette video du 11 janvier 1978 sur la venue de Valerie Giscard d'estaing en Cote d'Ivoire qui met en exergue ce lien malefique qui lie les dirigeants francais a leurs pantins africains, prendre leur malettes d'argent et donner des consignes clairs a leurs  sous/prefet africains, comme ce fut le cas avec Houphouet Boigny impose aux Ivoiriens, tout comme  c'est le cas avec le Burkinabe DAO rebelle 1er volmentu. Seulement que ces dirigeants francais ont oublie que nous ne sommes plus en 1978 mais bel et bien au XXI eme siecle. Ce qui a marche en 1960, ne marchera plus jamais car il y a une generation consciente qui a vu le jour en Afrique.https://player.ina.fr/player/embed/CAA7 ... c21/wide/1" frameborder="0" height="100%" width="100%">
Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!



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Re:Oh honte a la France, pays soi-disant des droits de l'hom

Message par Eburneenne 3 » mars 26, 17 2:09 am

Les Ivoiriens ne sont plus dupes, pour mémoire, sous prétexte de faire respecter le cessez-le-feu du 27 février 2004 décidé par une résolution du machin onu, l'armée française s'est attelée à préparer le feu contre la Côte d'Ivoire par la résolution 1675 de 2011,sous prétexte de ''protéger les civils'' contre les armes lourdes, c'est plutot le génocide du peuple Wè à l'arme lourde qui a ete execute. La France d'Hollande se donne un autre prétexte: Il s'agit de renforcer la base d'Abidjan pour lutter contre le terrorisme dans la sous-région alors que le Nigeria qui fait fasse au terrorisme est le pays idéal de la sous-région pour disposer des moyens de lutte contre ce fléau.  Jamais deux sans trois, je reste convaincue qu'il s'agit d'armer le régime dramanien qui se fera un malin plaisir d'assimiler opposition et terrorisme. S'opposer pacifiquement est devenu, pour les démocrates installés par des bombes françaises et onusiennes, un crime contre l'ordre public.Les dirigeants francais ont toujours vu l'Afrique comme  une terre conquise. De De Gaulle a Hollande, les methodes n'ont aucunement change.

Le maitre colon et son esclave, negre de service DAO rebelle 1er volmentu
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Dernière modification par Eburneenne 3 le mars 26, 17 2:54 am, modifié 1 fois.
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Message par Eburneenne 3 » mars 26, 17 3:07 am

Apres le bombardement de la Cote d'Ivoire a l'arme lourde par la coalition franco-onusienne pour installer leur pantin DAO rebelle 1er volmentu, voici le communique que le nabot a juge bon de pondre pensant avoir affaire a des neuneus lors de sa visite pour la travestiture de leur negre de service DAO volmentu.

Nicolas Sarkozy " La délégation que j'ai l'honneur de diriger est heureuse de se retrouver dans une Côte d’Ivoire qui après avoir tellement souffert est à nouveau un exemple car, elle a à sa tête un grand dirigeant qui vit la réconciliation, qui pense réconciliation et qui organise la réconciliation."https://www.facebook.com/plugins/post.p ... ;width=500" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" frameborder="0" height="548" width="500">
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Message par Eburneenne 3 » mars 28, 17 4:11 am

Digne peuple de Cote d'Ivoire, combattants Africains,si vous voyez ce sigle ou êtes croisés par quelqu'un de cette fondation de soit-disant defense de la democratie, attention!!! Attention!!! Attention!!! C'est le nabot Sarkozy, un certain Squarcini et la bande USA qui va avec, ce sont ces sangsues occidentales qui sont cachees derriere ce sigle pour vouloir encore une fois endormir les Africains apres la pagaille qu'ils ont semee en Cote d'Ivoire. Vigilance et prudence!!!


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Message par Eburneenne 3 » mars 31, 17 1:55 am

Ooooooooooooh honte a la petite France et a ses dirigeants, des bandits de grands chemins en col blanc.https://www.facebook.com/plugins/post.p ... ;width=500" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" frameborder="0" height="502" width="500">
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Re:Oh honte a la France, pays soi-disant des droits de l'hom

Message par Eburneenne 3 » avr. 02, 17 7:45 pm

Robert Bourgi : "J'ai vu Chirac et Villepin compter les billets"
L’avocat Robert Bourgi, successeur de Jacques Foccart, révèle vingt-cinq ans de pratiques occultes sous Chirac. Pour la première fois, un homme avoue des financements occultes en provenance d’Afrique.

Pourquoi prendre la parole aujourd’hui?
Avant toute chose, je veux dire que je parle en mon nom personnel, je ne suis mandaté par personne. Pierre Péan, que je connais depuis vingt ans, est venu me voir pour son enquête sur Alexandre Djouhri et, de fil en aiguille, nous avons un peu parlé de quelqu’un que je connais bien, Dominique de Villepin. Depuis quelques jours, j’observe, je lis et j’entends les commentaires de ce dernier sur l’enquête de Pierre Péan. Trop, c’est trop. À 66 ans, j’en ai assez des donneurs de leçon et des leçons de morale… J’ai décidé de jeter à terre ma tunique de Nessus, cet habit qui me porte malheur et que je n’ai jamais mérité.

Dans le livre de Pierre Péan, vous racontez comment Villepin vous a déçu…
J’ai travaillé avec Dominique pendant des années. Nous avons été très proches, comme on peut être proche d’un ami, de quelqu’un que l’on connaît intimement. Et puis, fin 2005, brutalement, il m’a chassé. Oui, il m’a déçu. N’est pas De Gaulle qui veut, l’entendre donner des leçons, lui que je connais de l’intérieur, m’exaspère.
À quand remonte votre première rencontre?
En mars 1997, le jour de l’enterrement de mon maître, Jacques Foccart, Dominique de Villepin m’appelle et me dit qu’il m’attend le soir même dans son bureau. Ce soir-là, à l’Elysée, il y a Jacques Chirac. Le président me demande de reprendre le flambeau avec  Villepin… Et souhaite que je l’initie à ce que nous faisions avec le "doyen", comme j’appelais Foccart.

C’est-à-dire?
Pendant trente ans, Jacques Foccart a été en charge, entre autres choses, des transferts de fonds entre les chefs d’etat africains et Jacques Chirac. Moi-même, j’ai participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac, en personne, à la mairie de Paris. «Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs»
Directement?
Oui, bien sûr. C’était toujours le soir. "Il y a du lourd?" demandait Chirac quand j’entrais dans le bureau. Il m’installait sur un des grands fauteuils bleus et me proposait toujours une bière. Moi qui n’aime pas la bière, je m’y suis mis. Il prenait le sac et se dirigeait vers le meuble vitré au fond de son bureau et rangeait lui-même les liasses. Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs. Cela pouvait aller jusqu’à 15 millions. Je me souviens de la première remise de fonds en présence de Villepin. L’argent venait du maréchal Mobutu, président du
Zaïre. C’était en 1995. Il m’avait confié 10 millions de francs que Jacques Foccart est allé remettre à Chirac. En rentrant, le "doyen" m’avait dit que cela s’était passé "en présence de Villepinte", c’est comme cela qu’il appelait Villepin. Foccart ne l’a jamais apprécié… Et c’était réciproque.

Pourquoi?
En 1995, Juppé et Villepin se sont opposés à ce que Foccart occupe le bureau du 2, rue de l’Élysée, qui était son bureau mythique du temps de De Gaulle et Pompidou. Le "doyen" en avait été très amer. Il avait continué à apporter les fonds, mais il avait été humilié.
À combien évaluez-vous les remises d’argent de Foccart venant d’Afrique?
Incalculable! À ma connaissance, il n’y avait pas de comptabilité. Plusieurs dizaines de millions de francs par an. Davantage pendant les périodes électorales.

