LES MULATRES NEGRIERS DE LA RAZZIA OCCIDETALE
La place des mulatres durant l'esclavage est tabou en général et on refuse d'en parler. On expédie souvent le sujet en disant que les mulatres sont Africains ou ''noirs'', donc ils étaient esclaves, peut -être un peu privilégiés mais esclaves quand même. Or la réalité est bien plus complexe que cela.
Cela change selon les pays, selon les modèles de pensée des pays esclavagistes et selon les époques. Aujourd'hui, on va évoquer un sujet particulièrement tabou : les mulatres négriers.
Il y a bien eu des mulatres qui ont tiré bénéfice de l'esclavage. Les documents historiques attestent de cette réalité. Contrairement aux idées reçues, les esclavagistes de divers pays ont eu des enfants, sans la contrainte avec des femmes africaines. Le métissage n'était pas forcément le fruit du viol.
Voici quelques témoignages de ces faits.
Il est tout aussi évident que des enfants mulatres ne pouvaient jamais obtenir le statut juridique d'un citoyen du Reich. ''Sur tous les sentiers (au Togo), on rencontre maintenant des prostituées et des concubines. Les métis vont bientôt pousser comme des herbes sauvages''. Ainsi s'exprimait en octobre 1899 le préfet apostolique de la mission catholique de la société du verbe divin (SVD) au Togo, ''monseigneur'' Hermann Bücking, dans un rapport, adressé à sa hiérarchie. Il tentait ainsi de tirer la sonnette d'alarme au sujet d'une question devenue alors urgente et inquiétante pour l'évolution de la colonie allemande du Togo: le problème posé par l'augmentation vertigineuse des enfants mulatres nés de pères allemands et de mères togolaises. Ce faisant, ''monseigneur'' Hermann Bücking utilisait aussi le vocabulaire de l'époque qui considérait tous les mulatres comme de ''mauvaises plantes'', des ''herbes sauvages'', et désignait leurs mères noires par les termes de ''prostituées''et de ''concubines''.
ce sont les Portugais qui vont perfectionner l'art d'utiliser les mulatres et les anciens captifs pour capturer d'autres Africains et parfois d'en faire des rois à la place des rois légitimes africains. C'est de là que nait bien souvent le mythe des royaumes Africains qui ont collaboré à l'esclavage et le fameux "Les Noirs ont vendu d'autres Noirs".
Existent-ils des témoignages ??? Oui. Allons voir.
Le témoignage du vénitien Alvise Ca Da Mosto au service de la couronne du Portugal en 1453 témoigne ici :
" Certains esclaves une fois qu'on les avait baptisés et qu'ils parlaient la langue de leur maitre, étaient embarqués à bord des caravelles et envoyés auprès de leurs congénères. Ils devenaient des hommes libres après qu'ils aient ramenés quatres esclaves."
On éduquait les premières générations de descendants d'esclaves à la haine des autres Africains, et la manipulation démoniaque commenca.
Sao Tomé devint une des bases d'expérimentation de ce type de pratiques. Sao Tomé est devenue une capitainerie portugaise et un centre de déportation. Voici un témoignage intéressant. Il s'agit d'un extrait d'une lettre "forale" adressée à J. de Paiva par le roi du Portugal stipulant :
" Une population composée de Juifs originaires du Portugal, qu'ils avaient choisi de fuir en ces temps de persécutions raciales et religieuses. A ces exilés volontaires s'ajoutaient les criminels déportés et enfin les mulatres qui au début du 16ème siècle commencaient à se faire nombreux. Criminels et mulatres, gens endurcis, traitant les esclaves avec une grande cruauté, à tel point que ces derniers se révoltèrent en masse à plusieurs reprises ".
Le Portugais La Tour da Viega Pinto écrit : "Les premiers colons furent des déportés et des enfants juifs convertis, des nouveaux chrétiens que l'on maria à des esclaves importées de la côte de Guinée d'abord puis du Kongo. Cette société de mulatre allait se convertir rapidement en trafiquants d'esclaves après que les habitants de Sao Tomé aient obtenu du roi du Portugal, le privilège du rachat resgate, sur les côtes africaines en face de l'archipel".
Le roi du Portugal avait émis une lettre en 1571 autorisant les mulatres à racheter et trafiquer les esclaves capturés en Angola. Ainsi en 1571, un mulatre Dias de Novas, a obtenu du roi du Portugal la concession qui correspond à la totalité de l'Angola actuel pour faire fructifier ce commerce ignoble. Les hommes de main que le roi lui envoya, etait des criminels déportés que l'on qualifia au Portugal de "semence de l'enfer". Voici ce que dit Adam Horschild de cette période tragique de l'histoire.
" Ce sont évidemment les Portugais, princes des marchands d'esclaves que l'Occident et ses propagandistes présentent comme des rois nègres. La jonction des mulatres rabatteurs de Sao Tomé aux botanistes portugais va produire des effets désastreux sur les sociétés africaines".
L'histoire de l'esclavage est une histoire complexe que beaucoup, de négationnistes européens et leurs relais afro descendants tentent de réduire à un vulgaire commerce consensuel pour imputer à l'Afrique sa propre destruction. Même en matière d'histoire, il est important de ne pas céder aux manipulations de propagandistes mal intentionnées. Restons en aux faits. Les choses ne seront que plus claires. Bien entendu, tous les mulatres ne se sont pas rendus coupables d'exactions envers les Africains.
Sources :
http://www.memoireonline.com/…/Document ... ed_op#font color="#FF0000">La traite négrière européenne : Vérités et mensonges, Jean Philippe Omotunde
© Le Nouvel Africain
______________________________________________
Il n'y a donc pas eu de traite negriere mais plutot des razzias (enlevements) orchestres par des mulatres ou des esclaves qu'on incitait a cela. Lorsqu'ils reussissaient a voler quatre Africains, ces esclaves en vue d'afranchissement recouvraient automatiquement la liberte pour se transformer en bourreaux d'autres Africains. Le transfert de culpabilite que l'occident veut faire porter aux Africains doit disparaitre.
Les Ivoiriens et partant les Africains doivent se debarasser du m'a-tu vuisme. Nous nous sommes assez amuses. Ca suffit, reveillons-nous!