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Le paradoxe negre

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Message par Eburneenne 3 » mars 05, 17 6:04 pm

Oui, ma tres chere Beaute nubienne, mais n'oublie surtout pas qu'a chaque fois qu'un digne fils d'Afrique accede au pouvoir et qu'il pense serieusement a changer tout le systeme pourri de la francafrique dans lequel nous sommes englues, il y a toujours des negres de la trempe de DAO rebelle 1er, Soro et cie sur lesquels les leucodermes s'appuient pour atteindre leurs objectifs lugubres. Le cas de notre tres cher pays en est un cas patant.
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Message par Eburneenne 3 » mars 11, 17 10:13 pm

Le franc cfa (franc des colonies francaises d'Afrique) est la plus grande gangrene des pays Africains qui l'ont en partage. Nous devons chercher par tous les moyens a nous liberer de ce machin qui n'est meme pas une monnaie et qui nous rappelle constamment que nous sommes toujours colonies francaises. Ne nous leurrons surtout pas, l'independance ne s'octroie pas!!!https://www.facebook.com/plugins/video. ... ;width=560" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" allowtransparency="true" allowfullscreen="true" width="560" height="315" frameborder="0">
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Hwenusu
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Message par Hwenusu » mars 12, 17 12:35 am

<font color=brown>Reponse à Son Excellence <b>Eburneenne 3</b>:</font>
 
qu'est que tu proposes qu'on fasse tout de suite concrètement à notre niveau pour que ça change ?

Parlons maintenant de solutions et d'actions !!!!
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Message par Eburneenne 3 » mars 12, 17 3:06 am

Il faut encore une fois que le peuple Africain se reveille de ce long sommeil dans lequel les predateurs occidentaux l'ont baigne en l'infantilisant par l'imposition de politicards vereux, de bequille occidentale a la tete de chaque pays Africain pour tous les bouter hors d'Afrique. De meme, nous devons nous battre sans repis pour que les bases militaires de l'armee coloniale dans chaque pays Africain soient fermees et enfin nous debarasser de ce machin fcfa (franc des colonies francaises). Ce sont les denonciationsde ces faits&nbsp; qui ont conduit les dirigeants francais a expulser Dibanza Mwuzela hors de la France, parce la prise de conscience est entrain de faire son effet chez la generation consciente et cela encore une fois n'a rien a voir avec une quelconque spiritualite africaine.
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Message par Hwenusu » mars 12, 17 4:23 am

<font color=brown>Reponse à Son Excellence <b>Eburneenne 3</b>:</font>
 dénoncer des faits, c'est très bien mais ça ne suffit pas!
nous devons nous battre sans repis
C'est-à-dire ? quelles actions tu proposes qu'on peut commencer tout de suite aujourd'hui ? des discussions sur les médias sociaux? faire un boycott ? monter une milice ? concrètement on fait quoi ?

parlons d'actions et commençons à les réaliser!
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Re:Le paradoxe negre

Message par Eburneenne 3 » mars 12, 17 7:14 am

T'inquiete, tout se met en place comme les pieces d'un puzzle et toutes les actions sont entrain de s'imbriquer les unes dans les autres pour la liberation de la Côte d'Ivoire et partant de l'Afrique. Ce n'est qu'une question de temps. Souffre que je ne t'en dise pas plus car on ne sait pas qui est qui sur ce forum frequente par des rebelles dramaniens. Allons seulement!!!
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Re:Le paradoxe negre

Message par Hwenusu » mars 12, 17 7:32 am

<font color=brown>Reponse à Son Excellence <b>Eburneenne 3</b>:</font>
 
c'est bien, ça marche
Dernière modification par Hwenusu le mars 12, 17 7:32 am, modifié 1 fois.
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Message par Eburneenne 3 » mars 13, 17 4:06 am

COTE D'IVOIRE: LES CAUSES EXOGENES DE LA CRISE QUI SECOUE NOTRE PAYS (Vol1)

DU PREMIER SOUS/PREFET&nbsp; FELIX HOUPHOUET A ALASSANE DRAMANE OUATTARA , TOUS ONT SEME LA MORT ET LA DESOLATION AUTOUR DE LA MAISON IVOIRE.