Jacques Chirac, accusé par Jean- Claude Méry dans sa fameuse cassette d’avoir vu une remise de 5 millions de francs, a toujours démenti tout
cela…
Je sais ce que je dis. Je sais ce que j’ai fait.
«À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre»

Que faites-vous donc à partir de 1997, à la mort de Foccart, avec Dominique de Villepin?
Je l’ai présenté aux chefs d’etat africains. Au début, ils se sont étonnés de devoir traiter avec Villepin, qui avait déjà son discours officiel  sur la "moralisation"… Je leur ai dit que c’était une décision du "grand", autrement dit de Chirac. Je dois dire que Villepin s’y est bien pris avec eux. Que le courant est bien passé. Il a su y faire… Il m’appelait "camarade" et s’est mis à m’offrir du whisky pur malt de
1963.
Et les remises de valises ont continué?
Elles n’ont jamais cessé. À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre". Il s’est même inquiété. C’est sa nature d’être méfiant. Je devais me présenter à l’Élysée sous le nom de
"M. Chambertin", une de ses trouvailles. Pas question de laisser de traces de mon nom, par mon intermédiaire, et dans son bureau, cinq chefs d’État africains, Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002.
Alors que ces fonds en liquide ne figurent sur aucun compte officiel, que les fonds secrets avaient été supprimés par Lionel Jospin, que l’affaire Elf avait mis en lumière les fortunes occultes des chefs d’etat africains…
C’est l’exacte vérité. Un exemple qui ne s’invente pas, celui des djembés (des tambours africains). Un soir, j’étais à Ouagadougou avec le président Blaise Compaoré. Je devais ramener pour Chirac et Villepin,3 millions de dollars. Compaoré a eu l’idée, "connaissant Villepin comme un homme de l’art", a-t-il dit, de cacher l’argent dans quatre djembés. Une fois à Paris, je les ai chargés
dans ma voiture jusqu’à l’Élysée. C’est la seule fois où j’ai pu me garer dans la cour d’honneur! C’était un dimanche soir et je suis venu avec un émissaire burkinabais, Salif Diallo, alors ministre de l’Agriculture. Je revois Villepin, sa secrétaire, Nadine Izard, qui était dans toutes les confidences, prendre chacun un djembé, devant les gendarmes de faction… Les tams-tams étaient bourrés de dollars. Une fois dans son bureau, Villepin a dit : "Blaise déconne, c’est encore des petites coupures!"
«Lors des grandes remises de fonds, j’étais attendu comme le père noël»

Comment écoulait-il ces fonds? Pierre Péan a demandé à Éric Woerth, trésorier de la campagne de 2002, qui n’a jamais eu vent de ces espèces…
Je ne sais pas ce que Chirac et Villepin en faisaient. C’est leur problème.
Vous dites que Laurent Gbagbo aussi a financé la campagne de Jacques Chirac en 2002…
Oui, il m’avait demandé combien donnait Omar Bongo, et j’avais dit 3 millions de dollars. Laurent Gbagbo m’a dit : "On donnera pareil alors." Il est venu à Paris avec l’argent. Nous nous sommes retrouvés dans sa suite du Plaza Athénée. Nous ne savions pas où mettre les billets. J’ai eu l’idée de les emballer dans une affiche publicitaire d’Austin Cooper. Et je suis allé remettre le tout à Villepin, à l’Élysée, en compagnie d’Eugène Allou, alors directeur du protocole de Laurent Gbagbo. Devant nous, Villepin a soigneusement déplié l’affiche avant de prendre les billets. Quand on sait comment le même Villepin a ensuite traité Gbagbo,
cela peut donner à réfléchir…
Jacques Chirac était-il au courant de toutes les remises d’espèces?
Bien sûr, tant que Villepin était en poste à l’Élysée. Lors des grandes remises de fonds, j’étais attendu comme le père noël. En général, un déjeuner était organisé avec Jacques Chirac pour le donateur africain, et ensuite, la remise de fonds avait lieu dans le bureau du secrétaire général. Une fois, j’étais en retard. Bongo, qui m’appelait "fiston" et que j’appelais "papa", m’avait demandé de passer à 14h 45. Nadine, la secrétaire de Villepin, est venue me chercher en bas et m’a fait passer par les sous-sols de l’Élysée. J’avais un gros sac de sport contenant
l’argent et qui me faisait mal au dos tellement il était lourd. Bongo et Chirac étaient confortablement assis dans le bureau du secrétaire général de l’Élysée. Je les ai salués, et je suis allé placer le sac derrière le canapé. Tout le monde savait ce qu’il contenait. Ce jour-là, j’ai pensé au général, et j’ai eu honte. «Dominique est quelqu’un de double»
Après la réélection de 2002, Villepin a quitté l’Élysée pour le ministère des Affaires étrangères. Avec qui traitiez-vous?
Toujours avec lui. Cela a continué quand il est passé au Quai d’Orsay, à l’intérieur, et aussi quand il était à Matignon,  Place Beauvau, un nouveau "donateur", le président de Guinée équatoriale Obiang NGuéma, a voulu participer. J’ai organisé un déjeuner au ministère de l’intérieur, en présence du président sénégalais Abdoulaye Wade et son fils Karim, au cours duquel Obiang NGuéma a remis à Villepin une mallette contenant un million et demi d’euros. Parfois, Dominique sortait directement l’argent devant nous, même si je venais accompagné d’un Africain, et, sans gêne, il rangeait les liasses dans ses tiroirs. Pour l’anecdote, je lui laissais parfois la mallette sans qu’il l’ouvre en lui donnant le code de la serrure… Une autre fois, lorsqu’il était à Matignon, Villepin s’impatientait parce que l’ambassadeur du Gabon était en retard. Il est
finalement arrivé tout essoufflé avec un sac contenant 2 millions d’euros. "C’est lourd", disait-il… en frôlant l’infarctus.

À cette époque, en pleine affaire Clearstream, Dominique de Villepin a
toujours évoqué les consignes présidentielles de "moralisation de la
vie publique"…
Oui, en public, il a toujours eu ce discours.Dominique est quelqu’un de double. Un individu à deux faces. Pendant toute la période Clearstream, à plusieurs reprises, il était euphorique."On va bourrer le nabot", disait-il en parlant de Nicolas Sarkozy. Il était certain, pendant des mois, que l’affaire Clearstream allait tuer politiquement son rival. Au total, après qu’il eut quitté l’Élysée, j’estime avoir remis à Villepin, en direct, une dizaine de millions de dollars. Et, outre cet argent liquide, je lui ai remis des "cadeaux"…
Quel genre?
Je me souviens d’un bâton du maréchal d’empire, qui lui avait été offert par Mobutu. Bongo et Gbagbo lui ont aussi offert de superbes masques africains. Bongo lui a offert des livres rares, des manuscrits de Napoléon… Chirac a reçu des cadeaux splendides, aussi. Je me souviens d’une montre Piaget offerte par Bongo, qui devait réunir environ deux cents diamants. Un objet splendide, mais difficilement portable en France…

Comment savez-vous cela?
J’avais accès au gestionnaire du compte parisien d’Omar Bongo, et il m’est arrivé d’aider certaines personnes proches de Dominique, qui en avaient besoin. Avec "papa", nous avions un code: entre nous, nous appelions Villepin "Mamadou", parce qu’autrefois un secrétaire général du président gabonais se prénommait ainsi. Il me suffisait de dire : "Papa, ''Mamadou'' a besoin de quelque
chose." Et Omar Bongo me disait de faire le nécessaire. «A cause de son ingratitude, je suis allé voir Nicolas Sarkozy»
Vous disiez que les remises d’espèces ont continué quand Villepin était à Matignon...
Bien sûr. Les présidents africains avaient dans la tête que Villepin allait préparer la présidentielle. Omar Bongo, place Beauvau, lui avait dit : "Dominique, entends-toi avec Nicolas." Et Villepin lui avait ri au nez et lui avait répondu : "J’irai à Matignon, puis à l’Élysée." Il avait un sentiment de toute-puissance à cette époque. Je me souviens d’un jour, au Quai d’Orsay, où sa secrétaire m’appelle en urgence. "Camarade, un double whisky aujourd’hui, la ration John Wayne", me lance Dominique dans son bureau. Il avait quelque chose à me dire :
"Aujourd’hui, j’ai atteint l’âge du général de Gaulle le jour de l’appel
du 18 juin, j’ai 49 ans, Robert! Je serai l’homme du recours!" Il a prononcé plusieurs fois cette phrase  "Je serai l’homme du recours" en imitant la voix du général. En rentrant chez moi, j’ai dit à ma femme qu’il y avait peut-être un problème…

Comment cela s’est-il arrêté et pourquoi?
Fin 2005, la dernière semaine de septembre. Nadine, sa secrétaire, m’appelle selon le code : "Nous allons acheter des fleurs." Cela voulait dire que l’on se retrouve devant le Monceau Fleurs du boulevard des invalides. Elle venait me chercher en voiture pour m’amener à Matignon. Ce jour-là, elle m’a fait entrer par l’arrière et m’a laissé dans le pavillon de musique. Villepin m’a fait attendre une demi-heure. J’ai tout de suite eu l’intuition qu’il y avait un problème.

