Rafraichir la liste des Recentes Discussions sur ABIDJANTALK FORUM
Coupe d'Afrique des Nations    by Aristide ba… 23 Jan 2024, 13:19
Côte d’Ivoire : stèle de Boua…    by Rytchie 14 Sep 2023, 22:01
Quand l'OTAN menace d'interve…    by Aristide ba… 27 Sep 2022, 9:23
La vie en hiver en Europe. Je…    by Aristide ba… 15 Sep 2022, 9:44
La France re-installe Compaoré    by Aristide ba… 11 Jul 2022, 7:29
Les vrais barons de la drogue…    by sam kehi,le… 8 Jun 2022, 4:50
Les laboratoires en Ukraine, …    by Observateur… 6 Jun 2022, 16:21
Ukraine - Points faibles des …    by Aristide ba… 1 Jun 2022, 10:42
Mali: Comment Macron fera chu…    by Aristide ba… 30 May 2022, 10:09
Le sénateur Français Christia…    by Aristide ba… 17 May 2022, 8:04
Morceau choisi: Frantz Fanon    by sam kehi,le… 28 Apr 2022, 18:29
Racisme en Ukraine : les blan…    by Observateur… 2 Apr 2022, 14:20
... autres recents topics


LES PROPOS INSULTANTS DE GUAINO DOIVENT CESSER...

L'arbre à palabre où tous les problemes se reglent
Avatar de l’utilisateur
Wazi
Son Excellence
Son Excellence
Messages :4320
Inscription :janv. 13, 05 4:14 pm
Contact :
LES PROPOS INSULTANTS DE GUAINO DOIVENT CESSER...

Message par Wazi » juil. 28, 08 8:47 am

Ce malade mental (doux euphémisme) continue à assumer les propos scabreux de Sarkozy prononcés à Dakar. Après l'apologie de la colonisation qui nous aurait civilisé, Guaino affirme avec sourire à l'appui que l'Homme Africain [descendant des Pharaons, créateur de la 1ère Civilisation humaine] n'est pas assez rentré dans l'Histoire"!!???
Henri Guaino est une plume orgueilleuse. Un an après le très controversé discours">http://www.rue89.com/2007/07/27/sarkozy ... l#discours de Dakar de Nicolas Sarkozy, voici que le conseiller spécial du président de la République http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... _3232.html" target="_blank">justifie dans Le Monde ces mots prononcés en juillet 2007 dans un amphithéatre devant un parterre d’étudiants sénégalais.
Visiblement, il n’a pas digéré l’accusation de « racisme » http://www.rue89.com/2007/10/09/pour-gu ... retentieux?" target="_blank">formulée plus tard par Bernard-Henri Lévy, en pleine promotion de son livre. On le comprend. Mais, à trop vouloir donner des leçons, on attire les moralistes.
Personne n’a sérieusement songé à taxer Henri Guaino de raciste patenté
Passons sur la discussion de salon, Hegel, Senghor, Lévi-Strauss,
Mounier et Braudel. Là où Henri Guaino se trompe, c’est que personne
n’a sérieusement songé à le taxer de raciste patenté. La (re-)lecture
du http://www.rue89.com/2008/07/27/www.ely ... 2008-07-25" target="_blank">discours de Dakar,
fort bien tourné, en apportera d’ailleurs une confirmation à ceux qui
doutent. Pourquoi Henri Guaino, le « gaulliste social », le concepteur
de la « fracture sociale » de 1995, le laudateur de Jaurès et de Blum
en 2007, serait devenu subitement un partisan des infâmes théories de
Gobineau? Henri Guaino fait mieux, il nous invite à discuter son point
de vue:

« Toute l’Afrique n’a pas rejeté le discours de Dakar.
Encore faut-il le lire avec un peu de bonne foi. On peut en discuter
sans mépris, sans insultes. Est-ce trop demander ? Et si nous n’en
sommes pas capables, à quoi ressemblera demain notre démocratie ? »
D’accord, alors relisons. Voici la citation complète du passage
incriminé, qui ne s’arrête pas à la première phrase retenue dans Le
Monde :

« Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain
n’est pas assez entré dans l’Histoire. Le paysan africain, qui depuis
des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être
en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du
temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des
mêmes paroles.

« Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès.

« Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à
l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne mais l’homme
reste immobile au milieu d’un ordre immuable ou tout semble être
écrit d’avance.

« Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à
l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin. »
A chacun de juger, mais aujourd’hui encore, pour qui vit l’Afrique
au quotidien, la description est anachronique. Tous les jours,
l’Afrique et les Africains inventent la modernité. Regardez un peu ce
qu’en pensent les Chinois, qu’Henri Guaino n’a pas pris la peine de
citer à Dakar.
La suite relève surtout du cliché: l’Africain est un « paysan », le
continent est déchiré par « les guerres sanglantes », mais il a
heureusement un « imaginaire merveilleux » et une « sagesse
ancestrale ». Jusqu’à l’apogée sur la colonisation, les « routes », les
« ponts », l’Européen qui « féconde les terres vierges », qui pouvait
être « méchant » ou « bon ». Quel mouvement dialectique ! Mais la
réalité, où est-elle ?
Cinq raisons de douter de la « politique des réalités »
Si cette question se pose aujourd’hui, c’est précisément parce qu’un
an après ce discours de Dakar appelant à une « politique des
réalités », il est temps de dresser un état des lieux de la « rupture »
tant vantée du printemps 2007.
D’abord, contrairement à ce qu’avance Henri Guaino, la presse
africaine a immédiatement mal reçu ce message. Qu’on relise donc les http://www.rue89.com/2007/07/27/sarkozy ... al-le-flop" target="_blank">éditos de la presse sénégalaise. Ou encore les http://www.rue89.com/2008/03/02/sarkozy ... -ou-de-cap" target="_blank">analyses des Africanistes
qui, avec un peu de recul en février 2008 à l’occasion du voyage en
Afrique du Sud, regardaient Dakar avec la même méfiance. Pourquoi ? J’y
vois au moins cinq raisons réalistes:
► La nucléarisation incontrôlée du continent. L’histoire est
connue entre l’ex-madame Sarkozy et les infirmières bulgares, la France
a vendu une centrale nucléaire au colonel Khadafi dans des conditions
encore troubles.
► Le maintien d’une politique de défense incohérente. Depuis
l’affaire tchadienne, où Paris soutient à bout de bras un président
fatigué mais jugé irremplaçable, Nicolas Sarkozy n’a pas encore réalisé
la promesse de révision des accords de défense annoncée au Cap.
► L’allégeance aux circuits de corruption internationaux.
Comment considérer autrement le limogeage brutal du secrétaire d’Etat à
la Coopération, Jean-Marie Bockel, qui avait osé critiquer le sage Omar
Bongo, recordman toutes catégories de la longévité présidentielle
(quarante ans au pouvoir) et des placements patrimoniaux ?
► La faiblesse chronique des crédits de la coopération. L’aide publique au développement (APD)
pour 2008 n’atteint toujours pas l’objectif intermédiaire de 0,5% du
Revenu national brut pour 2010 ; tandis que seul 1% de cette aide
transite par les ONG, contre 8,5% au Royaume Uni et 11% en Allemagne ; sur ce sujet, la France est le pays européen le plus mal classé de l’OCDE.
► L’oubli des engagements particuliers. En entrant en
fonction, le président Sarkozy a pris soin de multiplier les gestes
symboliques en recevant Elisabeth Borrel, Osange Silou-Kieffer, la
famille Ben Barka… Depuis, qu’a-t-il fait de plus que son
prédecesseur ? Pire, serait-on tenter de répondre, car le temps fait
son oeuvre.
Faut-il donner raison à ceux qui disent que Nicolas Sarkozy ne
s’intéresse pas à la politique étrangère et encore moins à l’Afrique ?
Que le « développement partagé », les « projets communs », la
« stratégie commune dans la mondialisation » et la « politique
d’immigration négociée ensemble » resteront lettre morte ?
Un doute sur la sincérité de l’engagement africain d’Henri Guaino
Pourtant, les dirigeants africains n’ont pas été avares en
compliment sur la démarche présentée lors d’un discours qualifié de
« révolutionnaire » par le président ivoirien Laurent Gbagbo. Je veux
parler du http://www.rue89.com/2008/02/29/sarkozy ... ancafrique" target="_blank">discours du Cap,
en février 2008 devant le parlement sud-africain, bien plus novateur
que celui de Dakar. Mais Henri Guaino a-t-il écrit ce texte ? Il serait
l’oeuvre d’une plume plus discrète. Pourtant, là encore, la rupture est
infiniment lente.
Enfin, on peut avoir un doute sur la connaissance du terrain
africain et sur la sincérité de l’engagement d’Henri Guaino. En
relisant le discours de Dakar, une phrase m’a sauté aux yeux (mea
culpa, elle avait échappé à la première lecture), car elle reprend les
pires antiennes de l’ère Mitterrand-Pasqua-Balladur. Je veux parler de
cette allusion au Rwanda, glissée au détour de ce passage consacré à la
responsabilité de la France dans l’histoire africaine:

