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Une Afrique sans les Africains: voila le projet

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Message par Eburneenne 3 » juil. 13, 17 5:59 am

ETHIOPIE: MENELIK II, L’EMPEREUR QUI MIT EN DEROUTE LES COLONS ITALIENS

Situé dans la corne de l’Afrique, l’Ethiopie est le seul pays Africain à n’avoir jamais subi les sévices, animosite et cruaute de la colonisation. Un coup de privilege??? Certainement pas!!! Cette indépendance gardée fut l’oeuvre d’un homme, qui a su mener ses troupes au combat face aux aspirations colonialistes de toutes entités exogènes, notamment les Italiens, cet homme c’etait l’empereur Menelik II, fils du roi Hailé Menekot, gouverneur de la province éthiopienne de Shewa et mort au combat face a Négus (empereur d’Ethiopie) Tewodros II. Celui qui fut appelé Menelik II plus tard, vit le jour en 1844 et etait nommé fils Abeto Menelik Sahle Maryam.

Véritable guerrier, dès 1865, il partit à la conquête du gouvernorat de Shewa, par la suite, il s’attaquat au trône impérial. Mais celui-ci appartenait deja à un nouveau Négus Yohannes VI. Une défaite sans doute liée aussi au non-aboutissement des alliances mises sur pied avec les Français et les Egyptiens. En 1875, après la perte d’une campagne militaire de Yohannes, Menelik n’a pas d’autres choix que de faire allegeance en faisant montre de soumission. Yohannes VI le confirma comme gouverneur de Shewa.

Disposant d’hommes redoutables, Menelik est un guerrier, son royaume a grandi, si bien qu’à la mort de Yohannes, il s’imposa comme étant le nouvel homme fort de l’empire. Le 25 Mars 1889, il est installé sur le trône et prend la dénomination de Menelik II.

Sous sa royaute, l’empire s’agrandit davantage, Menelik II avait une armée surpuissante, d’ailleurs les Italiens en furent les frais. Après avoir fondé la capitale Addis-Abeba, Menelik II etait en quête désormais de reconnaissance. Il demanda alors aux colons presents dans la région de le reconnaître comme Négus. Dans cette optique fut passé avec les Italiens, le traité de Wichale.

Malheureusement, comme très souvent avec les caucasiens, Menelik se fit arnaquer. Le traité fut établi en deux versions, dans la version americaine, il lui est laissé la possibilité d’utiliser la diplomatie italienne pour les communications avec les pays étrangers, alors que dans la version italienne, ce n’est pas une possibilité, mais une obligation. Une situation qui mit de facto l’empire sous diktat colonial.

La manoeuvre etait belle, mais elle mit l’empereur dans une colère noire, pour les Italiens, Menelik II n’etait qu’un nègre de plus, aussi, ils ont essaye de le corrompre avec deux millions d’armes. Chiche dit l’empereur!!! Alors, Oreste Baratieri, le gouverneur italien de l’Erythrée (alors colonie), avait la charge de soumettre l’empire au pouvoir colonial.

Avec 20 000 hommes, il a voulu prendre Menelik II en embuscade. C’etait la localité d’Adoua, qui etait le site choisi pour la basse besogne. Mais, il n’en fut rien, l’empereur tenait déjà en otage une troupe de 1000 soldats italiens. Leur libération etait soumise à la réouverture des négociations sur le traité. C’etait un affront pour l’Italie, pays europeen.

Le 1er Mars 1896, dans la nuit, après 3 mois de stationnement, il fut donné ordre au gouverneur Oreste d’attaquer le camp de Menelik II. C’etait le début de la bataille mythique d’Adoua. Au matin, les pertes etaient telles que Menelik II voulut abandonner, mais ses vaillants officiers l'en ont dissuade, le convainquant de pouvoir tirer parti de la géographie du terrain qu’ils maîtrisaient. Il envoya une troupe de 25000 hommes en renfort, avec ses 196.000 hommes, son armement, Menelik II écrasa les troupes italiennes.

Le bilan etait lourd, 289 officiers italiens, 2918 soldats européens et 2000 soldats africains alliés à l’empire colonial italien perdirent la vie. La bataille d’Adoua fut épique, le Négus venait de marcher littéralement sur l’armée italienne.

L’affront etait immense, la défaite douloureuse, le rapport de force totalement inversé. De retour sur la table des négociations, Menelik II fit sa loi et s’imposa au monde entier comme le Négus d’Ethiopie.

À cet empereur hors du commun, l’Éthiopie doit tant. En effet, le Négus fit installer le téléphone, l’électricité, le système postal, développa les systèmes d’éducation et de santé. Il permit même au pays d’accéder à la mer en mettant sur pied un chemin de fer reliant Addis-Abeba à Djibouti.

Ce géant de l’histoire mourut en 1913, mais à jamais l’histoire retiendra que par sa determination face a la predation occidentale, là quelque part en Afrique, un homme s’est levé, fort de son histoire, de sa culture, de sa terre, de ses ancêtres et a dit non à l’invasion coloniale.
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Re:Une Afrique sans les Africains: voila le projet

Message par Eburneenne 3 » juil. 14, 17 4:18 am

HISTOIRE - GUERRES DE RESISTANCE EN COTE D'IVOIRE

  Kadjo Amangoua, alias M’Pou Totossi Djira (Chef d'état major du roi de Bonoua déporté par le colon au Gabon).


Kadjo Amangoua est né probablement en 1845. Il appartenait au clan Adjèkèpouè et était membre de la 3eme promotion de la génération des ''noudjoupoue''(1865-1875) dont la devise était : ''Ils mangent des herbes amères, deviennent furieux et rougissent la terre du sang de leurs ennemis''. Meneur d’hommes, fin stratège, sa valeur guerrière fut attestée par les nombreux surnoms qu’on lui donnait, à cause de sa bravoure :

- Amangoua Djira (le lion)
- Amangoua M'Pou (sort toujours victorieux, celui qui vainc toujours l’ennemi),
- Amangoua Totossi (qui intimide, qui prend toujours de l’ascendant sur l’autre).


