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refuge à M’Bahiakro

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refuge à M’Bahiakro

Message par webmaster » nov. 25, 04 2:59 am

 Les populations civiles sont très nombreuses à fuir les exactions
des mouvements rebelles dans le centre du pays. Ce sont 1500 personnes,
au moins, qui ont trouvé refuge à M’Bahiakro, dernière ville (sur l’axe
centre-est) sous contrôle gouvernemental avant la zone de confiance.
Ces déplacés sont recueillis à la sous-préfecture, au foyer féminin de
la ville, et même dans des domiciles privés. “Lundi, nous avons reçu
près de 800 personnes”, a témoigné Bernard Yao Kouassi, un habitant
joint mardi en début de soirée. Selon des habitants de M’Bahiakro, les
populations viennent essentiellement de la sous-préfecture de Bonguera
(à 36 km), de Sandougoukossia (40 km) et de Wassadougou (41km). Ce sont
des populations rurales sur lesquelles sont perpétrées toutes sortes de
bastonnade par les éléments militaires des Forces nouvelles. “ Des gens
sont ligotés et chicotés, un jeune nommé Kouakou Kouamé a même pris une
balle en pleine joue ”, a indiqué un de nos interlocuteurs.



Ce sont des actes de représailles auxquels l’on assiste. Les
populations civiles sont en effet accusées d’avoir renseigné les Forces
gouvernementales dont les troupes au sol avaient récupéré des
localités, notamment Sandougou-kossia, après les frappes aériennes.
C’est ainsi que le président des jeunes de Bonguera, Komenan N’Dri,
dont un frère est capitaine dans l’armée gouvernementale, serait, lui,
détenu à Katiola.



A l’origine, les rebelles reprochent aux populations le bombardement de
Bonguera, une localité qu’ils tiennent, à quelques pas de la zone de
confiance-centre. Selon les témoignages, deux cibles avaient été
identifiées par l’aviation de l’armée gouvernementale. Il s’agit de la
maternité, restée sans agent de santé depuis la prise de cette
sous-préfecture en 2002, et de l’école primaire. Ces deux sites
devaient abriter des armes et des hommes de la rébellion. Le vendredi
05 novembre et le samedi qui a suivi, l’école et la maternité de
Bonguera ont donc été réduites en poussière. Non sans endommager des
habitations. “On a enregistré deux morts et un blessé grave qui ne
reçoit aucun soin”, ont par ailleurs ajouté nos interlocuteurs.

Auteur: Barthélemy Kouamé