« La colonisation n’est pas responsable de toutes les
difficultés actuelles de l’Afrique. Elle n’est pas responsable des
guerres sanglantes que se font les Africains entre eux. Elle n’est pas
responsable des génocides. Elle n’est pas responsable des dictateurs.
Elle n’est pas responsable du fanatisme. Elle n’est pas responsable de
la corruption, de la prévarication. Elle n’est pas responsable des
gaspillages et de la pollution. »
Fort bien. Mais pourquoi parler « des génocides » ? Quels sont-ils
ces « génocides » ? En existe-t-il d’autres que celui qui se déroula du
7 avril à la fin de l’année 1994 dans les collines rwandaises, ainsi
que le définit le texte de reconnaissance officielle de l’ONU ? Je n’en vois pas.
En revanche, je sais que la confusion est savamment entretenue
depuis la conférence de presse finale de François Mitterrand au sommet
franco-africain de Biarritz, en novembre 1994. Le président français
avait, le premier, joué de l’ambiguïté, accusant les forces du FPR
(Front patriotique rwandais) de commettre, eux aussi, le pire contre
les vrais génocidaires que l’armée française protégeait dans les forêts
du Kivu.
Depuis, Hubert Védrine, Dominique de Villepin et d’autres ont
publiquement repris l’expression. J’ai aussi noté que nos relations
avec Kigali n’ont pas vraiment évolué depuis un an. Alors, de quelle
« rupture » parle-t-on ?
Dernier détail: lorsqu’Henri Guaino parle « d’Eurafrique », comme
d’un horizon d’espoir à la nouvelle politique française, il ne fait que
reprendre une expression utilisée par… Pierre Messmer, en 1959, lors
d’une conférence devant les stagiaires de l’Ecole supérieure de guerre.
Une trace de gaullisme dans la rupture, sans doute…

Dernière modification par Wazi le juil. 28, 08 9:00 am, modifié 2 fois.
Un Peuple sans Mémoire est un Peuple sans Avenir



Avatar de l’utilisateur
Wazi
Son Excellence
Son Excellence
Messages :4320
Inscription :janv. 13, 05 4:14 pm
Contact :

Message par Wazi » juil. 28, 08 8:56 am

Il y a un an à Dakar, le président de la République française prononçait sa première grande allocution en terre africaine. On sait le débat qu'elle a provoqué. Jamais pourtant un président français n'avait été aussi loin sur l'esclavage et la colonisation : "Il y a eu la traite négrière. Il y a eu l'esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l'homme, ce fut un crime contre l'humanité tout entière (...). Jadis les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de vos ancêtres. Ils ont banni les dieux, les langues, les croyances, les coutumes de vos pères. Ils ont dit à vos pères ce qu'ils devaient penser, ce qu'ils devaient croire, ce qu'ils devaient faire. Ils ont eu tort."


Mais il a voulu rappeler en même temps que, parmi les colons, "il y avait aussi des hommes de bonne volonté (...) qui ont construit des ponts, des routes, des hôpitaux, des dispensaires, des écoles (...)". Il doit beaucoup à Senghor, qui proclamait : "Nous sommes des métis culturels." C'est sans doute pourquoi il a tant déplu à une certaine intelligentsia africaine qui trouvait Senghor trop francophile. Il ne doit en revanche rien à Hegel. Dommage pour ceux qui ont cru déceler un plagiat. Reste que la tonalité de certaines critiques pose une question : faut-il avoir une couleur de peau particulière pour avoir le droit de parler des problèmes de l'Afrique sans être accusé de racisme ?