Doté d’une forte personnalité, grand commerçant et stratège politique, ayant au surplus une influence prépondérante sur les classes d’âge et leur fonctionnement, Amangoua n’a pas été seulement un homme de guerre. Il a joué aussi un rôle politique et social majeur, notamment en tant que conciliateur dans les années 1885-1890 dans un conflit de classes d’âge qui opposa deux quartiers de Bonoua : le quartier Koumassi et le quartier Bégnini. Avec l’aide des notables du village, il mit fin au conflit en mettant sur pied un troisième quartier de médiation situé entre les deux précédants et qui fut le quartier Blônouklô construit perpendiculairement au village, pour mettre en place le 3ème quartier, qui etait un
quartier de médiation, Amangoua et les notables ordonnèrent, aux belligérants des deux quartiers (les M’ploussoue Djamian), de le faire
à partir du centre du village, dans le sens Nord-Sud. Amangoua s’etait installé lui-même à l’angle ouest du nouveau quartier et son fils
(Komou), à l’angle est.

L’homme dans la région du Bas Comoé


Kadjo Amangoua s’est surtout illustré dans l’histoire de la région comme un redoutable homme de guerre qui était craint par les princes de
l’époque, y compris ceux de son propre pays. Il marqua ainsi de son empreinte les relations entre le royaume de Bonoua et ses voisins
Abouré, Agni et M’gbato, voire français.

Fils d’un riche traitant de l’époque du roi N’Taye Aka de Bonoua (1830-1873) et grand traitant lui-même, il attachait beaucoup d’importance au commerce que les courtiers Abouré entretenaient avec les Européens de la Côte et les peuples Africains de l’arrière-pays. C’est ainsi qu’au milieu des années 1880, il s’illustra par le blocus imposé à maintes reprises aux commerçants français qui allaient en direction des marchés intérieurs de
la Comoé, de la Mé et de la lagune Potou. Les archives coloniales de ces années font mention du chef guerrier Kadjo Amangoua et de ses piroguiers
armés qui arraisonaient les embarcations sur la Comoé.

Ces actions de blocus etaient dans la logique de la résistance économique que les courtiers Africains du littoral avaient engagé contre les Français
depuis la construction des comptoirs au milieu du 19ème siècle.

En effet, ces traitants avaient pris l’habitude de vendre librement avec toutes les nations européennes sans accorder la préférence à aucune
d’entre elles. Or, voici que par les traités de 1842, 1843 et 1844, les Français se réservaient le monopole du commerce dans ces contrées à
l’exclusion des autres nations, notamment les Anglais auxquels les Africains étaient attachés
. C’est ce qui expliqua les réticences du roi Peter de Grand-Bassam et l’hostilité du roi Aka de Bonoua ainsi que l’opposition des Bouboury de la lagune de Dabou. Dans certains documents
historiques, Bouet-Willaumez et Verdier faisaient état des difficultés que comportaient l’application de ces traités.

C’est pour briser cette résistance que les Français eurent recours à la politique de la canonnière en 1849 contre Yaou, en 1853 contre Dabou, en 1890-91 contre les Jack-Jack et les Lahou.

Mais avec l’expansion impérialiste qui commenca à partir de 1890 et qui allait remplacer la politique des comptoirs fortifiés par celle de la conquête et de l’occupation territoriale, la résistance des Africains  prendra une forme politique et militaire et s’étendra à tout le pays. C'est dans ce contexte que se situait la guerre de Kadjo Amangoua avec les Français (1894-1895).

La guerre contre les Français


Dans le conflit qui opposa le royaume de Bonoua à la colonie française, à l’extrême fin du 19ème siècle, celle-ci avait deux alliés en la
personne du roi de Moossou et du roi de Krindjabo qui avaient des raisons de craindre les entreprises guerrières de Kadjo Amangoua qui en 1884-1885 était apparu comme un chef de guerre redoutable. Il faut noter aussi que les Français avaient des raisons de se méfier deBonoua dont le port maritime Akaville (Akaplace ou Akapouko) constituait une sorte d’enclave « anglaise » entre Grand-Bassam et Assinie qui avaient la réputation d’être favorables aux Français. C’est pourquoi les gens de Moossou et de Krindjabo se rangèrent aux côtés de la France pendant la guerre contre Bonoua.

C’est d’ailleurs par un conflit entre Bonoua et Krindjabo que commença cette guerre. En effet, une mission des Abouré de Bonoua ayant été maltraitée dans la capitale du Sanwi, le Gouverneur Binger voulut s’entremettre pour éviter la guerre entre les deux peuples. Convoquées à Grand-Bassam pour le règlement de cette affaire, les deux délégations eurent à s’affronter en chemin. Il en résulta une lutte sanglante et meurtrière qui amena curieusement l’Administration Coloniale à intervenir contre Bonoua en Novembre 1894.

En voici le récit en quelques extraits : ''Nous sommes en novembre 1894. Le commandant Pineau qui dirigea l’expédition fit transporter, dans la nuit du 8 au 9, sa colonne sur la lagune et sur le Comoé. A 5 heures du matin, un peloton de la 10e compagnie et une section de la 3eme débarquaient à Yaou, mettaient la main sur le village et se rendaient à Impérié pour y protéger le débarquement du reste des troupes. Impérié enlevé et le débarquement achevé, le commandant Pineau marche sur Bonoua par l’étroit sentier qui circule à travers la forêt ; il arrive à huit heures et demie, en face des premières défensesd’une agglomération de trois villages successifs s’allongeant dans un couloir de cent mètres de large et bordé d’une végétation impénétrable.''

Les Blouswé et les Nnowé(Noé) de Bonoua opposent une résistance vigoureuse à l’invasion coloniale. ''Deux officiers, les lieutenants
Hutin et Lacour, et deux sergents, les sergents Prenel et Bourhis, sont grièvement blessés. La chaîne renforcée fait un nouveau bond ; elle est brusquement arrêtée par le feu du deuxième village, celui de Koumanssié (Koumassi), organisé en véritable forteresse. En quelques instants, le
sergent Extanasie et deux tirailleurs sont tués, 65 hommes sont blessés.L’effectif est réduit de plus du tiers, le commandant Pineau doit
battre en retraite. Avant, il veut emporter ses morts et ses blessés. Il faut deux heures pour remplir ce devoir sous une fusillade incessante
échangée à une distance de 50 mètres. La colonne s’est retirée sur le village d’Impérié, attendant des renforts
. C’est au reçu de ces
nouvelles que le colonel a fait revenir l’artillerie de Tiassalé.''
(extrait du colonel Baratier, Epopées Africaines).