Que s’est-il passé?
Il est arrivé et a lancé un drôle de "Alors, camarade, ça va?", avant de m’expliquer : "L’argent de Sassou, de Bongo, de tous les Africains, sent le soufre. C’est fini", a-t-il poursuivi… Je me souviens de sa phrase : "Si un juge d’instruction vous interroge, vous met un doigt dans le cul, cela va mal finir." Il parle exactement comme cela. Je l’ai bien regardé. Je lui ai dit qu’il m’emmerdait et je suis parti en serrant la mâchoire. Il m’a couru après en disant "camarade, camarade!", m’a rappelé cinq ou six fois dans les jours qui ont suivi. J’avais
décidé que ce n’était plus mon problème.A cause de son ingratitude, je suis allé voir Nicolas Sarkozy.

Comment cela?
Nicolas Sarkozy m’a écouté, je lui ai raconté tout ce que je vous raconte aujourd’hui. Même lui, il m’a paru étonné. Je l’entends encore me demander : "Mais qu’est-ce qu’ils ont fait de tout cet argent, Robert ?" Il m’a dit aussi : "Ils t’ont humilié comme ils m’ont humilié, mais ne t’inquiète pas, on les aura." Je l’ai revu la semaine suivante. Nicolas Sarkozy m’a dit : "Robert, là où je suis, tu es chez toi", et m’a demandé de travailler pour lui, mais sans le système de financement par "valises".
«L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années»

Les financements africains auraient-ils cessé pour la campagne de 2007? Difficile à croire… D’autant que Sarkozy, à peine élu, s’est rendu au Gabon et a annulé une partie de la dette gabonaise…
Je dis ce que je sais. Ni Omar Bongo ni aucun autre chef d’etat africain, par mon intermédiaire, n’a remis d’argent ni à Nicolas Sarkozy ni à Claude Guéant.

Vous étiez proche de Laurent Gbagbo, vous n’avez pas été invité à l’intronisation d’Alassane Dramane Ouattara…
Laurent Gbagbo est un ami de trente ans. Il m’a raccroché au nez la dernière fois que je l’ai appelé. J’étais dans le bureau de Claude Guéant et c’était dans les derniers jours avant sa destitution… Il ne voulait plus prendre ni Sarkozy ni Obama au téléphone. Il ne voulait rien entendre et m’a dit : "C’est la dernière fois que je te parle." Par la suite, tout le monde le sait, Alain Juppé m’a fait enlever de la liste des invités pour l’intronisation de Ouattara.

Vous en voulez à Alain Juppé…
Lui aussi me fait sourire quand je l’entends donner des leçons de morale. Je vais finir par cette histoire qui remonte à 1981. Alain Juppé a pris la tête du Club 89, un cercle de réflexion de chiraquiens qui s’est installé dans de superbes
locaux de l’avenue Montaigne. C’est moi qui ai signé le bail du loyer, qui était de 50.000 francs mensuels, une somme pour l’époque. D’ailleurs, le téléphone du 45, avenue Montaigne était à mon nom! L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années, entre 1981 et 1992. Les espèces du président gabonais ont fait vivre les permanents pendant des années… Le secrétaire général du Club 89, Alain Juppé, ne pouvait pas l’ignorer. Je sais qu’aujourd’hui tout le monde a la mémoire qui flanche. Moi, pas encore. Laurent Valdiguié - Le Journal du Dimanche
dimanche 11 septembre 2011



http://cdn-lejdd.ladmedia.fr/var/lejdd/ ... cs_180.jpg" style="border: 0px ;" alt="Robert Bourgi" title="Robert Bourgi" height="115" width="180">
Bourgi se tient à la  disposition de la justice

L'avocat Robert Bourgi a assuré dimanche sur RTL qu'il se "tenait à la disposition de la justice". "Si la justice veut m'interroger, je suis là. Je me tiens à la disposition de ceux qui voudront m'interroger", a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'il confirmait "totalement et intégralement" l'interview du JDD. "Je veux tourner la page du passé, un passé dont je ne suis pas très fier. Le pouvoir présidentiel, c'est quelque chose de sacré, participer à une remise de mallette et je ne pouvais pas dire non au président de la république, dans le bureau de Dominique de Villepin, en présence d'un chef d'etat africain, je l'ai fait, mais vous n'empêchez pas ma conscience d'être agitée, j'étais troublé, j'en ai eu honte", a-t-il encore déclaré.
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Message par Eburneenne 3 » avr. 07, 17 4:40 am

QU'EST-CE QUE LA FRANCAFRIQUE???

La francafrique, C’est l’ensemble des relations personnelles, des mécanismes politiques, économiques, militaires et culturels qui permettent à la France de piller en toute tranquillité ses anciennes colonies africaines, ainsi qu’un certain nombre d’autres pays Africains.

D’où vient ce terme francafrique ???

Le terme francafrique a été invente par le premier sous/prefet de la France en Cote d'Ivoire Félix Houphouët Boigny, en réponse au terme eurafrique d'un autre sous/prefet  Léopold Sédar Senghor.

Leopold Sedar Senghor et Felix Houphouet Boigny étaient tout deux parmis les '' bons élèves'' de la France.

Comment -a-t’elle vu le jour???

Avant tout chose, il faut d’abord savoir comment est née la colonisation. La colonisation avait pour but de continuer l’exploitation des ressources minières et humaines du continent Africain, au profit de l’occident. L’abolition de l’esclavage ayant été la conséquence de nombreuses révoltes et pressions faites par les esclaves pour se libérer , les occidentaux ne voulaient plus revivre les périodes douloureuses des révoltes d’esclaves ou ils ont eu beaucoup de dommages, de dégâts, de pertes en vies humaines et en bien matériels. Avec aussi la naissance des machines, ils ne voulaient donc plus dépenser de l’argent pour faire de longs voyages en mer, capturer des gens libres en Afrique pour venir les réduire en esclavage. Ils ont donc préféré venir en Afrique s’installer (les colons) pour exploiter les ressources du continent sur place pour leurs profits personnels et celui des pays qui les envoyaient. Pour se faire, il fallait installer les conditions de l’esclavage qu’ils appliquaient aux Antilles et aux Caraïbes, sur place, en Afrique. Ce nouvel esclavage, c’est cela qui a été transformé par le terme '' travail forcé'', etc.

Dans les photos prises durant la colonisation en Afrique, on y voit des gens toujours avec des chaines au cou comme au temps de l’esclavage. Comme quoi le nom change (''esclavage'', puis après, ''travail forcé'', etc,) mais le système demeure.

Dans le cadre français, durant la décolonisation (qui s’est faite sous les pressions constantes des mouvements indépendantistes et anticolonialistes, et non à cause de l’humanisme ou de la gentillesse du colon) le général de Gaulle conscient des profits colossaux en terme de richesse, de puissance, etc… que l’exploitation de l’Afrique rapportait à la France depuis les époques de l’esclavage, était face à cette équation : comment accorder l’indépendance, donc la liberté et l’autonomie à tous les niveaux aux Africains, tout en gardant et en maintenant tous nos profits colossaux tirés des colonies ??? Comment donner l’indépendance tout en maintenant le business colonial qui a tant enrichi la France et qui constitue une partie du rayonnement français dans le monde ???

C’est en vue de résoudre cette équation que le système de la francafrique est né.

La France l’a mise en place pour les besoins de ses multinationales et pour continuer à se garantir à elle-même l’accès aux matières premières stratégiques du continent, tout ceci pour garantir la richesse économique de la France.