A ceux qui l'avaient accusé de racisme à propos de Race et culture (1971), Lévi-Strauss avait répondu : "En banalisant la notion même de racisme, en l'appliquant à tort et à travers, on la vide de son contenu et on risque d'aboutir à un résultat inverse de celui qu'on recherche. Car qu'est-ce que le racisme ? Une doctrine précise (...). Un : une corrélation existe entre le patrimoine génétique d'une part, les aptitudes intellectuelles et les dispositions morales d'autre part. Deux : ce patrimoine génétique est commun à tous les membres de certains groupements humains. Trois : ces groupements appelés "races" peuvent être hiérarchisés en fonction de la qualité de leur patrimoine génétique. Quatre : ces différences autorisent les "races" dites supérieures à commander, exploiter les autres, éventuellement à les détruire."

Où trouve-t-on une telle doctrine dans le discours de Dakar ? Où est-il question d'une quelconque hiérarchie raciale ? Il est dit, au contraire : "L'homme africain est aussi logique et raisonnable que l'homme européen." Et "le drame de l'Afrique n'est pas dans une prétendue infériorité de son art, de sa pensée, de sa culture, car pour ce qui est de l'art, de la pensée, de la culture, c'est l'Occident qui s'est mis à l'école de l'Afrique".

Est-ce raciste de dire : "En écoutant Sophocle, l'Afrique a entendu une voix plus familière qu'elle ne l'aurait cru et l'Occident a reconnu dans l'art africain des formes de beauté qui avaient jadis été les siennes et qu'il éprouvait le besoin de ressusciter" ?

Parler de "l'homme africain" était-il raciste ? Mais qui a jamais vu quelqu'un traité de raciste parce qu'il parlait de l'homme européen ? Nul n'ignore la diversité de l'Afrique. A Dakar, le président a dit : "Je veux m'adresser à tous les Africains, qui sont si différents les uns des autres, qui n'ont pas la même langue, la même religion, les mêmes coutumes, la même culture, la même histoire, et qui pourtant se reconnaissent les uns les autres comme Africains."

Chercher ce que les Africains ont en commun n'est pas plus inutile ni plus sot que de chercher ce que les Européens ont en partage. L'anthropologie culturelle est un point de vue aussi intéressant que celui de l'historien sur la réalité du monde.

UN DISCOURS POUR LA JEUNESSE

Revenons un instant sur le passage qui a déchaîné tant de passions et qui dit que "l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire". Nulle part il n'est dit que les Africains n'ont pas d'histoire. Tout le monde en a une. Mais le rapport à l'histoire n'est pas le même d'une époque à une autre, d'une civilisation à l'autre. Dans les sociétés paysannes, le temps cyclique l'emporte sur le temps linéaire, qui est celui de l'histoire. Dans les sociétés modernes, c'est l'inverse.

L'homme moderne est angoissé par une histoire dont il est l'acteur et dont il ne connaît pas la suite. Cette conception du temps qui se déploie dans la durée et dans une direction, c'est Rome et le judaïsme qui l'ont expérimentée les premiers. Puis il a fallu des millénaires pour que l'Occident invente l'idéologie du progrès. Cela ne veut pas dire que dans toutes les autres formes de civilisation il n'y a pas eu des progrès, des inventions cumulatives. Mais l'idéologie du progrès telle que nous la connaissons est propre à l'héritage des Lumières.

En 1947, Emmanuel Mounier partait à la rencontre de l'Afrique, et en revenant il écrivit : "Il semble que le temps inférieur de l'Africain soit accordé à un monde sans but, à une durée sans hâte, que son bonheur soit de se laisser couler au fil des jours et non pas de brûler les espaces et les minutes." Raciste, Mounier ?

A propos du paysan africain, le discours parle d'imaginaire, non de faits historiques. Il ne s'agissait pas de désigner une classe sociale, mais un archétype qui imprègne encore la mentalité des fils et des petits-fils de paysans qui habitent aujourd'hui dans les villes.

L'Afrique est le berceau de l'humanité, et nul n'a oublié ni l'Egypte ni les empires du Ghana et du Mali, ni le royaume du Bénin, ni l'Ethiopie. Mais les grands Etats furent l'exception, dit Braudel, qui ajoute : "L'Afrique noire s'est ouverte mal et tardivement sur le monde extérieur." Raciste, Braudel ?

L'homme africain est entré dans l'histoire et dans le monde, mais pas assez. Pourquoi le nier ?

Ce discours ne s'adressait pas aux élites installées, aux notables de l'Afrique. Mais à sa jeunesse qui s'apprête à féconder l'avenir. Et il lui dit : "Vous êtes les héritiers des plus vieilles traditions africaines et vous êtes les héritiers de tout ce que l'Occident a déposé dans le coeur et dans l'âme de l'Afrique", la liberté, la justice, la démocratie, l'égalité vous appartiennent aussi.