''Les colons avaient pensé à une simple expédition de quelques heures qui aurait eu pour but d’effrayer et desoumettre les Abouré de Bonoua. Et voilà, qu’ils s’affrontaient à une véritable guerre. C’est après plusieurs coups de canons que les forces françaises d’occupation pénètrerent dans Bonoua. Le village est abandonné, les troupes indigènes se sont retiréesdans la forêt de ''Nkyoué-Boh'' avec à leur tête, Kadjo Amangoua, le Chef d’etat-major. De guerre lasse, les forces françaises se retireront à
Grand-Bassam
.

''Les troupes du Sanwi, après plusieurs jours de retard, arrivaient sur Bonoua. Kadjo Amangoua avec son armée, tapis en embuscade dans la forêt, les laissaient entrer. Il fit cerner le village au Sud et à l’Est pour attaquer l’occupant dans la direction du Comoé. Ce fut un horrible massacre des troupes Agni.''
''L’administration coloniale n’a eu raison de Bonoua qu’avec les armes, de la ruse et de la mauvaise foi. Elle utilisa un fonctionnaire indigène, un beau-parent de Kadjo Amangoua pour se faire livrer le grand guerrier.''

Kadjo Amangoua fut donc pris et incarcéré à Grand-Bassam avant d’être envoyé en exil au Gabon en1896 en compagnie du roi Ehi Nogbou de Bonoua et du chef OKyoumou Kacou d’Adiowo, qui étaient restés solidaires dans la résistance.


Lorsque l’administration coloniale eut achevé son œuvre de soumission totale des populations Abouré, elle accéda en 1909 aux démarches entreprises par les notables autochtones pour le retour des exilés. Ceux-ci regagnèrent leur pays en 1910, mais Kadjo Amangoua mourut peu avant
cette date. Il fut donc enterré au Gabon tandis que le roi Ehi Nogbou retrouva son trône qu’il occupa jusqu’à sa mort en 1912.

Par le professeur Christophe Wongui.

Les leçons de l’histoire (Extrait de l’analyse de Laurent Gbagbo – Discours à Bonoua 2005)

Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette histoire??? Il y en a au moins quatre :


a) Les peuples Africains avaient accueilli les Européens comme des partenaires commerciaux avec lesquels ils entendaient traiter sur un
mêmepied d’égalité à l’avantage de chacune des parties. Cette pratique alongtemps fonctionné sur le littoral notamment avec les Anglais et les
Hollandais qui ne cherchaient pas à s’aventurer à l’intérieur des terres. Ce commerce de la libre concurrence a permis l’émergence sur les
côtes Africaines d’une société de traitants riches.

b) Lorsque dans la deuxième moitié du 19ème siècle, la politique d’expansion coloniale conduit les Européens à occuper les territoires et à instaurer
leurs lois par des traités inégaux, les Africains se sentirent lésés et résistèrent à cette entreprise pour défendre leur souveraineté et leursintérêts économiques. La guerre de Kadjo Amangoua et toutes celles qui eurent lieu par la suite, s’inscrivent dans la ligne générale de cette résistance des peuples Africains face aux intrusions et agressions étrangères.

c) Le courage et le patriotisme de Kadjo Amangoua qui n’a jamais reculé devant l’adversité ni accepté un quelconque compromis,
montrent que les Africains sont capables de défendre jusqu’au bout la

cause de leur nation en s’appuyant sur leurs propres ressources. Samory Toure, Albouri N’Diaye et Ba Bemba ont suivi la même voie quede Kadjo Amangoua, leur précurseur.

d) Nous n’avons pas seulement un devoir de mémoire à l’égard de ces héros dont les noms doivent figurer au fronton de nos édifices publics, mais nous avons aussi à nous imprégner de leurs vertus pour être capables de défendre inlassablement notre patrimoine matériel. Ce sont là des paroles qu’il faut enseigner à notre jeunesse en ces temps périlleux de toutes les agressions.

Voilà les quelques lignes que j’ai trouvées sans les archives et que je voulais partager avec vous. Il faut tirer les leçons. Je me suis informé parce que l’histoire est la première des sciences politiques.

Dans les pays occidentaux, les gens respectent la mémoire de leurs héros. En France, il y a le panthéon qui abrite les cendres ou les restes de tous ceux qui ont marqué la France, qu’ils soient écrivains, guerriers, hommes politiques… Et c’est le président de la république qui prend toujours la décision de transférer les restes d’un illustre français au panthéon. J’ai cité la France, mais je peux citer aussi les Etats-Unis. Le pays est tout entier un panthéon. Vous allez dans n’importe quel etat, vous trouverez des monuments de leurs héros.

Si nous voulons que nos enfants demain et nos petits-enfants, après-demain, continuent les œuvres que nous faisons,
nous avons un devoir d’honorer la mémoire de ceux qui nous ont précédés et qui ont donné leur vie pour que nous soyons ce que nous sommes
.


Kadjo Amangoua Totosi Djira doit réconcilier Bonoua aujourd’hui parce qu’il est mort pour Bonoua. Il n’est pas mort pour sa famille, ni pour lui-même, encore moins pour un parti politique car en ce moment, il n’y avait pas de parti politique. Kadjo Amangoua Totosi Djira en est un comme tant d'autres.

C’est pourquoi, je pense qu’il est temps que les livres d’histoire fassent en sorte que notre histoire soit notre histoire. Elle doit être écrite par nous-mêmes et non plus par d’autres. C’est ce message que je suis venu faire passer.

***
NB : Kadjo Amangoua, est le grand-père de feu Jean-Baptiste Améthier (ex-maire de Bonoua, décédé en juillet 2009) et ancêtre de Simone
Ehivet Gbagbo
(Première Dame Legitime et Legale de la Cote d'Ivoire prise en otage par la communaute criminelle occidentale et ses pantins regroupes au sein de l'alliance neocoloniale RHDP).

