Bonjour,
La majorite des pays dans cette liste sont des anciennes colonies de la France (Haiti y compris). Ceci en dit long sur la relation d'exploitation entre la France et ses anciennes colonies.
Le cas Haitien: (La France doit restituer à Haïti la rançon de l’indemnité:
http://www.alterpresse.org/spip.php?art ... sgIKojwZPY
Voir cet article ci-dessus pour comprendre comment la France puis, les USA ont ruine Haiti en mettant ce pays dans un cercle vicieux d'endettement conduisant Haiti a un pays tres tres pauvre. Bref, ils ont puni Haiti pour que Haiti, un pays ou les esclaves ont acquis leur independance par une lutte archanee, ne sert pas d'exemple aux pays peuples par les esclavages noirs et/ou africains. Donc, la politique des occidentaux n'a pas change: piller, appauvrir les autres peuples puis, en revenir dans ces pays en jouant aux pompiers.
-------------------- Un extrait de cet article --------------------------------------------
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La fiabilité de la demande de restitution
En fait la somme initiale exigée par le roi Charles X — 150 millions francs or — était cinquante pour cent fois plus élevée que celle déjà exorbitante soumise par les ex-colons pour compenser leurs « pertes ». Il est vrai que cette poule aux oeufs d’or qu’a été la colonie saint-dominguoise de la France pourvoyait à une part importante de son économie, faisant vivre un Français sur sept. La coterie française profitait en effet énormément de l’empire colonial, particulièrement de la colonie de Saint-Domingue dont les exportations dépassaient celles combinées des treize colonies anglaises en Amérique du nord. La production et le commerce des esclaves à Saint-Domingue constituaient le tiers de l’ensemble du commerce des esclaves dans le monde.
Dans des termes qui annoncent les pratiques déprédatrices du Fonds monétaire international (FMI), des 166 millions de francs or qu’Haïti aura empruntés pour satisfaire les obligations de l’indemnité « plus de la moitié, dit Anthony D. Phillips, était retournée aux mêmes banques sous les rubriques de commissions, honoraires et services d’intérêt » [5].
Comme l’a bien dit Phillips, Haïti était acculée à un « choix hobbesien » : ou acquiescer aux demandes françaises ou résister et risquer la continuation de la guerre, jamais résolue, avec la France. Ce dilemme était d’autant plus ardu et tortueux, qu’Haïti était située dans une région contrôlée par des empires rivaux — France, Espagne, Angleterre, Hollande, Portugal, Allemagne et les États-Unis émergeants —, qui se combattent et cherchent à prendre avantage les uns sur les autres mais qui, tous, répugnent Haïti, le nouvel état nègre, et veulent se prémunir contre le « mauvais exemple » que représente sa radicalité révolutionnaire.
Les conditions draconiennes et pernicieusement gourmandes de l’indemnité auraient été impossibles à satisfaire pour n’importe quel autre pays, mais pour Haïti qui se relevait à peine des désastres de la guerre civile et de la guerre d’indépendance, c’était le comble : « La pauvreté de l’Haïti moderne, dit Anthony Phillips, est inextricablement liée à la dette de l’indemnité. Après l’échec de l’imposition directe, les revenus qui payaient la dette provenaient des mêmes commodités qui avaient fait d’Haïti une colonie lucrative. L’économie haïtienne restait enchaînée dans l’exportation des denrées tropicales, bois, sucre et spécialement café (...). Les conséquences d’un tel drainage, même non surprenantes, étaient dévastatrices pour le trésor public. L’éducation, la santé et l’infrastructure restaient pratiquement non financées tout au cours du XIXe siècle » [6].
Cette tournure des choses ne pouvait qu’être nuisible à la jeune république noire. L’économie haïtienne restait ainsi dépendante des mêmes mécanismes de contrôle que durant l’économie esclavagiste du régime colonial. Les impératifs de production pour l’exportation prennent précédence par rapport aux propres besoins du pays. Comme on pouvait bien le prédire, la dureté économique engendre l’instabilité politique, d’autant plus s’il y a des puissances ennemies qui tirent malicieusement les ficelles...
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La dette étatsunienne
À la suite de l’occupation étatsunienne d’Haïti en 1915, le service de la dette de l’indemnité était transféré à la National City Bank of New York, une banque américaine (rebaptisée aujourd’hui Citi Bank). Bien entendu cette banque pillait jusqu’aux os le Trésor haïtien, protégée par la baïonnette des marines. En fait, le contrôle du Trésor haïtien par les Étatsuniens précédait de cinq ans l’occupation militaire d’Haïti quand la Banque Nationale d’Haïti fut remplacée par la Banque Nationale de la République d’Haïti, une banque contrôlée par la National City Bank. Craignant la menace que faisait peser l’instabilité politique sur la bonne marche de son capital, la National City Bank faisait tout pour contrôler totalement la douane et la finance haïtiennes, y compris un raid armé en décembre 1914 par les marines étatsuniens sur la Banque Nationale de la République d’Haïti, emportant plus d’un demi-million de dollars US qui furent déposés directement à la National City Bank de New York. La subséquente occupation de juillet 1915, décidée par l’administration de Woodrow Wilson, était déterminée pour une grande part par ces intérêts économiques.
Ce sera une autre histoire et tout un autre ordre de réclamation que celle touchant à la dette des États-Unis envers Haïti, non seulement la dette morale pour avoir participé militairement et aidé à leur indépendance et pour leur avoir favorisé, par l’achat de la Louisiane, de l’acquisition de plus du double de leur superficie de l’époque, mais aussi la dette en valeur monétaire de leur pillage d’Haïti de 1910 à 1947, date du dernier versement de l’indemnité. Il y a aussi la dette de la destruction de l’agriculture haïtienne par l’acquisition manipulatoire des terres arables et leur affectation à l’exploitation exclusive du sisal et de la canne à sucre, le remplacement des cochons noirs et marrons par les cochons blancs, le riz local par le riz étatsunien fédéralement subventionné, donc rivalisant à peu de frais avec la production locale. Il y a surtout la dette quant à la réparation qui est due à Haïti pour les massacres des résistants et des civils haïtiens durant l’occupation qui dure de 1915 à 1934, mais qui continue voilée dans la complicité avec les dictateurs cruels, servants de l’oligarchie, la permissivité envers la bourgeoisie parasite et déprédatrice qui écorche le pays à vif. Il est vrai que beaucoup de courageux Étatsuniens ont reconnu ces dettes et sont solidaires de l’aspiration d’Haïti pour la justice et l’autodétermination nationale, mais il faut que le gouvernement étatsunien lui-même les reconnaisse, non seulement sous les traits de regrets de crocodile d’un ancien président, mais par des actions de solidarité pratiques de la part de la présente — ou de toute prochaine — administration étatsunienne.
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- Le cas des pays d'Afrique Noire Francophone:
L'exploitation de ces pays par la France se fait par
--- l'intermediaire de la monnaie de singe: le Franc CFA ;
---- des contracts et traites bidons ou les richesses des sous-sol des pays d'afrique noire francophone sont les proprietes de la France;
---- Les societes francaises dont les banques peuvent rapartrier leurs profits et benefices sans penalisation et impots de leurs anciennes colonies vers la France.
---- Les bases militaires installees dans les pays d'Afrique noire francophone sans que la France ne verse une indemnite pour ses bases militaires. Au contraire, ces anciennes colonies doivent contribuer au financement quotidien de ces bases sous des pretextes fallacieux d'accord de defense militaire;
..... etc.....
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Merci