L'Afrique n'est pas en dehors du monde. D'elle aussi, il dépend que le monde de demain soit meilleur. Mais l'engagement de l'Afrique dans le monde a besoin d'une volonté africaine, car "la réalité de l'Afrique, c'est celle d'un grand continent qui a tout pour réussir et qui ne réussit pas parce qu'il n'arrive pas à se libérer de ses mythes". Cessons de ressasser le passé et tournons-nous ensemble vers l'avenir. Cet avenir a un nom : l'Eurafrique, et l'Union pour la Méditerranée en est la première étape. Voilà ce que le président de la République a dit en substance à Dakar.

On a beaucoup parlé des critiques, moins de ceux qui ont approuvé, comme le président de l'Afrique du Sud, M. Thabo Mbeki. On n'a pas parlé du livre si sérieux, si honnête d'André Julien Mbem, jeune philosophe originaire du Cameroun. Parlera-t-on du livre si savant à paraître bientôt à Abidjan de Pierre Franklin Tavares, philosophe spécialiste de Hegel, originaire du Cap-Vert ?

L'éditorial du quotidien sénégalais Le Soleil du 9 avril dernier était intitulé : "Et si Sarkozy avait raison ?" Bara Diouf, grande figure du journalisme africain, qui fut l'ami de Cheikh Anta Diop (1923-1986, historien et anthropologue sénégalais), écrivait : "Le siècle qui frappe à notre porte exige notre entrée dans l'histoire contemporaine."

Raciste, Bara Diouf ou mauvais connaisseur de l'Afrique ?

Toute l'Afrique n'a pas rejeté le discours de Dakar. Encore faut-il le lire avec un peu de bonne foi. On peut en discuter sans mépris, sans insultes. Est-ce trop demander ? Et si nous n'en sommes pas capables, à quoi ressemblera demain notre démocratie ?

Henri Guaino est conseiller spécial du président de la République

Henri Guaino
Un Peuple sans Mémoire est un Peuple sans Avenir



NegroAfricain
Son Excellence
Son Excellence
Messages :2633
Inscription :août 06, 05 11:05 am
Localisation :Paris

Message par NegroAfricain » juil. 28, 08 10:34 am

J'accueille cette mise au point avec beaucoup d'humilité et sans passion. C'est seulement dans cet état d'esprit que nous pouvons l'analyser avec lucidité.
 
Ce discours doit nous interpeller.
 
Quelques morceaux choisis :
  • "Ce discours ne s'adressait pas aux élites installées, aux notables de l'Afrique. Mais à sa jeunesse qui s'apprête à féconder l'avenir. Et il lui dit : "Vous êtes les héritiers des plus vieilles traditions africaines et vous êtes les héritiers de tout ce que l'Occident a déposé dans le coeur et dans l'âme de l'Afrique", la liberté, la justice, la démocratie, l'égalité vous appartiennent aussi."
  • "L'Afrique n'est pas en dehors du monde. D'elle aussi, il dépend que le monde de demain soit meilleur. Mais l'engagement de l'Afrique dans le monde a besoin d'une volonté africaine, car "la réalité de l'Afrique, c'est celle d'un grand continent qui a tout pour réussir et qui ne réussit pas parce qu'il n'arrive pas à se libérer de ses mythes".
  • "L'éditorial du quotidien sénégalais Le Soleil du 9 avril dernier était intitulé : "Et si Sarkozy avait raison ?" Bara Diouf, grande figure du journalisme africain, qui fut l'ami de Cheikh Anta Diop (1923-1986, historien et anthropologue sénégalais), écrivait : "Le siècle qui frappe à notre porte exige notre entrée dans l'histoire contemporaine.""

Barc.

Dernière modification par NegroAfricain le juil. 28, 08 1:19 pm, modifié 1 fois.
La renaissance africaine implique : compétence, rigueur, responsabilité & puissance technologique.