Dernière modification par Eburneenne 3 le juil. 14, 17 6:46 am, modifié 1 fois.
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Re:Une Afrique sans les Africains: voila le projet

Message par Eburneenne 3 » juil. 17, 17 8:07 am

La haine de la majorite des occidentaux contre les Africains expliquee dans cette video.https://www.facebook.com/plugins/video. ... ;width=560" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" allowfullscreen="true" width="560" height="315" frameborder="0">
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Message par Eburneenne 3 » juil. 19, 17 4:11 am

GÉNOCIDE NAMIBIEN

 Ne les oublions pas dans nos livres d'histoire les Héréros et les Namas, peuples Namibiens génocidés par l'Allemagne nazie (1904-1908) soit 80% de ces peuples. Eux, ils peuvent oublier jusqu'à dire que l'Afrique n'est toujours pas entree dans l'histoire devant des étudiants à Dakar qui est d'ailleurs du mepris, une offense grave à la mémoire des Africains : nos enfants doivent bien apprendre notre histoire avant celle des autres peuples.

https://www.facebook.com/plugins/video. ... ;width=560" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" allowfullscreen="true" width="560" height="315" frameborder="0">
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Message par Eburneenne 3 » juil. 20, 17 5:12 am

" Le christianisme a certes construit écoles, dispensaires et fermes agricoles comme le projet Songhaï de Godfrey Nzamujo au Bénin; il a certes pris la défense de la femme dans tel ou tel pays Africain où elle était brimée, maltraitée et opprimée. Mais le même christianisme, par l’intermédiaire du vatican et/ou des missionnaires catholiques français, a-t-il jamais condamné l’ingérence de la France dans nos affaires, le pillage de nos richesses, les coups d’État et rébellions fomentés depuis 1960 par les gouvernements français en Afrique ??? A-t-il protesté quand Um Nyobè, Olympio, Lumumba, Sankara et d’autres grands patriotes africains furent assassinés par l’Occident ??? Pourquoi se tait-il lorsque la France, sous couleur de lutter contre le terrorisme, vole l'or du Mali??? On le voit : l’évaluation de l’apport ou de l’action du christianisme en Afrique ne saurait se limiter aux œuvres sociales réalisées par les missionnaires. C’est plutôt à un bilan global ou intégral qu’il convient de se livrer. La question de la souveraineté et de la liberté devrait figurer en bonne place dans ce bilan car qu’est-ce qu’un homme instruit qui n’est pas maître de sa destinée ??? Que pèse un homme sachant lire et écrire mais n’ayant aucune prise sur les richesses de son sol et sous-sol ? "

Jean Claude Djereke
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Re:Une Afrique sans les Africains: voila le projet

Message par Eburneenne 3 » juil. 21, 17 6:49 am


Tout le monde peut constater que cinquante ans se sont écoulés depuis la ''soi-disant indépendance'' des pays francophones d'Afrique. Mais dans les faits, l’Afrique n’est toujours pas indépendante et la plupart des dirigeants fantoches ne souhaitent absolument pas mettre un terme aux mécanismes et accords coloniaux qui empêchent tout industrialisation du continent. De très
grands génocides humains se préparent en Afrique pour les 20 années à venir au cas ou les Africains refuseraient de se lever, unis comme un seul homme pour battre le neocolonialisme et le neoliberalisme, buveurs de sang des Africains avec la complicite de negres de service. L'occident planifie depuis très longtemps une Afrique sans les Africains. Tandis que tous les continents s'organisent pour
l'autosuffisance alimentaire et l'indépendance énergétique, économique et militaire afin de préserver leurs populations, seuls les dirigeants fantoches d’Afrique francophone continuent d'importer plus de 80% des produits de consommation courante et de brader leurs matières premières aux multinationales étrangères. Ces dirigeants placés au pouvoir par la France ne se sont jamais vraiment préoccupés de l’avenir de leurs peuples. Leur mission principale consiste à préserver les intérêts des predateurs occidentaux qui leurs ont permis d'accéder au pouvoir.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
L'Afrique n'a pas besoin de l'Europe, c'est le contraire qui est plausible et vrai. L'occident pille les ressources minières, maritimes, agricoles et forestières ; et alimente les guerres civiles en fonction de son calendrier. La mafia occidentale fonctionne ainsi, ils mettent sur pied un problème en armant des mercenaires et ensuite ils viennent nous proposer leur aide empoisonnée en échange d'un accord économique très avantageux, si l'on refuse ils accentuent le chaos tout en se présentant comme des ''philanthropes'', ''humanistes'' et ''démocrates''. Le continent Africain connaîtra certainement des bouleversements importants dans les années à venir. Il y eut pourtant une époque, pas si lointaine, où des hommes et des femmes savaient qu’un autre avenir était possible et se battaient pour qu’il se concrétise. Elle semblait à portée de main. Cette période qui va des années 1940 aux années 1990 correspond à ce que les predateurs occidentaux ont appelle la ''décolonisation'', pour la génération qui a vécu cette époque charnière dans les pays colonisés par la France, la ''décolonisation'' n'étaient qu'un leurre. Les dirigeants français ont juste remplacé les préfets francais par des préfets africains travaillant pour les colons occidentaux. Il est intéressant de se pencher sur le rôle des grandes figures qui animaient les débats à cette époque. Parmi ces personnages cités comme des héros, certains étaient des traitres. Ils ont préféré pactiser avec le colon et se mettre à son service. Dans la longue liste de traîtres au service des predateurs occidentaux, on retrouve: Félix Houphouët Boigny, Léopold Sédar Senghor, Joseph Désiré Mobutu, Jean Bedel Bokassa, Omar Bongo (né Albert-Bernard Bongo), Eyadéma Gnassingbé, Ahmadou Ahidjo, Sassou N'Guesso, Paul Biya, Alassane Dramane Ouattara, Henri Konan Bedie, Soro Kigbafory Guillaume, le Rwandais Hipolyte Kayambe alias Joseph Kabila installe a la tete de la RDC par les predateurs occidentaux . Toute cette bande de félons a trahi le peuple Africain sans sourciller. Aucun d'entre eux n'a participé au grand mouvement indépendantiste qui devait infléchir le cours de l’histoire.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Depuis les années 60, les Africains patriotes et dignes, qui ont tente d'élever la  voix pour la liberation du continent, ont tous été liquidés ou chassés de leur pays
par l’impérialisme occidental. De Patrice Lumumba, en passant par Kwame
Nkrumah, Amilcar Cabral, Djamal Abdel Nasser, Ahmed Sékou Touré, jusqu’à
Thomas Sankara, Mouammar Kadhafi et Gbagbo Laurent. Tous ceux-là furent remplacés par des collabos africains atteints d'un egoisme notoire et favorable au pillage excessif et sauvage du continent qui les a vus naitre en participant de maniere active a sa destructuration par les predateurs occidentaux qu'ils ont decide de servir par adoration de mammon (dieu argent). Après la mort d’Houphouët Boigny, l'on s’est aperçu que toute l’économie Ivoirienne avait été dilapidée par ce vieux nègre complexé. Ces soi-disant pères des ''indépendances'' qui ont torpille tous les mouvements anti-coloniaux, se
sont consideres ''francais'' et morts français
. La plupart se faisait soigner en France et y ont conserve tout leur patrimoine acquis par les detournements de deniers publics. Rappelez-vous qu'à sa mort, Senghor fut humilié et traité comme un moins que rien par les Français, malgré tous les services qu’il a rendus à ses maîtres colons. Aujourd’hui, on entend partout sur les radios et réseaux sociaux la volonté de changement , parce que la révolte gronde dans toute
l’Afrique et dans la diaspora
. Nombre d'Africains ignorent que Patrice Lumumba a été trahi par Mobutu (soutenu par les predateurs occidentaux), Um Nyobé a été trahi par Ahmadou Ahidjo et ses sbires (soutenus par l'armée coloniale française), Thomas Sankara a été trahi par Blaise Compaoré à la demande d’Houphouët Boigny sous les ordres de François Mitterrand. Et oui,  le couteau qui tue les panafricanistes assoiffes de souverainete et de Dignite de l'Homme Africain, est souvent aiguisé par les traitres locaux. De Chaka Zulu à Sylvanus  Olympio, abattu devant l’ambassade de France à Lomé, attentat commandité par la bande des Jacques Foccart et Robert Pandreau, pour accéder à une indépendance réelle, le colon et ses agents locaux doivent être débusqués et chassés, c'est dans la nature des choses. On ne peut pas être modéré, quand un peuple est occupé par des forces étrangères.