SOURCES:
- LEMONDEDIPLOMATIQUE.COM
- LEMONDE.COM
- NOUVELAFRIQUE.COM
- FRATERNITEMATIN.COM
- AMONDJI MARCEL ET SON OUVRAGE: ''Houphouet, le revers de la médaille''
- LES INTERVIEW DE ESSY AMARA DANS FRATERNITE MATIN ET
- AFRIQUEMAGAZINE.COM
- LALETTREDUCONTINENT.COM

On l'appelait affectueusement "père fondateur de la Cote d'Ivoire", il s'agit du premier sous/prefet Felix Houphouet Boigny, celui-ci joua un rôle très néfaste dans les differentes guerres qui ont secoue l'Angola, le Liberia, le Biafra (Nigeria) puis dans la mort de Thomas Sankara.

GUERRE CIVILE EN ANGOLA: ABIDJAN, LA BASE ARRIERE ENTRETENUE A LA FOIS PAR LE VIEUX BOIGNY, BEDIE ET ALASSANE DRAMANE DRAMANE OUATTARA

Financée, entretenue et protégee par les differents gouvernements ivoiriens depuis Houphouet jusqu'a Bédié en passant par Alassane Dramane Ouattara chef du gouvernement sous Houphouet, tous ont contribue la desolation qui s'etait abattue sur l'Angola par l'entremise du rebelle Jonas Malheiro Savimbi,chef de l'unita, rebellion angolaise et nul n'ignore ces faits. Passeport diplomatiques, jet et avion présidentiels du francafricain Boigny transportait Savimbi et ses lieutenants depuis le GATL jusqu'à Huambo, Jamba et autres, pour tuer de pauvres Angolais. La radio de la rebellion angolaise éméttait depuis Abidjan.

Après la mort d'Houphouet, Bédié prît le relais du crime: la carrière politique d’Henri Konan Bédié n’etait pas seulement jonchée de cadavres d’innocents compatriotes mais aussi du sang d’enfants, de femmes, et de vieillards Angolais au travers de son appui militaire , politique, financier et diplomatique à Jonas Savimbi, le redoutable et sanguinaire chef rebelle de l’Unita (union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola) d'Angola que l’Afrique a connu et qui est bien comparable au khmers rouges du Cambodge. C’est ce chef rebelle Jonas Savimbi de l’Unita d'Angola qu'Henri Konan Bédié a appuyé et soutenu diplomatiquement avec l’octroi à ses rebelles de l’Unita et a lui des passeports diplomatiques de la Côte d’Ivoire, notre pays. Henri Konan Bédié fournissait gîtes et couverts au chef rebelle Savimbi et à ses proches à Abidjan, Yamoussoukro et&nbsp; Daoukro. La Côte d’Ivoire sous&nbsp; Henri Konan Bédié devint alors une base stratégique pour le chef rebelle Jonas Savimbi comme l’était la ville d’Istanbul en Turquie pour tous les services secrets des pays du Pacte de Varsovie et de l’organisation du traité de l’Atlantique du Nord (OTAN) pendant la guerre froide. Jonas Savimbi et ses rebelles partirent de la Côte d’Ivoire pour massacrer des enfants, des femmes et des vieillard en Angola pendant des années avec l’appui militaire, financier et diplomatique d'Henri Konan Bédié et des milliers d’Angolais continuaient à être systématiquement massacrés comme Charles Taylor le fit en Sierra Léone et Jean-Pierre Bimba en Centrafrique. C’est dans cette situation que le Secrétaire Général des Nations Unies d’alors l’Égyptien Boutros Boutros Gali nomma, l’ancien ministre des affaires étrangères du Mali, ancien secrétaire et directeur du département juridique de la Banque Africaine de Développement ( BAD), membre de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, expert en Droit International, Maitre Alioune Blondin Beye représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Angola avec pour mission d’aider à trouver une solution à la guerre imposée au peuple Angolais. Aux conférences de paix de Lusaka en Zambie, Maitre Alioune Blondin Beye réussi à faire signer le 15 novembre 1994 le protocole de Lusaka au chef rebelle Jonas Savimbi. Le chef rebelle contrairement à l’intérêt supérieur de l’Angola rejeta par la suite le protocole de Lusaka et la guerre reprit en Angola après l’organisation d’une élection présidentielle. Le chef rebelle Jonas Savimbi déserta Luanda la capitale Angolaise pour retourner dans la rébellion et reprendre la guerre,fort du soutien de Konan Bédié et consorts.