L’exploitation de l’Afrique ayant au fil du temps, permis à la France (comme a plein d’autres pays occidentaux) de s’enrichir, et aussi de financer ses partis politiques (en détournant les matières premières) et d’avoir le statut de ''puissance mondiale'', la francafrique a été mise en place pour continuer à garantir à la France tout cela, ainsi son statut de ''puissance mondiale''.

Un organisme fut mis sur pied au niveau du pouvoir français, afin de gérer ce business entre la France et ses colonies de manière sécrète (c’est-à-dire hors de la politique officielle de la France). C’est la cellule africaine de l’Elysée (L’Elysée est le nom du palais présidentiel français). Cette institution fut mise en place et dirigée par Jacques Foccart (bras droit du général De Gaulle) sous les consignes du général De Gaulle, au départ et pendant longtemps.

Jacques Foccart et Charles de Gaulle, les premiers artisans du concept de pillage de l’Afrique auquel Felix Houphouët Boigny donnera le nom de '' francafrique''

Le deal fait par de Gaulle avec les Africains était schématiquement celui-ci : vous serez indépendants, mais en échange de l’indépendance vous devez :

- Fournir à votre « ancien colon » les matières premières stratégiques et les ressources minières, végétales (ex : le bois), etc. dont il a besoin et faire la plupart de vos business commerce et échanges commerciaux avec lui (le colon comme partenaire privilégié dans les échanges commerciaux). C’est le volet commercial de ces accords.

- Garder comme monnaie le Franc CFA qui signifie Franc des colonies françaises d’Afrique de même que la zone Franc, et les Banques centrales (BCEAO, BEAC, etc…) C’est le volet économique de ces accords.

- Maintenir la langue française comme langue officielle de vos etats, avec des systèmes comme la francophonie, les centres culturels français, l’éducation nationale la formation et les programmes d’études en langue française, etc… C’est le volet culturel de ces accords.

En échange votre ''ancien colon'' vous ''protègera'' et vous ''défendra'', en un mot, ''veillera'' a votre ''sécurité'' si vous êtes attaqués par d’autres pays. C’est le volet militaire de ces accords avec les accords de défense, les bases militaires en Afrique, etc,  ce sont ces accords qui entrainent parfois les interventions militaires françaises en Afrique.

En échange votre ''ancien colon'' vous ''aidera'' aussi à vous développer (poursuite du mensonge de la mission civilisatrice), vous ''aidera'' économiquement dans le cadre des prêts économiques (d’où le système de la dette), ou les ''aides au développement'' , etc.

C’est tout ceci, tout cet ensemble, qu’on appelle communément jusqu’à aujourd’hui les accords de la francafrique ou les ''accords de coopération'' ou de ''co développement'' entre les pays Africains et leur ''ancien colon''.

La francafrique possède donc un volet économique, un volet militaire, un volet culturel, etc.

La plupart de ceux qu’on nous a présentés comme les ''pères fondateurs des indépendances'' (exemple Les Léon Mba, Houphouët Boigny, etc), étaient des gens qui ont cru a ce deal proposé par De Gaulle à l’époque, et qui étaient aussi des aliénés acquis à la cause du colon et l’idée de la ''mission civilisatrice'' de l’occident. Ils étaient donc d’accord pour signer ces accords, car ils pensaient que les occidentaux (ici les français) allaient vraiment aider l’Afrique. Ce sont donc eux qui par ignorance ou aliénation, ont autorisé et entériné le pillage officiel de l’Afrique que tous les africains dénoncent en parlant de francafrique. Ce sont eux qui ont torpillé les personnages comme Thomas Sankara, Cheikh Anta Diop, Nkrumah etc.

On voit quelques-uns des soit disant ''pères fondateurs'' des indépendances en Afrique francophone (Houphouët Boigny, Hubert Maga, etc), en bons élèves tous rassemblés autour du ''maitre d’école'' De Gaulle à L’Élysée (palais présidentiel) en France, pour une ''photo de classe.''

Voilà un exemple de ceux qui volontairement ou involontairement, on trahi l’Afrique en pactisant secrètement avec les occidentaux (ici les français) dans le dos des Africains sans que ceux-ci ne le sachent.

Certains parmi ces ''pères des indépendances'', ne voulaient pas véritablement l’indépendance, mais préféraient que leurs pays restent sous tutelle française. C’est le cas par exemple du premier sous/prefet ivoirien, Félix Houphouët Boigny, qui au troisième congrès interterritorial du RDA qui s’est tenu en septembre 1957 à Bamako s’exprimait au nom de la future Cote d’Ivoire en ces termes :

''Pour la première fois dans l’histoire, des peuples anciennement colonisés ont choisi de renoncer volontairement à l’indépendance totale et d’opter pour la communauté franco-africaine. Édifier la communauté franco-africaine, ce sera gagner le pari du siècle.''

Donc Houphouët Boigny entrant (et faisant entrer avec lui son pays) dans le système de la francafrique, voulait d’après ses propres termes ''renoncer volontairement à l’indépendance''. Eh ben!!! Vous pouvez voir par vous-même quelles étaient donc les genres de mentalités des soit disant ''pères fondateurs'' des pays africains francophones et comprendre alors pourquoi les pays africains francophones sont dans cet état aujourd’hui.

Donc le système de la francafrique a été entériné entre les pays africains et la France par le biais de nos prétendus ''pères fondateurs'' et du Général de Gaulle.

La suite on la connait :

-Les présidents africains sont devenus (volontairement ou involontairement) des pions de ce business anciennement mis en place entre la France et les ''pères fondateurs'', donc soit ils coopèrent (c’est-à-dire soit ils servent les intérêts français stipulés dans les accords) et du coup ils sont protégés par la France qui trafique les élections (lorsque celles-ci sont défavorables pour leur pion) par le biais des observateurs internationaux, ce qui permet aux présidents africains pions de l’occident de rester au pouvoir jusqu’à la mort (sans être traités de dictateurs) , soit ils refusent la coopération et subissent des guerres, des rebellions ou des coups d’Etat (ex Sankara). Et leurs pays sont utilisés par la France pour déstabiliser d’autres pays (Ex le territoire du Burkina a été utilisé pour déstabiliser la Cote d’Ivoire, etc…) Donc l’Afrique francophone n’a aucune souveraineté politique réelle.

Les temps changent mais le système continue. Quelques années plus tard quelques-uns des bons élèves de la Francafrique toujours rassemblés autour du '' maitre d’école'' Chirac pour la traditionnelle ''photo de classe'' francafricaine.

- Les économies africaines des pays francophones sont crucifiées par le pillage des ressources faites par les entreprises françaises, et étranglées par le Franc CFA (Monnaie contrôlée encore jusqu’à aujourd’hui par le trésor français) occasionnant ainsi les problèmes de pauvreté que l’Afrique connait (alors qu’elle détient pourtant beaucoup de richesses). Un économiste Africain, Nicolas Agbohou, a bien expliqués les mécanismes de la mise a mort des économies africaines par le biais du CFA à travers son ouvrage intitulé : Le Franc CFA et l’Euro Contre l’Afrique. Donc les pays sous le joug de la francafrique (Cote d’Ivoire, etc..) n’ont aucune souveraineté économique ou monétaire réelle.

Le Franc CFA, monnaie fabriquée en France, que le trésor français utilise pour torturer les économies des pays africains francophones.

- Les bases militaires en Afrique loin de leur objectif de départ sont devenues des endroits qui permettent de contrôler et de surveiller militairement les pays Africains, leurs armées officielles, leurs ressources stratégiques et leurs gouvernements, pour le compte de l’Etat français, au point même d’intervenir militairement (interventions militaires officiellement humanitaires) pour protéger ce qui est communément appelé les intérêts français en Afrique ( cela dit pourquoi n’y a-t-il jamais d’intérêts Africains en France par exemple ???) . Donc les pays sous le joug de la francafrique n’ont aucune souveraineté militaire réelle, raison pour laquelle les états Africains sont attaqués tout le temps par des rebellions sans que ceux-ci ne puissent réagir, cest pourquoi, la France intervient militairement quand elle veut et comme elle veut en Afrique francophone.