Avatar de l’utilisateur
Wazi
Son Excellence
Son Excellence
Messages :4320
Inscription :janv. 13, 05 4:14 pm
Contact :

Message par Wazi » juil. 28, 08 12:05 pm

Barc je n'ai pas compris ta position...Tu parles de quelle humilité? Cet homme ne connaît même pas l'Histoire de son propre Pays, il ne connaît même pas l'Afrique. L'Afrique que certains Européens ont découvert au 19ème siècle n'est pas le Continent arriéré qu'on veut bien nous présenter. En raisonnant de façon nombriliste, méprisante et paternaliste, ce malade mental qui n'a même pas le courage de prononcer des excuses nous montre qu'il ne s'est point départi des clichés de "Tintin au Congo"!

A partir de quand est-ce que "l'Homme européen" est rentré dans l'Histoire? Ce sont ls Nègres qui ont créé et inventé les premiers Etats, ces ont les Nègres qui ont inventé la Chimie et l'Atsrologie, ce sont les Nègres qui ont édifié les plus puissantes constructions en Egypte. De nos jours, ces constructions pensées et réalisées par des Nègres dépassent encore notre entendement! Il n'y aqu'à voir la difficulté des Ethiopiens actuels pour remonter l'obélisque d'Axoum malgré tous les moyens modernes dont on peut actuellement disposer pour voir comment nos ancêtres étaient ingénieux!

A la vérité, les Occidentaux (à ne pas confondre avec les Européens) sont rentrés que trè srécemment dans l'Histoire plus précisément en 1492 avec le voyage vers les Amériques de Colomb. Point n'est besoin de rappeler que pareil voyage avait déjà été entrepris par un Empereur du Mali avec des moyens techniques certes autrement plus modestes!

Nous pouvons aussi discourir de la place du Français dans l'Histoire, nous pouvons aussi gloser sur la période de la brève "colonisation" allemande en France où les trains arrivaient pour une fois à l'heure. Cette domination du Germanique sur le Gaulois à peine rentré dans l'Histoire n'est pas nouvelle, la FRANCE ayant été dès sa création un Etat vassal du Saint Empire Romain Germanique! Napoléon lui-même était Corse, Vercingétorix humilié à Alésia, pour ma part je pense que Guaino devrait plutôt penser à son propre Pays, à ses propres oignons que de rentrer dans des débats qu'il maîtrise mal...Les Africains n'auront jamais besoin de personnage exhalté comme ce malade mental pour leur raconter une histoire qu'ils connaissent eux-même.

Ahmadou Kourouma avait dit que le Français est un Homme qui battu sur l'aire de lutte par ses pairs vient battre sa femme, je pense qu'il n'avait pas tort. Les propos de Guaino mérite au mieux un crachat à la figure! Pouahhh !!!
Dernière modification par Wazi le juil. 28, 08 12:21 pm, modifié 1 fois.
Un Peuple sans Mémoire est un Peuple sans Avenir



NegroAfricain
Son Excellence
Son Excellence
Messages :2633
Inscription :août 06, 05 11:05 am
Localisation :Paris

Message par NegroAfricain » juil. 28, 08 12:11 pm

Wazi a écrit :Barc je n'ai pas compris ta position...
Wazi, ma position sur ce type de sujet reste inchangée. Je prend la dedans ce qui m'interesse et j'avance. L'état d'esprit du monsieur qui l'a écrit me m'interesse pas. Ce qui m'interesse est ce qu'il a dit et ce que je peux en faire. J'ai donc extrait trois paragraphes qui me semblent interessants et que j'approuve à 100% : Quelques morceaux choisis :
  • "Ce discours ne s'adressait pas aux élites installées, aux notables de l'Afrique. Mais à sa jeunesse qui s'apprête à féconder l'avenir. Et il lui dit : "Vous êtes les héritiers des plus vieilles traditions africaines et vous êtes les héritiers de tout ce que l'Occident a déposé dans le coeur et dans l'âme de l'Afrique", la liberté, la justice, la démocratie, l'égalité vous appartiennent aussi."
  • Mais l'engagement de l'Afrique dans le monde a besoin d'une volonté africaine, car "la réalité de l'Afrique, c'est celle d'un grand continent qui a tout pour réussir et qui ne réussit pas parce qu'il n'arrive pas à se libérer de ses mythes".
  • "Le siècle qui frappe à notre porte exige notre entrée dans l'histoire contemporaine.""
  • J'assume ce que je viens de dire. Guaino, ne m'interesse pas ! Qu'il soit raciste ou pas, mais vraiment ça ne m'interesse pas ! Par contre les parties que j'ai soulignées dans le texte ci-dessus, elles, m'interessent. Barc.
    Dernière modification par NegroAfricain le juil. 28, 08 12:16 pm, modifié 1 fois.
    La renaissance africaine implique : compétence, rigueur, responsabilité & puissance technologique.