Maitre Alioune Blondin Beye représentant du secrétaire général des Nations Unies en Angola dans un élan de paix pour l’Angola partait rencontrer Henri Konan Bédié alors président de la république de la Côte d’Ivoire et premier soutien du chef rebelle Jonas Savimbi de l’Angola en Afrique de l’ouest .Maitre Alioune Blondin Beye représentant spécial des Nations Unies en Angola ayant donc à son agenda une rencontre formelle prévue avec Henri Konan Bédié à la présidence à Abidjan pour demander à monsieur Henri Konan Bédié d’arrêter de soutenir diplomatiquement, militairement et financièrement le chef rebelle Angolais Jonas Savimbi pour arrêter les massacres d’enfants, de femmes et de vieillards en Angola. Ce message de la paix en faveur du peuple frères d’Angola n’arrivera jamais dans les oreilles d'Henri Konan Bédié car l’avion de commandement de maitre Alioune Blondin Beye représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Angola en approche finale à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan fit un crash dans la forêt de Bingerville d’une manière suspicieuse le 26 Juin 1998.

Maitre Aliounne Blondin Beye y laissa son bâton de pèlerin, sa vie, pour la paix en Angola et en Afrique. La mort de maitre Aliounne Blondin Beye dans cette tragédie me déchira le cœur car je connaissais maitre Aliounne Blondin Beye et son engagement en faveur de la paix en Angola et en Afrique. J’avais collaboré avec lui à Abidjan, à Banjul (Gambie) et à Lusaka (Zambie) dans le cadre du Droit Internationale Humanitaire. Au cours d’une de nos réunions de travail, il dira ceci : « J’ai été conseillé de Moussa Traoré (ancien président du Mali), lorsque je lui disais de donner des journaux à ses opposants qu’il mettait en prison dans le nord désertique du mali, il refusait. Voila aujourd’hui, c’est lui qui a pris la place de ses opposants dans les mêmes prisons au Nord du Mali. »
Maitre Aliounne était très humain, un homme simple et disponible pour l’Afrique, C’est pour lui que nous demandons qu’une nouvelle enquête sur l’accident de son avion qui lui a couté la vie à l’aéroport d’Abidjan soit ouverte pour qu' Henri Konan Bédié assume ses responsabilites car maitre Alioune Blondin Beye, représentant spécial des Nations Unies en Angola à disparu dans des conditions qui conduisent a soupconner Konan Bédié de sa mort subite. Il faut donc une enquête sérieuse pour non seulement permettre aux ayants droits de la victime d’obtenir une réparation mais surtout pour connaitre l’étendue de l’implication personnelle dans cette affaire de Konan Bédié, aussi une autre enquête internationale ou du Gouvernement Angolais pour aussi connaitre l’étendue de la responsabilité personnelle d'Henri Konan Bédié dans les massacres des enfants, des femmes et des vieillards en Angola par l'entremise du chef rebelle Jonas Savimbi soutenu pendant des années par Henri Konan Bédié.