Soldats français au le port d’Abidjan en Côte d’Ivoire au plus fort de la crise politique qui a vu le Président Gbagbo perdre le pouvoir et se retrouver à la cpi (cour pénale internationale). Les soldats francais prétendaient être venus en Côte d’Ivoire simplement pour sécuriser les ressortissants français durant cette crise. Mais, on les a vu avec leurs chars au port d’Abidjan, en train de '' sécuriser'' le port et surtout les marchandises et business contenues dans les conteneurs. Les conteneurs et leurs marchandises étaient-ils donc devenus des ressortissants français eux aussi pour que les soldats français se retrouvent au le port d’Abidjan durant la crise en Côte d’Ivoire pour les sécuriser?

Comme on peut le voir, l’armée française sous couvert de ses multiples interventions militaires ''humanitaires'' pactise (pour le compte de la France) avec des rebelles , soutient des rebellions pour déstabiliser les pays Africains qui sont dans sa ligne de mire.

Donc les pays africains en raison de la francafrique, n’ont pas de souveraineté économique (ils ne peuvent rien faire véritablement en termes d’économie), pas de souveraineté politique (ils ne peuvent pas véritablement choisir leurs dirigeants), pas de souveraineté militaire (ils ne peuvent ni se protéger ni se défendre efficacement en cas d’attaques) et ils se prétendent indépendants ou ils prétendent vouloir s’enrichir ou se développer de cette manière!!!

On comprend donc que les présidents negresde service sont pied et poings liés par ce système. Voilà pourquoi, ils ne peuvent rien faire pour leurs pays. C'est la raison pour laqelle, les Africains francophones ne peuvent rien attendre d’eux et des gouvernements des pays francophones.

On comprend aussi qu’en mettant tous ces systèmes en place, les occidentaux font du mal à l’Afrique mais au fond dans leur esprit ils ne font que travailler pour leurs profits et pour renforcer leur impérialisme ainsi que la puissance et la prospérité de leur pays. Et si apporter la prospérité à leurs pays en occident passe pour eux par détruire l’Afrique ou la faire souffrir pour leurs intérêts, eh bien les occidentaux sont prêts à le faire.

Les africains doivent donc eux aussi se mettre en action et travailler pour leur continent, puisque l’Afrique n’a rien a attendre de ces présidents faibles et sans force en réalité, ce sont les Africains eux-mêmes qui doivent prendre conscience de ces choses et se bouger et agir par eux-mêmes en s’organisant et faisant des actions, du militantisme, en mettant sur pied des structures privées, etc, pour faire en sorte que les choses avancent.

Sources:

Comment la France à perdu l’Afrique, Antoine Glaser, Stephen Smith, éditions Calmann Levy, 2005

Le Franc CFA et l’Euro contre l’Afrique, Nicolas Agbohou

Documentaire francafrique, la raison d’État

Documentaire francafrique, l’argent roihttps://www.facebook.com/plugins/post.p ... ;width=500" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" frameborder="0" height="417" width="500">
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Message par Eburneenne 3 » avr. 08, 17 1:59 am

PASCAL KOKORA MEMBRE FONDATEUR DU FPI NOUS ADRESSE UN COURRIER DESTINÉ AU PEUPLE FRANÇAIS !!!
A diffuser !!!
Appel du Caucus des Universitaires Américains d’Origine Ivoirienne (CUNAMORI) au peuple français

La Côte d’Ivoire, pays d’Afrique francophone, vit depuis plus d’une décennie une situation d’injustice qui heurte la conscience humaine et appelle à l’action. En choisissant aujourd’hui d’interpeller le peuple français sur le martyr du peuple Ivoirien, nous, Caucus des Universitaires Américains d’Origine Ivoirienne (CUNAMORI), sommes pleinement conscients du caractère iconoclaste de notre démarche. On le sait, la politique Africaine de la France, de gauche comme de droite, obéit à des codes, normes et conventions immuables qui ont durablement aidé à installer dans l’opinion publique française la certitude selon laquelle il n’y a point de débat qui vaille dès lors qu’il s’agit de l’Afrique. Nous voulons ici et maintenant battre en brèche cette thèse, porter la discussion au cœur de la société française, au plus près de ses forces vives: syndicats, associations, étudiants, citoyens engagés ou en rupture de ban avec la politique. Ce faisant, nous entendons lever le voile sur le drame dans lequel la France de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, par ses choix hasardeux, a plongé un pays, la Côte d’ Ivoire, moquée en prime comme le ''joyau de sa couronne'' coloniale !

Cher amis français, notre appel ne poursuit donc qu’une seule ambition: dévoiler la réalité de la situation de la Côte d’ivoire. L’exigence morale ainsi cernée appelle instamment à la vigilance du peuple français. Ainsi, le Caucus des Universitaires Américains d’Origine Ivoirienne (CUNAMORI) entend-il d’abord rappeler au peuple français que c’est en son nom que la France officielle, émanation du suffrage universel, agit en Côte d’Ivoire, sans jamais lui rendre compte de son action dans ce pays.

Le Caucus des Universitaires Américains d’Origine Ivoirienne (CUNAMORI) exhorte donc le peuple français à prendre la pleine mesure de la gravité de la situation que vit le peuple de Côte d’ivoire.
Le Caucus des Universitaires Américains d’Origine Ivoirienne (CUNAMORI) signifie au peuple français qu’il est dès lors tout autant responsable que son gouvernement des impairs commis en Côte d’Ivoire.
Le Caucus des Universitaires Américains d’Origine Ivoirienne (CUNAMORI) soutient qu’il n’est plus possible au peuple français de continuer à s’abreuver à une grille de lecture manipulée qui nie l’injustice commise en Côte d’Ivoire et foule aux pieds tout principe au nom des intérêts français.

Les intérêts, parlons-en!!!

De grands groupes financiers se servant de l’exécutif français comme VRP de luxe mènent le bal en Côte d’Ivoire. Bolloré a ainsi la haute main sur les deux ports stratégiques du pays, Bouygues détient le monopole de l’eau et de l’électricité tandis qu’Orange est un fournisseur incontournable de la téléphonie. La France est présente dans le commerce du cacao, du café, des métaux précieux, du pétrole, etc... Quelque 300 PME hexagonales y prospèrent adossées aux gardes chiourme de l’armée française (43eme bima) basée dans le pays. La diplomatie de la Côte d’Ivoire est inféodée à celle de Paris. Le décor ainsi planté, expliquons maintenant au peuple français ce qui se passe réellement en Côte d’Ivoire depuis ces 20 dernières années. Reconnaissons d’abord que la stabilité tant chantée de la Côte d’Ivoire, vitrine-otage de la France en Afrique, n’était que flatteuse. À la mort du vieux président Houphouët-Boigny a succédé une lutte féroce pour le pouvoir opposant deux fiers héritiers du parti unique : Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara.

Un général, Robert Guéi, bras armé de l’oligarchie au pouvoir, leur ravit le graal et instaure une dictature militaire. Dès lors, la victoire de Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle de septembre 2000 fut perçue comme une thérapie démocratique pour le pays. Opposant historique à Houphouët-Boigny et au parti unique, il prône l’accession au pouvoir par la voie des urnes. Très vite, cette vision novatrice et osée dérange en France où le vieux subconscient néocolonial n’a pas pris une ride.