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Message par Eburneenne 3 » juil. 27, 17 9:17 am

La haine réservée aux Africains au Maghreb. Maltraitance des Africains au Maghreb et un peu partout dans les pays arabes, que font les dirigeants???

Dans sa parution de novembre 2012, « Maroc Hebdo » avait titré « Péril noir » en prenant le soin de dépeindre la place de l’homme noir au Maroc de façon suivante : « Des milliers de subsahariens au Maroc dans la clandestinité, vivant de mendicité et s’adonnant au trafic de drogue et à la prostitution. Ils font l’objet de racisme et de xénophobie. Ils posent un problème sécuritaire et humain pour le pays…», tout est bien résumé. Depuis, pas grand chose n’a changé.

Derrière la beauté des paysages des pays du Maghreb se cache le visage hideux du racisme des Maghrébins contre les Africains, ou si vous préférez le sentiment anti-Africain. De nombreux Africains qui espèrent atteindre un jour les cotes espagnoles n’hésitent pas à se rendre dans ces pays. Si certains parviennent à atteindre leurs objectifs, d’autres souffrent clairement le martyr jusqu’à rebrousser chemin. Entre exploitation pure et simple et esclavagisme, sans parler des fréquentes agressions violentes non justifiées de certains jeunes maghrébins contre les populations Africaines immigrées, on est forcement inquiet de la montée en puissance de ces faits graves.

Alors qu’à l’inverse, Libanais, Algériens, Tunisiens et Marocains tiennent les guidons de commerces les plus fleurissants dans tous les pays Africains, de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, en passant par le Togo, le Congo, la RDC etc…, ces derniers sont traités comme des immigres européens. L’homme Africain est indiscutablement moins bien traité dans ces pays que tous les autres citoyens du monde, et cela a quelque chose de révoltant.

Au cours de notre séjour maghrébin, nous avons interrogé un étudiant sénégalais qui se prénomme Babacar. Le jeune homme de 25 ans nous a livré un témoignage poignant qui fait froid dans le dos: ''Je suis arrivé au Maroc après mon Baccalauréat. J’avais 18 ans à l’époque. J’étais très ravi de m’installer dans ce pays dont la croissance me faisait rêver. Inscrit à la faculté de sciences économiques et de gestion d’une université marocaine, j’ai eu droit dès mes premiers jours à mes premières leçons de conduite et dont la principale était : tu n’es pas chez toi ici. Entre brimades, ''j’en ai vécu plusieurs''et paroles blessantes, la vie n’est vraiment pas belle ici pour un Africain. Mon souhait, c’est de vite avoir mon diplôme et de rentrer chez moi. Mon frère ainé qui vit en Tunisie m’explique chaque fois ses mésaventures qui sont plus terribles que celles que je vis.'' Son frère lui aurait envoyé des photos de l’incendie de son dortoir en Tunisie. Un de ses compagnons de fortune se serait fait tabasser par un groupe de jeunes avant d’être accusé de vol à l’arrivée de la police tunisienne…

Forcement, nous prenons contact avec ce dernier qui, par son récit, fait redouter un possible retour à l’esclavage pour l’homme Africain s'il n’y prend garde. Des insultes haineuses, notre interlocuteur et ses compagnons de « galère » n’en souffrent plus, mais ils redoutent plus les coups. Entre racket et passage à tabac, viol des filles africaines et très souvent un travail sans salaire, les immigrés Africains dans ces pays vivent un véritable calvaire dans l’indifférence complète de leurs chancelleries pourtant bien présentes sur place.

