Papy Cocody a écrit :Les peuples sans écriture ont une un savoir
mystique qui s'inscrit dans la mémoire à travers des mythes et des
rites, ce qui explique pourquoi les colons envoient tout de suite des
missionnaires pour déstructurer le tissus culture du pays à dominer.
En ce qui concerne l'Afrique, TOUTE l'Afrique, "peuples sans écriture" est encore une autre mystification coloniale :
L'écriture est née en Afrique, il y a plus de six mille (6000) ans, et n'en a jamais disparu !
On trouve des systèmes d'écritures endogènes PARTOUT en Afrique : Sud, Est, Nord, Ouest, Centre...contrairement à l'Europe (qui est pourtant bcp moins étendue géographiquement)...
L'ancêtre de l'écriture s'appelle l'épigraphie : eh bien, les plus anciennes épigraphies du monde sont originaires de l'Afrique australe, notamment dans la grotte de Bomblos et bien entendu le fabuleux Os d'Ishango...sans oublier les innombrables épigraphes du Sahara...
Comme les Africains écrivaient beaucoup sur des objets très inflammables (papyrus, écorces d'arbre, tablettes en bois, os, ivoire, etc.), et que seule une toute petite élite sociale (les scribes) maîtrisait cette science de l'écriture, les assauts millénaires d'agresseurs étrangers (Hyksos, Perses, Macédoniens, Romains, Arabes, Européens, etc.) qui n'ont cessé d'incendier tant de nos temples (ou "Maison de Vie" : Pr Ankh), ont par leurs crimes éliminé cette élite et les documents scripturaires qu'elle a produits à foison (ex. incendie de la Bibliothèque d'Alexandrie ; sac de Tombouctou par Djouder et ses brigands)...
Pour autant, il reste encore des centaines de milliers de textes écrits dans la Boucle du Djoliba, dont certains ont été composés par des Nègres plusieurs siècles avant qu'il n'y eut d'université en France...
Notre patrimoine scripturaire est donc tout aussi grandiose que nos ressources linguistiques : faudra juste remobiliser toutes ces richesses culturelles et scientifiques. Le plus vite sera le mieux !