Bien que conscient de l’interdépendance des Etats, Laurent Gbagbo reste cependant un souverainiste dans l’âme qui voulait faire de la Côte d’ Ivoire un pays indépendant au même titre que la France, votre pays. Tout naturellement, il ne peut se faire à cette idée raciste qui fait de tout président africain un obligé de Paris. Contrairement aux usages, il refuse de travailler sous la dictée du gouvernement français. L’exercice rétrograde et condescendant consistant à soumettre l’ordre du jour du conseil des ministres à l’approbation de Paris lui est insupportable. L’establishment français dans son ensemble lui fera payer cette outrecuidance. Laurent Gbagbo concentrera alors toutes les haines des gouvernements successifs français offusqués qu’un leader ivoirien « sujet de son pré carré africain », ose remettre en cause l’idylle nouée avec Houphouët-Boigny et recyclée par Bédié et Ouattara. Cette idylle a un nom : la françafrique, un système d’ exploitation multiforme honteux que François Mattei, journaliste d’investigation français, décrivait ainsi en 2014 : « Ce sont des mécanismes de domination coloniale qui sont supposés avoir disparu, qui officiellement ont disparu, mais qui sont en fait masqués. Les piliers de la françafrique existent bel et bien : présence militaire française en Afrique avec plus de 10 000 hommes et des interventions fréquentes, des accords de défense qui permettent cette présence militaire, la haute-main de la France sur le sous-sol de ces pays, par exemple pour l’uranium du Niger qui assure le quart de production électrique française, et le contrôle de la monnaie, le franc CFA, qui est imprimé en France, en Auvergne, et qui est géré par le Trésor public français. Aujourd’hui, la France prend 50 % des devises d’exportations de ces pays : ventes de cacao, café et minéraux, notamment, pour garantir la monnaie. » (Cf. La françafrique est une réalité. In: Buzzles. La pièce d’infos qui vous manque. Rubrique Internationale du 30 novembre 2014).
Chers amis français, vous conviendrez que pareille ignominie n’est acceptable nulle part au monde. Encore moins en…France, un pays connu et reconnu pour son nationalisme sourcilleux. Le général de Gaulle n’avait-il pas « foutu » les Américains dehors sans égard aucun pour leur déterminante contribution à la libération de la France des griffes du nazisme ??? Laurent Gbagbo est-il un épigone de de Gaulle ? A vous d’en juger.

Avant son accession au pouvoir d’Etat et aussi au cours de sa gouvernance, Laurent Gbagbo a témoigné de son aversion pour la françafrique. L’agenda qu’il élabore pour lutter contre ce phénomène abject est très détaillé :

- Laurent Gbagbo veut obtenir le démantèlement du 43ème Bima, base militaire française installée à Port-Bouët, au sud d'Abidjan, par le général de Gaulle et au plaisir obséquieux d’Houphouët-Boigny, premier président du pays;

 - Il entend se retirer du Franc CFA, cette monnaie coloniale qui travaille contre les économies africaines;

- Il rejette le tête-à-tête stérile avec la France pour promouvoir une politique du « donnant-donnant » et d’égalité en diversifiant les partenaires économiques. Il se rend ainsi en Chine en avril 2002 pour toucher du doigt les leviers ayant permis à ce pays de sortir du sous-développement;

- Au rebours de ses pairs africains, il refuse la mendicité de l’aide au développement et met en place un « budget sécurisé ». Ce budget réoriente radicalement la philosophie du développement en vigueur en décrétant que la Côte d’Ivoire se doit d’abord de compter sur ses propres ressources et ne considérer tout apport extérieur que comme appoint. En principe, pareille innovation aurait dû ravir la France, elle qui, on ne nous le rappelle que trop souvent  se dit contrainte de porter à bout de bras des pays africains défaillants. Que nenni !!! Allez savoir pourquoi !!!

- Il dénonce un code des investissements irresponsable autorisant les entreprises étrangères majoritairement françaises,  installées en Côte d’ Ivoire à rapatrier la totalité de leurs bénéfices, obérant ainsi toute possibilité d’un véritable décollage économique du pays.

Au plan symbolique
:

- Il dédaigne les fameux sommets franco-africains dont l’objectif inavoué est de réévaluer constamment et de conforter la place centrale de la France dans sa basse-cour africaine tout en infantilisant les dirigeants africains et leurs peuples;
- En patriote vigilant, il interdit à son armée de se joindre aux rituels défilés du 14 Juillet à Paris car il a conscience que ce faisant, il rétrocède l’indépendance de son pays à la France;
- Il n’accepte pas que l’on veuille faire financer les scrutins nationaux baromètres de souveraineté par la France avec laquelle il entendait d’ailleurs traiter d’égal à égal;
- Alors que ses pairs africains en villégiature imméritée en France, regardent ce pays comme un horizon indépassable, y dilapidant les deniers de leurs pays, lui, trouve plaisir à se reposer dans les stations balnéaires modestes de la Côte d’Ivoire;
- N’ayant ni biens personnels ni comptes bancaires en France, il passe pour une anomalie aux yeux de ses pairs.

Visiblement, Laurent Gbagbo était devenu un symbole gênant que la France se devait de neutraliser au plus vite au risque d’ouvrir la porte à une contagion mortelle dans sa sphère d’influence. La rébellion sanguinaire de septembre 2002, rébellion de restauration du vieux système de privilèges soutenue par les gouvernements de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy trouve ici tout son sens. Tout y passa: intelligence, soutien logistique, diabolisation et lynchage médiatique de Gbagbo, campagne diplomatique de pression, tout fut mis en œuvre pour tuer dans l’œuf une espérance, une expérience unique d’émancipation politique, économique et culturelle en Afrique francophone en ce début de 21e siècle. Laurent Gbagbo ne pourra plus gouverner librement et dérouler son programme de bien-être au profit des populations et devra, pour la sauvegarde de la paix, partager le pouvoir avec un groupement de rebelles adoubés par la France.

Ainsi seront signés les fameux accords de Marcoussis, accords de paix en trompe l’œil, ayant permis à la France non seulement de temporiser pour réorganiser une rébellion de vieux soudards incapables mais aussi et surtout de déposséder le Président Gbagbo de ses prérogatives légitimes, le tout dans un contexte de gouvernement d’union où dirigeants élus démocratiquement et rebelles incultes formaient un attelage improbable. Et pour cause, la France en grande ordonnatrice redoutait une sortie de crise avec un Laurent Gbagbo renforcé dans sa légitimité.

Un scrutin présidentiel truqué d’avance par les officines françaises et hanté par une rébellion toujours en armes se tient en 2010. Il oppose Laurent Gbagbo aux deux obligés de la France, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara. Gbagbo est déclaré vainqueur par le Conseil Constitutionnel de son pays, juge suprême des élections. La Commission Électorale Indépendante à son tour proclame Ouattara élu au mépris des dispositions de la loi électorale mais avec le soutien ferme et constant des bénéficiaires de la déstabilisation du pays : la Communauté internationale, une entité qui se réduit ici à une poignée de pays occidentaux menés par la France. Sûr de son fait et par souci d’apaisement, Gbagbo préconise un recomptage des voix sous la supervision de l’Union Africaine ou de toute autre institution crédible. Refus hystérique de Ouattara et de ses alliés occidentaux menés par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon et son représentant en Côte d’Ivoire, Choi, un homme des basses besognes. Quant à Nicolas Sarkozy, son hostilité envers Laurent Gbagbo et son activisme au profit de Ouattara laissent pantois. Ainsi, la solution du recomptage concédée à Al Gore en 2000 par la cour suprême de la Floride (recomptage annulé, il est vrai, après coup le 12 décembre 2000 par la cour suprême des États-Unis), préconisée ensuite en Haïti en 2010 par Bill Clinton et la France et récemment implémentée au Gabon en 2016, était du coup brocardée comme « perte de temps !!!». On comprendra très vite le but de la manœuvre : imposer une solution militaire.
La guerre en Côte d’Ivoire a ete atroce, faisant plus de 20 000 morts. Sur le terrain, lors de la bataille décisive d’Abidjan en avril 2011, la déroute des mercenaires de Ouattara contraint la France, son alliée, à jeter le masque. Les hélicoptères d’attaque du contingent français ''la licorne'' massacrent alors les populations civiles indignées qui tentaient de rallier le quartier présidentiel de Cocody. Le bilan macabre, largement sous-évalué, fait état de 300 morts en l’espace d’une journée. L’armée d’occupation de Sarkozy épaulée par le contingent des nations-unies, pilonne également les casernes militaires d’Agban et d’Akouédo à Abidjan. Enfin, toujours appuyées par les hélicoptères de combat, les forces françaises bombardent au lance-missile le palais présidentiel d’un pays indépendant et attrape son Président légitime Laurent Gbagbo pour, in fine, rétablir la domination impériale de la France sur la Côte d’Ivoire, son ancienne colonie.
Chers amis français, méfiez-vous des campagnes d’intoxication financées à coup de milliards d’euros par le pouvoir d’Abidjan et menées par certains journalistes corrompus de l’Hexagone. Retenez que Ouattara n’a pas gagné l’élection présidentielle de 2010. Pour conforter son pouvoir usurpé, il a dû, au pas de charge et contre tout bon sens, transférer Laurent Gbagbo à la cour pénale internationale pour y être jugé pour ''crimes de guerre et crimes contre l’humanité''. Aujourd’hui, cela fait déjà six ans que les vainqueurs de la guerre sont au pouvoir et à l’œuvre en Côte d’Ivoire. Quel bilan ???