Dans aucun pays Africain, aucun ambassadeur de la Tunisie ou même de l’Algérie où ces faits graves contre les Africains sont réguliers n’a été convoqué pour explication. Si les Etats maghrébins se fichent de la situation des Africains sur leurs sols parce qu’ils sont dans l’illégalité, on se demande ce qui peut expliquer l’indifférence des pays d’origine des victimes de cette barbarie humaine. Pas une semaine ne passe sans que des vidéos de faits graves (que nous avons fait le choix de cacher à nos lecteurs) portant atteinte à la dignité humaine sur les Africains du Magreb ne soient diffusées sur les réseaux sociaux sans que cela n'emeuve. Africains, Africaines, reveillons-nous car n'est plus aux amusements, au bling-bling, a l'apparence et a la vanite.https://www.youtube.com/embed/Swej8Td-EiA" allowfullscreen="" width="560" height="315" frameborder="0">
Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!



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Message par Eburneenne 3 » juil. 28, 17 8:03 am

 Notre vraie histoire

Qui était Jean-Christophe Cragbé Gnagbé, l’eclaireur de la terre d’Eburnie???

Nous sommes en 1959. Jean Christophe Cragbé Gnagbé atterri en France pour ses études universitaires. Il s’inscrit au Centre des Hautes Etudes sur l'Afrique et l'Asie Modernes de Paris (CHEAM). Une université créée en 1936, d'abord connu sous la dénomination de centre des hautes etudes d'administration musulmane. Comme son nom initial l’indiquait, il s'agissait au départ d'un service de renseignements, de ressources et de formation pour les cadres coloniaux français (militaires compris). Étant donné sa mission, les rapports et comptes-rendus de conférences conservés dans ses archives constituent un précieux outil de connaissances d'une grande précision sur l'Afrique et l’Asie.
Ouvert, dès sa fondation à des auditeurs libres provenant du secteur des activités privées, le CHEAM a pu recevoir à partir de 1953, des étudiants originaires des pays d’Afrique et d’Asie ainsi appelés à un travail en commun sur un pied d’égalité avec les spécialistes occidentaux. Ce qui va permettre les contacts réciproques les plus enrichissants.Quand Jean Christophe Cragbé s’inscrit dans cette institution, elle est dirigée par le général Pierre Rondot (1954-1967) et le directeur des études, Jean Claude Froliech. Pendant cette formation, Cragbé Gnagbé effectua comme l’exige le système de formation, des stages dits d’initiation dans les zones géographiques limitées (Maghreb, Proche Orient, Afrique, Asie du Sud-ouest). Ces stages visaient à donner aux étudiants, une connaissance rapide des pays dits du tiers-monde.

Le CHEAM dispense et assure aux travaux des étudiants, l’objectivité la sérénité et la rigueur particulièrement souhaitables dans les études et la recherche portant sur le développement social ; politique économique des pays d’Afrique et d’Asie et sur les problèmes que pose ce développement dans l’élaboration et l’application de la politique française de coopération.

C’est dans cette université que Cragbé Gnagbé soutiendra le 7 mai 1963 sa thèse de doctorat de 3 ème cycle en sciences politiques, sur le thème : ''Tableau économique et social de la Cote d’Ivoire''. Une thèse que l’on peut consulter aujourd’hui à la bibliothèque sainte Géneviève de Paris.

Le CHEAM avait également pour but, au moyen des stages annuels, d’assurer aux étudiants et auditeurs, des études dirigées consacrées par l’obtention d’un brevet et de procurer des compléments de formation et un perfectionnement technique aux étudiants. Ainsi, grâce à ce système de formation, Cragbé Gnagbé décrocha le brevet des etudes supérieures en histoire et en economie. Toujours à la recherche d’une véritable connaissance, Cragbé Gnagbé déposa en 1967, un autre mémoire. Un mémoire jamais soutenu que l’on peut retrouver au centre des archives contemporaines de Fontainebleau en France sous le numéro microfilm 4110 avec la mention ''Brevet 1967 Temporaire''.

Le thème de ce mémoire : ''Réflexion sur la colonisation française en Côte d’Ivoire''. C’est à cette période que va démarrer son action politique. Le titre de ce mémoire le démontrait déjà. Divisé en deux parties avec chacune trois chapitres. La première partie traitait les chapitres : la société tribale ; la société coloniale et la tierce société. Quant à la deuxième partie, il s’agit de : Problèmes généraux ; les leçons de la colonisation et l’illusion des Africains et enfin courte harangue des Africains. Dans ce mémoire figure des exposés articulés avec des données des enquêtes rédigées minutieusement avec une rigueur, loin de celle d’un étudiant, mais d’un homme déjà mur.

Parallèlement à cela, Cragbé Gnagbé voulait écrire un livre. Il affirmait à ce propos : ''Je n’ai pas la prétention d’avoir fait œuvre utile ; ce livre est fort mal fait'', peut-on lire dans un des passages de ce mémoire. Il prit l’engagement de proposer dans un autre ouvrage, des développements ultérieurs sur les économies d’initiation des sociétés tribales. Il dédia dans les premières pages le livre au ''directeur du CHEAM, le général Pierre Rondont et ses collaborateurs Jean Claude Froelich et Jean vialatte de Pemille en gage de déférence gratuite et d’admirative fidélité''. Il débuta ce document sur une citation : ''Il faut créer une nouvelle opinion politique et cela à l’abri de la publicité. L’opinion publique actuelle se maintient par la presse, la propagande, les groupements organisés. A cette diffusion artificielle, doit se substituer, la diffusion naturelle, celle qui se fait « d’homme à homme » et qui compte pour son succès que sur la vérité de la pensée''.

Dans ce mémoire, Cragbé Gnagbé soutint que deux siècles de la razzia occidentale ont laissé chez les populations de la société tribale ivoirienne, le sentiment diffus d’une transformation qui a été ensuite dument réalisée par la colonisation. Selon lui, c’est le bréviaire du missionnaire catholique, la bible du pasteur, les fusils de la pénétration brutale, la cravache de l’administrateur intrépide qui ont rassemblé et soudé les communautés, imposé les tribus et sorti du néant, une nation qui s’ignore et attend d’être faite.