Le soutien diplomatique, militaire et financier d'Henri Konan Bédié à Jonas Savimbi alors chef rebelle de l’Unita en Angola a bien des traces qui sont coservees par le gouvernement Angolais, l’ONU, l’Union Africaine et plusieurs organisations régionales et des droits de l’homme. L’enquête sur la responsabilité d’Henri Konan Bédié dans les massacres de l’Unita de Jonas Savimbi, lui permettra d’aller se défendre et se faire blanchir à la cour pénale internationale pour crimes de sang en Angola, comme les crimes de Charles Taylor en Sierra Léone et de Jean Pierre Bemba en Centrafrique. Lorsqu’Henri Konan Bédié finira de se faire blanchir par la cour pénale internationale pour ses crimes en Angola, il devra egalement repondre de sa responsabilite dans la tragedie que connait notre cher pays la Cote d'Ivoire car l’administration de notre pays dans toute sa composante ne peut plus continuer à être un nid de criminels, de rebelles qui se convertissent en politiciens ou en administrateur et qui pensent&nbsp; tous etre&nbsp; à l’abri de la justice. Ils devraient savoir que leurs crimes sont indeniables, ce qui voudrait dire pour nos ignorants qu’ils pourront de leurs crimes même dix ou vingt ans après. A la lumière donc des crimes de Konan Bédié en Angola, l’on peu aujourd’hui comprendre pourquoi il s’est joint facilement aux rebelles en Côte d’Ivoire.

LIBERIA: LE VIEUX, LE GENERAL GUEI ET LE PDCI ANCIEN PARTI UNIQUE EN CI

Pour comprendre le rôle de Charles Taylor dans la guerre ivoirienne, il est utile de revenir sur la fin des années 1980, lorsque celui-ci se préparait à l’affrontement avec le président libérien d’alors, Samuel Doe. Houphouët-Boigny donna son feu vert à l’offensive de Taylor à partir de la Côte d’Ivoire le 24 décembre 1989. La décision du président ivoirien était motivée par l’assassinat, par Doe, du président libérien William Tolbert puis de son fils Aldolphus (marié à la filleule d’Houphouet, Désirée Delafosse) lors du coup d’État de 1980.
L’intégration de soldats ivoiriens dans les rangs du NPFL permit un rapprochement entre son dirigeant et le chef d’état-major ivoirien Robert Gueï. En effet, par ses fonctions, Gueï jouait un rôle crucial dans l’approvisionnement en armes de Taylor quand celui-ci est entré au Liberia. De plus, ces liens étaient renforcés par des affinités ethniques entre les combattants de Taylor et les soldats ivoiriens intégrés au NPFL qui, comme Gueï, étaient originaires de Gouessessou, au nord de la ville de Man. Ces relations cordiales se poursuivirent après la mort d’Houphouët et, au milieu des années 1990, la Côte d’Ivoire jouait un rôle essentiel tant dans le négoce des produits libériens que dans l’approvisionnement en armes de Taylor. Ces liens ne pouvaient que se resserrer davantage lorsque Gueï devint le chef de la junte militaire après le renversement d’Henri Konan Bedié en décembre 1999. Comme chef d’État, Gueï pouvait fournir des armes et du matériel militaire au président libérien qui, quant à lui, le pourvoyait en troupes fidèles issues des rangs du Ruf et du NPFL. Nombre de ces combattants (on en ignore le nombre exact) furent placés dans une unité d’élite, les Brigades rouges, relevant de la garde présidentielle.Durant la période Houphouet Boigny (1960- 1993), et notamment dans les années 1980, lorsque Charles Taylor apparu&nbsp; sur la scène politique libérienne, les deux pays etaient comme allies. La partie ouest de la Côte d’I v o i re a ainsi joué un rôle essentiel dans la première guerre civile libérienne (1989-1997), offrant à la fois une voie de passage pour les armes et un centre de négoce pour le Front national patriotique du Liberia (NPFL) de Charles Ta y l o r. Y avaient trouvé refuge des Libériens qui fuyaient leur pays et s’opposaient à Ta y l o r, notamment des représentants du groupe ethnique krahn, dans le comté du Grand-Gedeh, qui cherchaient à échapper à l’instabilité politique dans les années 1980, puis à la guerre civile à partir de 1989.