Au plan politique et syndical, le tableau est bien sombre. Le pouvoir antidémocratique d’Abidjan, liberticide à souhait, s’attaque avec hargne aux avancées démocratiques obtenues de haute lutte par Laurent Gbagbo et ses camarades. Jugez-en vous-mêmes !!! A ce jour, les centres de détention du pays comptent plus de trois cents prisonniers politiques proches de Laurent Gbagbo. La presse est bâillonnée par un CNP (Conseil National de la Presse) qui, loin de réguler la profession, se charge, telle une gestapo tropicale, de dresser la liste des journalistes à embastiller pour délit de presse. Les libertés syndicales sont piétinées et les syndicalistes jetés en prison, limogés ou mutés vers des postes déshérités. La machine répressive du pouvoir les traite non pas comme des partenaires au dialogue social mais plutôt comme des ennemis politiques à abattre.

La réconciliation, clé de voûte de la cohésion nationale, reste un vœu pieux. Charles Konan Banny, le président de l’ex-commission dialogue, vérité, réconciliation (CDVR),mise sur pied le 13 juillet 2011, fut sommé par Ouattara de ranger son rapport au placard. Banny met aujourd’hui en garde, recommandant de ne point confondre le « calme avec la paix ». Une « justice des vainqueurs » est en marche, frappant toujours dans le camp de Laurent Gbagbo, jamais dans celui de Ouattara, qui peut ainsi nier impunément les crimes imputés à ses mercenaires par les ONG internationales. Ces criminels en treillis font actuellement office d’armée nationale de la Côte d’Ivoire !!! Cerise sur le gâteau, ceux-ci viennent d’obtenir individuellement de leur employeur Ouattara, par la force des armes, une villa et le versement d’une « prime de rébellion » estimée à 12 000 000 FCFA, soit 18 000 Euros: une vraie misère, n’est-ce pas ??? Du coup, le pays est contraint à un exercice d’ajustement hâtif de ses finances. Et si toutes ces largesses avaient été consenties hors-budget dans le plus démocratique des pays.

Au plan social, c’est le désenchantement. Si le régime s’octroie volontiers des taux de croissance à deux chiffres, les populations crient famine. C’est donc une croissance appauvrissante que les médias français aux ordres refusent de qualifier comme telle. Aujourd’hui, les foyers ivoiriens sont abonnés à la «mort subite », doux euphémisme pour nommer le seul, unique et précieux repas quotidien. Le chômage atteint des proportions inédites. Le «rattrapage ethnique», trouvaille discriminatoire de Ouattara qui réserve les emplois publics et privés aux seuls pro-Ouattara originaires du septentrion ivoirien et des pays de la sous-region fait office de politique nationale de l’emploi dans un pays où cohabitent pourtant une soixantaine d’ethnies!!! Livrée à elle-même, la jeunesse, gage de survie de la nation, se gangstérise en se décomposant en «microbes » et autres « coupeurs de routes » : viols, attaques à la machette et meurtres gratuits sont le lot quotidien des populations ivoiriennes dans un silence sonore, comme autant de tributs cyniques payés au recyclage des mercenaires de Ouattara. Une nouveauté : de nombreux jeunes fuyant le « paradis » de Ouattara s’en vont mourir sur les plages méditerranéennes. C’est pourquoi, la complaisance de la France officielle qui, au nom des intérêts, déroule le tapis rouge au dictateur Ouattara en visite à Paris est choquante et mérite d’être dénoncée. Voilà donc le visage de la Côte d’Ivoire de Ouattaratelle que voulue par ses soutiens extérieurs.

Peuple français, le Caucus des Universitaires Américains d’Origine Ivoirienne (CUNAMORI) connaît ton esprit d’engagement. Des horreurs du Liban aux crimes odieux de la Bosnie, des tragédies de l’Irak au martyre de l’Arménie, tu as toujours fait montre d’une capacité d’indignation qui force le respect. Ta mémoire ne doit pas être sélective. Refuse de cautionner les dérives nostalgiques des gouvernants français sans vision qui ont décrété la fin de l’Histoire en Côte d’Ivoire en prenant fait et cause pour le régime du gouverneur tropical Ouattara. Ne te rends pas complice de ton gouvernement et de ses élites mafieuses qui s’allient volontiers aux dictateurs africains véreux pour se partager les richesses de la corruption, du vol et des viols. Agis dès maintenant!!! Ose-leur demander des comptes quant aux visées de la politique poursuivie en Côte d’ivoire en ton nom. Faute de quoi, après la déflagration qui s’annonce, ton ''je ne savais rien de tout ça'' tombera dans des oreilles de sourds. Car demain, il sera trop tard!!!
Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!



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Message par Eburneenne 3 » avr. 11, 17 3:06 am


Cote d'Ivoire, 11 avril 2011: Ce jour la, il n'y a pas que la démocratie et la liberté qui étaient victimes des agissements des ennemis de notre pays, les predateurs occidentaux et leurs marionnettes de la trempe de DAO rebelle 1er volmentu, Bedie, Soro le petit gros et leur cohorte d'assassins.

Ce jours la, comme vous le voyez sur cette image, l'orgueil et la haine du Francais pour le ''negre'' venaient officiellement de fouler le sol du territoire Ivoirien. Un militaire français debout sur le corps sans vie d'un citoyen ivoirien dans son propre pays.https://www.facebook.com/plugins/post.p ... ;width=500" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" frameborder="0" height="691" width="500">
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Message par Eburneenne 3 » avr. 12, 17 2:18 am

Votez Fillon??? Lisez ce que Sarkozy et lui ont fait avec les rebelles saheliens avec l'aide de l'armée française qui avait envahi la Côte d'Ivoire en vue d'installer leurs marionnettes DAO rebelle 1er volmentu, Bedie N'Zueba et leur cohorte d'assassins,  à Duekoue les 28, 29 mars 2011 avant d'être transportés sur Abidjan avec l'aide de l'armee francaise par milliers. Et, en plus aujourd'hui, ils gouvernent par la terreur !!! Je connais trop bien ce témoin que j'ai aidé durant des mois et rencontré à Abidjan en douce ,il ne ment pas et a couché sur papier son témoignage pour exorciser son cauchemar ,le pire étant que les barbouzes (militaires francais et soldats onusiens) encourageaient les rebelles dramaniens dans leur barbarie d'un autre siecle. Plusieurs blogs ont relayé mon article mais impossible de le partager ,je suppose "secret défense" ,censure facebook !!!

https://www.facebook.com/hermine.breton?fref=nf" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=100002033331092&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22nf%22%7D" data-hovercard-prefer-more-content-show="1" id="js_6v5">Claudine Hermine Cojan

LE TEMOIGNAGE TERRIFIANT D’UN RESCAPE DES MASSACRES DE LA VILLE DE DUEKOUE

Publié le 28 septembre 2011 par lalettredabidjan


ou etaient les soi-disants protecteurs des civils???

Chers lecteurs, pour rediffusion cet article que vous avez deja lu et qui merite que vous y attardiez votre réflexion. C’est Grave!!!
Le témoignage que je vous propose, ce jour, est totalement authentique. Il a été recueilli par une journaliste française, en séjour depuis quelques jours à Abidjan, qui refuse de cautionner ce que son pays a fait subir à la Côte d’Ivoire et qui espère rétablir la vérité sur les évènements de mars à avril 2011, dans notre pays, en restituant les faits, à travers le témoignage des Ivoiriens qui ont vécu ces drames. Tandis qu’on parle d’allier la justice à la réconciliation dans ce pays, il serait peut-être aussi temps qu’on retrouve et mette aux arrêts ceux qui ont commis ces crimes atroces contre l’humanité. A moins que la justice des vainqueurs les absolve de tout crime et ne rélègue leur condamnation au jugement de DIEU. Pour des raisons évidentes de sécurité, nous gardons l’anonymat de notre témoin. Ames sensibles, s’abstenir!!! Que Le DIEU Vivant bénisse la Côte d’Ivoire !!!