Il poursuivit : ''Ils ont laissé à la fois, une armature administrative et un Etat.'' Un Etat qui, le 7 aout 1960, s’est emparé des destinées du pays. Selon lui, la Côte d’Ivoire est certes, une œuvre de la force et de la violence, mais les résultats de ces deux facteurs ont dépassé les espérances. Il affirma que la colonisation n’a pas démembré le pays, au contraire, elle a insufflé force et vie culturelle, économique, politique et sociale et ce fut son maitre. Dans ce mémoire, il poursuivit parlant de la devise de la Cote d’ Ivoire. ''C’est tout le contraire qui se produit. Personne n’est en cause, tout le monde est coupable''. Il précisa : Foch disait déjà : ''la paresse de l’esprit est une forme d’indiscipline''. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui (nous sommes en 1967), une armée indisciplinée, irrespectueuse et indifférente à la devise qu’on se force d’ignorer, dira-t-il. L’union, commenta Cragbé Gnagbé, est tournée en dérision. Les vieilles rivalités tribales renaissent ; cousins, cousines et beaux-frères emplissent les bureaux et ministères même si c’étaient les derniers des médiocres. Cragbé Gnagbé ne s’arrêta pas là. Il poursuivit: ''Ce système est baptisé « couloir », système efficace à en croire les récriminations sournoises. Il ouvre toutes les portes, celles des faveurs et des privilèges. Surtout, il peut aussi étouffer tout scandale. C’est bien la plaie de toutes les administrations. L’ennui est que le couloir mène souvent à l’escalier de service pris par les entrées et les sorties dérobées''. Là, s’inquièta-t-il, on risque de se casser la figure tant l’éclairage y est défectueux.
''Gardes et servitudes du « couloir », dans ces conditions, la gestion de l’Etat, laquelle ne peut se reposer sur les épaules d’un seul, ne peut être que déficiente''. Il poursuivit : ''Bien sûr, on a plus besoin de soutien que de collaborateurs capables. L’esprit patriotique peut difficilement se frayer un chemin, car lui seul ne peut consacrer l’union''. Et d’affirmer: ''Donc les deux premiers principes de cette devise, sont superflus sans force d’attraction si l’accent n’est pas mis essentiellement sur le travail''. Pour l’auteur de ce mémoire, un travail ne peut être accompli sans discipline dans la conception comme dans l’exécution à moins de répondre à un vœu de sabotage. Là encore, pour garantir le succès, il faut un peu de discipline soutint-il avant d’indiquer ceci :
''Laissons-là, ces ergotages sur la discipline, le patriotisme pour poser la question cruciale. Est-ce que la Cote d’Ivoire peut devenir un pays de grande industrie???'' S’interrogea Jean Christophe Cragbé Gnagbé.

La vie de l’Etudiant Jean Christophe Cragbé Gnagbé

Dans ce document : ''Réflexion sur la colonisation française en Côte d’Ivoire'', il écrit sur son avant-propos : ''D’un séjour de huit ans'' au cours desquels, il assure avoir pu voir de près, le peuple français . Il était d’ailleurs intégré dans les élites du peuple français avec ses formateurs. Mieux, il avait rencontré Jeanine Pompidou, jeune étudiante de la famille Pompidou, avec laquelle il a eu deux enfants. Christine Cragbé, née en 1965 et Olivier Cragbé né en 1967. Pendant sa formation universitaire, il avait beaucoup milité dans les associations et organisations de défense des intérêts des Africains. Parmi elle, la Fédération des Etudiants d’Afrique noire en France (FEANF). Elle a été l’association la plus représentative des étudiants Africains en France. Elle a pris des positions radicales, en se prononçant et combattant très tôt pour une indépendance totale des pays Africains, indépendance qu’elle souhaitait voir se réaliser par la « voie révolutionnaire » et dans l’unité. Les étudiants utilisèrent diverses armes dans leur lutte anticoloniale qu’ils poursuivirent d’ailleurs après les ''indépendances'' de 1960, en s’opposant au néocolonialisme et à l’impérialisme : déclarations de principe, manifestations, relations internationales. Ils mobilisèrent dans ce combat le savoir qu’ils avaient acquis dans les universités françaises de même que celui de la bibliothèque marxiste de l’époque. Mais sachons que nous sommes à la période de la guerre froide.

A cette époque, le monde coupé en deux voyait s’affronter l’URSS et les Etats-Unis. Moscou avait alors développé une sorte d’Erasmus soviétique pour les étudiants Africains, Asiatiques et d’Amérique latine. Cet outil de propagande servit surtout à ces pays en développement, au lendemain de leurs indépendances, à former en urgence leurs futurs cadres. Ils devaient être l'élite de leur pays, formés en dehors du joug occidental. Des étudiants des pays Africains se rendirent à Moscou et dans ses pays satellites. A Moscou, Jean Christophe Cragbé Gnagbé s’intéressa au Journalisme et y obtint, le Diplôme Supérieur en Journalisme. Entre mouvements de décolonisation et guerre froide, une page blanche de l’histoire que les étudiants de l’Afrique lutterent pour la revalorisation des cultures Africaines fut un des enjeux importants de cette lutte menée par des intellectuels, futures élites de ''l'Afrique de demain''. Toutes ces relations, associations, formations et voyages, ont permis à Jean Christophe Cragbé Gnagbé et à ses amis, la revalorisation des cultures Africaines qui fut un des enjeux importants de cette lutte menée. Jean Christophe Cragbé Gnagbé soutenait dès lors que la colonisation n'avait pas disparu dans les états Africains, même ''indépendants'', mais qu'elle avait changé de forme et de mode de fonctionnement. Jean Christophe Cragbé Gnagbé était d'ailleurs édifié par les conclusions de sa thèse de doctorat et des résultats de son mémoire rédigé et encore pas soutenu.