    Avatar de l’utilisateur
    Wazi
    Son Excellence
    Son Excellence
    Messages :4320
    Inscription :janv. 13, 05 4:14 pm
    Contact :

    Message par Wazi » juil. 28, 08 12:24 pm

    Après avoir humilié notre Continent avec la prédation coloniale, après nous avoir installé des roitelets analphabètes inamovibles, Après avoir pillé nos ressources ces gens là se demandent pourquoi l'Afrique est dans un tel Etat?
    Un Peuple sans Mémoire est un Peuple sans Avenir



    NegroAfricain
    Son Excellence
    Son Excellence
    Messages :2633
    Inscription :août 06, 05 11:05 am
    Localisation :Paris

    Message par NegroAfricain » juil. 28, 08 12:39 pm

    Wazi, humilité signifie tout simplement prendre le temps d'écouter ce que qu'une personne à a te dire.

    Wazi, Guaino te dit que ton continent a tout pour réussir mais n'y arrive pas. Il ne te dit pas qu'il y a 25 siècles tu étais con  (Il t'a même cité des grands empires de chez toi). Il te dit qu'aujourd'hui tu es un mendiant alors que tu as tout pour réussir.

    La vérité, c'est que tu es effectivement un mendiant aujourd'hui.

    Alors que dois-tu pour lui clouer le bec......NE PLUS LUI TENDRE LA MAIN !

    Barc.

    Dernière modification par NegroAfricain le juil. 28, 08 3:06 pm, modifié 2 fois.
    La renaissance africaine implique : compétence, rigueur, responsabilité & puissance technologique.



    Avatar de l’utilisateur
    Wazi
    Son Excellence
    Son Excellence
    Messages :4320
    Inscription :janv. 13, 05 4:14 pm
    Contact :

    Message par Wazi » juil. 28, 08 2:12 pm

    Apparemment tu n'as pas bien compris de quoi il s'agissait malheureusement...De plus, tout le Monde peut naïvement se poser la question de savoir pourquoi l'Afrique ne décolle pas sauf les Français!
    Un Peuple sans Mémoire est un Peuple sans Avenir



    NegroAfricain
    Son Excellence
    Son Excellence
    Messages :2633
    Inscription :août 06, 05 11:05 am
    Localisation :Paris

    Message par NegroAfricain » juil. 28, 08 2:55 pm

    Wazi a écrit :Apparemment tu n'as pas bien compris de quoi il s'agissait malheureusement...De plus, tout le Monde peut naïvement se poser la question de savoir pourquoi l'Afrique ne décolle pas sauf les Français!
    Je vois que tu n'as toujours rien pigé à la marche des affaires de ce monde. Voilà comment tu intitules ton post : Tu demandes à Guaino de cesser ses propos insultants. Il y a des mois il t'avait déjà insulté. Tu as crié, mais il n'a pas eu peur de toi. Nous avons même écrit un gros livre.....Il n'en a pas tenu compte ! Il revient t'insulter et tu cries encore. Tes nouveaux cris ne le feront pas reculer. Par contre, il a voulu insulter la Chine, et l'ambassadeur de chine à Paris a clairement fait savoir que la Chine ne serait pas contente si.....Et La suite, nous la connaissons. La France et Soarkozy ont fait profil bas. Seuls les rapports de force permettent de se faire entendre. Ce n'est pas en pleurnichant. Donc montre à ce con que tu es capable par des actes concrèts sinon il va recidiver ! Et les armes sont : militaires, industrielles, technologiques, économiques ! Barc.
    Dernière modification par NegroAfricain le juil. 28, 08 3:00 pm, modifié 1 fois.
    La renaissance africaine implique : compétence, rigueur, responsabilité & puissance technologique.



    Avatar de l’utilisateur
    Wazi
    Son Excellence
    Son Excellence
    Messages :4320
    Inscription :janv. 13, 05 4:14 pm
    Contact :

    Message par Wazi » juil. 28, 08 2:57 pm

    Tu m'as l'air bien prétentieux. Et toi qui ne cries pas tu fais quoi?
    Un Peuple sans Mémoire est un Peuple sans Avenir



    Répondre