« Dans ce témoignage, je vous ressasse, pêle-mêle, ma traversée de ce désert entaché de douleurs, de larmes et de sang qu’est la crise ivoirienne. J’avais eu pour mission (dans le cadre de mon boulot), de me rendre en repérage dans la ville de Duékoué. C’est ainsi qu’après la constitution d’une équipe, nous avons quitté la ville d’Abidjan, le 13 mars 2011, pour l’Ouest du pays. Une fois à Duékoué, la ville était très animée avec ces gamins qu’on pouvait voir jouer à proximité des habitations, les populations qui vaquaient à leurs occupations, sous le regard des ex-FDS (Forces de Défense et de Sécurité). Nous étions précisément logés au Royal Hôtel de Duékoué. Par endroit, l’on pouvait distinguer la présence des forces onusiennes et des soldats de la licorne ; et au fur et à mesure que le temps s’écoulait, l’on avait comme l’impression que de nouveaux visages, presqu’inconnus, se montraient au grand jour. C’étaient pour la plupart des illettrés, sinon des personnes qui ne s’exprimaient qu’en Bambara (Malinké, dioula) et leur nombre croissait, au fil du temps. Cela faisait donc l’objet de discussions au sein des populations.

La plupart s’adonnait à des pratiques telles : vols, braquages à mains armées, viols…

Cette nuit du 28 au 29 mars, principalement, restera gravée à jamais dans ma mémoire. Ce fut le passage de la quiétude au chaos. Effectivement, durant cette nuit, l’assaut final avait été lancé sur la ville de Duékoué. Les forces pro-Ouattara attaquaient la ville ainsi que les différentes positions des Forces de Défense et de Sécurité. C’était la psychose totale. On pouvait entendre de partout ces bruits assourdissants qu’émettaient chars, obus et autres armes à feu. Des gens criaient, se lamentaient, on pouvait même apercevoir les colorations bleues et rouges de ces balles qui fusaient de partout. Mes collègues et moi, pris de panique, avions commencé à appeler nos parents des autres villes pour les informer. Puis nous nous sommes mis à prier. Vers 5h du matin, des individus armés, vêtus de tenues militaires (pantalons et cagoules pour certains), ont envahi notre chambre en s’exprimant de cette sorte : « C’est vous les maudits-là, aujourd’hui-là, on va vous égorger ! ». Un autre survint et dit en Bambara : « Eh kôro, Gbagbo môgô lo ! A faga ! ». Pour traduire : « Ce sont les partisans de Gbagbo, tuons-les ! ».
Je vous jure que j’ai fais pipi dans mon pyjama. J’étais terrifié. Mon collègue, lui, s’est évanoui en entendant ces paroles nous condamnant à une mort irrémédiable et dans sa chute, ils lui ont asséné un coup de machette au visage puis l’ont égorgé, sous mes yeux, en me menaçant dans un langage décousu : « C’est comme ça que toi aussi, on va te tuer !!! ». (Larmes)…
Je me suis mis à parler le peu de leur langue que je connaissais. Ils m’ont posé quelques questions, m’on demandé de l’argent ainsi que mes pièces d’identité. Je leur ai fait part du fait que l’on m’avait dérobé mon portefeuille car s’ils avaient pris connaissance de mon nom de famille (qui ne rimait aucunement avec celui d’un ressortissant du nord), je serais un homme mort. Aux environs de 5h 36 du matin, ils sortirent tout le monde de l’hôtel et nous firent coucher le long de la route. Ils posaient des questions dans leur langue à tous les prisonniers. Ceux qui n’y comprenaient rien du tout étaient immédiatement éventrés ou égorgés ; ils ont même marché sur le ventre d’une femme enceinte puis l’ont égorgée. Ils se prêtaient à des atrocités que l’on ne pouvait imaginer. Les jeunes filles étaient violées et les enfants égorgés. Nous ne sommes restés que trois personnes ; les membres de mon équipe, hormis moi, avaient tous été exécutés.

Aux environs de 6h 20 du matin, ils nous embarquèrent dans leur véhicule de type 4×4. Ils trouvèrent en route un fou qui faisait son chemin, l’arrêtèrent, lui attachèrent une corde au pénis et relièrent celle-ci à leur véhicule puis démarrèrent à toute vitesse. Imaginez la suite…
Le long des routes, l’on pouvait voir des corps ensanglantés, décapités, sans bras, sans tête. C’était d’une horreur insupportable et malheureusement, ces assassins se réjouissaient. L’un d’entre nous (prisonniers) a eu le malheur de dire qu’il avait soif. Ils ont uriné au sol et lui ont demandé de boire. Il a refusé et ces derniers, comme des barbares, lui ont coupé les lèvres et le pénis ; quelques minutes plus tard, ils l’ont abattu.
C’était vraiment atroce ! J’ai du mal à me retenir… (Larmes). Ce qui me maintenait en vie, c’est le fait que j’arrivais à communiquer avec eux en dioula.
Dans leurs causeries, ils ressassaient incessamment : « On va tuer tous les partisans de Gbagbo et après, on réglera le cas de Gbagbo. Ils sont tous des maudits et ils seront exterminés ». C’était pénible!!!

Le comble, c’est que toutes ces atrocités étaient commises sous le regard des forces françaises et des soldats onusiens qui n’intervenaient aucunement. Ils levaient simplement les mains pour saluer les rebelles.

A un moment donné, ils entraient dans les maisons pour exterminer toutes les familles supposées partisanes de Gbagbo, puis s’adonnaient à des scènes de pillage. Les voitures se suivaient. Lorsque celles-ci s’arrêtaient devant une maison, les mercenaires en ressortaient avec les machettes inondées de sang. Je ne faisais que prier. Ils poursuivaient leur chemin et tuaient sur leur passage tous les éléments des FDS, leur prenaient leurs uniformes et les enfilaient. Les rues étaient vides et ne laissaient entrevoir que des corps sans vie.Les massacres continuaient et moi, je devenais de plus en plus faible. On ne nous donnait rien à manger et tous les soirs, l’on se faisait tabasser puis lier.

Des morts ivoiriens ca vaut nini

J’ai passé deux jours à me faire traîner comme un gibier dans la ville puis l’un d’eux prit la parole et dit ceci, en riant: « Aujourd’hui, nous irons incendier et tuer tous les parents de Blé Goudé et de Gbagbo. Donnez des treillis à nos prisonniers, ils vont combattre à nos cotés ». Je partais tout droit à l’abattoir. Nous sommes donc sortis de Duékoué puis avions pris la route d’Issia. J’ai fait semblant de descendre récupérer de l’eau et j’ai sauté dans la brousse. J’ai couru dans la brousse, éperdument, et je suis sorti sur une autoroute que je ne connaissais pas, quelques heures après. J’étais épuisé. Après plusieurs minutes, j’ai aperçu un mini car.

 Que faire ???

J’ai enlevé l’uniforme duquel j’étais vêtu et je suis resté en culotte. J’ai fais une petite prière et j’ai arrêté la voiture. Par la grâce de DIEU, le chauffeur a stoppé le véhicule et m’a demandé d’où je venais. Je lui ai dit que je fuyais la guerre. Il m’a demandé aussitôt de monter et je l’ai fait. Ce car transportait des membres d’une famille qui fuyait la ville de Man et qui était passée par un chemin de brousse pour s’en sortir. On lisait sur le visage de chacun la désolation la plus absolue. C’était difficile à supporter. J’ai fini par m’endormir et je me suis réveillé à Agboville (une ville au Sud de la Côte d’Ivoire, située à 79 km de la ville d’Abidjan).
Le car m’y a laissé et j’ai vu de bonnes volontés pour me payer le transport jusqu’à Abidjan. Un homme à qui j’avais relaté mon périple m’a offert un copieux repas et des vêtements, puis m’a payé le ticket de transport pour Abidjan. Je suis bien arrivé à Abidjan et les autres évènements ont suivi. Je m’arrête là.
Je remercie le ciel de m’avoir gardé en vie. Que ces atrocités ne voient plus le jour dans notre pays. Vivement que la paix revienne!!!
Que DIEU nous bénisse !!! ».

Un Ivoirien meurtri qui veut la paix pour son pays.
Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!



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