Ce mémoire après sa lecture, l’on est convaincu d’un homme cultivé qui a beaucoup appris et beaucoup lu. Après analyse, on se rend compte que Jean Christophe Cragbé Gnagbé a aussi bien étudie les traditions orales Africaines, mais également de la société Ivoirienne. C’est un mémoire nourri de diverses réflexions livresques dans lequel, il peingnit la société Ivoirienne avec des éclairages à travers des expériences non seulement acquises chez les Français, mais également chez les Grecs, les Chinois, les Japonais. Jean Christophe Cragbé Gnagbé était vraiment aguerri des stages de perfectionnement, car il s’agissait des travaux de type séminaires alimentés tant par l’analyse et la comparaison des expériences des auditeurs que par diverses contributions magistrales. Conférences et exposés présentés autour des tables rondes et suivis de discussion approfondie, avec des conférences professées par des personnalités qualifiées des cours fondamentaux, des cours des langues orientales et africaines, Jean Christophe Cragbé Gnagbé se dit capable de trouver des solutions à la mère patrie la Côte d’Ivoire.

Doté d’un esprit critique certain, il était capable d’en découdre désormais avec ses maîtres. Jean Christophe Cragbé Gnagbé avait déjà déclaré alors qu’il était encore étudiant à CHEAM, que les notes préparées par son professeur Jean Claude Froelich, pour les stagiaires de CHEAM qu’''il faut se défier de ces vocables trop simplistes''. C’est pourquoi, vu ses expériences, il affirmait que le parti unique ne ferait que ralentir le développement de la Côte d'Ivoire ; il était donc convaincu qu'il faillait mettre en place les conditions du multipartisme reconnu par la constitution. Il mit sur pied avec quelques amis, un cercle de réflexion et de rencontre en 1966 pour poser les bases d'un parti politique qu'ils baptiserent le Parti Nationaliste (PANA).

Une elite Ivoirienne et partant Africaine qui a ete assassinee par le sous-prefet Houphouet sous ordre de ses maitres colons.
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Message par Eburneenne 3 » juil. 29, 17 8:02 am

Hillary Clinton:''La guerre contre la Libye visait a empecher la souverainete economique de l'Afrique.''

L'un des mails d'Hillary Clinton datant du 2 avril 2011, revele: '' Le gouvernement de Kadhafi detient 143 tonnes d'or et une quantite semblable d'argent..., cet or a ete accumule avant la rebellion actuelle et etait destine a etre utilise pour etablir une monnaie panafricaine basee sur le dinar. Ce plan a ete concu pour proposer aux pays d'Afrique francophones, une alternative au franc CFA.''

Des officiers du renseignement francais ont decouvert ce plan peu de temps apres que leur rebellion a debute en Lybie et ceci a ete l'un des facteurs qui a conduit Sarkozy et les autres predateurs occidentaux a agresser la Lybie et a assassiner Kadhafi.

Une dangereuse predatrice qui voulait se faire passer pour un ange,remplie de haine a l'encontre des Africains.
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Message par Eburneenne 3 » juil. 30, 17 6:45 am

Onze (11) choses qu'ils faut enseigner aux enfants Africains dès leurs plus jeune âge.

1. Que ce sont les occidentaux qui ont vendus des Africains et Africaines en occident pour en faire des esclaves, et qu'il n'a surtout pas eu de traite negriere mais plutot razzia (vol des Africains et Africaines par les occidentaux). Et que pour chaque esclave capturé, il y avait au moins six (6) africains qui mouraient en le défendant.

2. On doit dire à nos enfants que pour pouvoir coloniser notre continent, l'occident a commis en Afrique des génocides à un niveau industriel.

3. Nos enfants doivent savoir que pour que l'occident puisse pouvoir continuer de régner sur l'Afrique, il a amplifié le phénomène des ethnies (le tribalisme est un gros handicap) en Afrique pour mieux diviser les Africains et ainsi pour pouvoir piller sauvagement leurs richesses.

4. Nos enfants doivent savoir que c'est l'occident qui finance les génocides, les guerres et les coups d'Etats en Afrique, et qui tue nos leaders nationalistes et panafricanistes, en vue de placer des marionnettes qui faciliteront le pillage excessif et sauvage de nos ressources naturelles.

5. Nos enfants doivent dès leur plus jeune âge, savoir que les ''indépendances'' que les occidentaux ont accordés à l'Afrique, ne sont que de la poudre aux yeux (de la poudre de perlimpimpin), et que l'indépendance de notre continent et de l'homme Africain en général, est encore à reconquérir.

6. Nos enfants ne doivent jamais oublier que les richesses africaines, avec la complicité de certains Africains, valets de l'occident, vont enrichir l'Occident (à travers aussi cette mainnaie de singe appele FCFA (franc des colonies francaises d'Afrique)) alors que les Africains meurent de faim.

7. Nos enfants doivent savoir, que si demain on est plus: ça sera a eux de tout faire pour unifier l'Afrique dans la paix, de lui donner un seul gouvernement, une seule armée, et une langue commune: et d'oublier à jamais tout ce que l'occident fait croire que les Africains s'entre-dechirent sans l'aide de l'occident.

8. Nos enfants doivent comprendre qu'ils sont juste Africains avant toute chose, et qu'ils doivent en être fiers.

9. Nos enfants doivent avoir en tête, qu'il ne faut jamais faire confiance aux dirigeants occidentaux qui ne sont que des predateurs, qu'il ne faut jamais croire un mot de ce qu'ils disent au travers de leurs medias de propagandes mensongeres, car ce sont des langues fourchues et de grands mythomanes.

10. Il faut dire à nos enfants qu'ils n'ont qu'un seul continent et qu'ils doivent tout faire pour en prendre soins, s'ils ne veulent pas voir leur continent brulé, pillé et qu'ils ne veulent pas finir noyés dans la méditerranée, ou comme des réfugiés ou encore des immigrés.

11. Nos enfants doivent savoir aussi qu'un jour la descendance de nos ancêtres vendus comme esclaves voudra rentrer à la maison (certains d'entre-eux en tout cas), et que ce jour venu, il faudra les accueillir a bras ouverts.

Ce n'est pas un message de haine, mais une vérité pure est simple. Car celui qui oublie son histoire est condamné à la revivre encore et encore. Il ne fait surtout pas croire que les dirigeants occidentaux nous rendront notre liberté sans la reconquérir par la force (La liberte ne s'octroie pas, mais elle s'arrache a coups d'apres combats), c'est se faire des illusions et vivre dans un mirage.

Ifubeh A. T.
Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!



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