&nbsp;La guerre civile libérienne a eu des effets collateraux sur la Côte d’Ivoire, la dynamique de régionalisation de l’insécurité en Afrique de l’Ouest s’est déclenchée en 1989 lorsque Charles Taylor, a lancé une rébellion armée contre la ''dictature'' de Samuel Doe au Liberia. La guerre civile libérienne (1989-1997) a opposé les forces gouvernementales du président S. Doe, majoritairement composés de Khrans, aux forces rebelles du National Patriotic Front of Liberia (NPLF) conduit par Charles Taylor et issues en majorité de l’ethnie Gio. Le conflit a rapidement pris une tournure « ethnique » avec pour conséquence beaucoup d’exactions dans les deux camps à l’encontre de la population civile. Le conflit libérien s’est rapidement exporté dans l’ouest de la Côte d’Ivoire par un jeu complexe d’alliances mais aussi à cause d’une interpénétration « ethnique » entre les deux pays. L’articulation entre les deux conflits remonte au temps d’Houphouet Boigny. À la fin des années 1980, le ''vieux'' a soutenu C. Taylor dans sa lutte contre le régime de Samuel Doe, via son chef d’état-major Robert Gueï, en lui fournissant des moyens logistiques et militaires. Ces relations se sont poursuivies après la mort d’Houphouet Boigny et même renforcées avec l’accession au pouvoir de Charles Taylor au Liberia en 1997 puis celle de Robert Gueï en Côte d’Ivoire après le putsch militaire de 1999. Robert Gueï fournissait des armes et du matériel militaire à Taylor, qui, en retour, lui procurait des combattants issus du NPLF et du groupe rebelle sierra-leonais Revolutionnary United Front (RUF), dont il contrôlait certaines factions. Nombre de ces combattants ont été placés dans une unité d’élite, les fameuses « Brigades rouges » ou « Cosa Nostra », qui faisaient la loi à Abidjan. Selon l’International Crisis Group (ICG) un « pacte » aurait même été conclu entre Gueï et Taylor : ce dernier soutiendrait Gueï dans sa tentative de coup d’État en cas d’échec aux élections présidentielles d’octobre 2000 en Côte d’Ivoire en échange d’un soutien militaire et logistique32. Toujours selon l’ICG, il semble que déjà avant les élections, des soldats de R. Gueï aient entraîné des combattants libériens ainsi que des éléments du RUF et des soldats du Burkina Faso dans l’est du Liberia33. La défaite de R. Gueï aux élections présidentielles activa la rébellion libérienne pro-Gueï contre le nouveau régime de Laurent Gbagbo. La tentative de coup d’État menée depuis le Liberia et l’ouest ivoirien se transforma en rébellion militaire et se poursuivit après la mort de Gueï en septembre 2002. Dans le but de faire tomber Gbagbo, Charles Taylor contribua non seulement à la création, mais aussi à l’entraînement et l’armement, de deux mouvements rebelles de l’ouest ivoirien : le MPIGO et le MJP. Selon un rapport de Global Witness, ces deux groupes rebelles seraient composés « à 90% des mercenaires libériens et sierra léonais, pour la plupart provenant de l’ancien RUF ou des forces de sécurité de Taylor » 34 . De son côté, Laurent Gbagbo avait établi dès les années 1980 des contacts avec le régime de Samuel Doe et son entourage proche. Après son arrivée au pouvoir, il utilisa ces liens pour riposter aux attaques de Taylor en aidant à la fois financièrement et militairement le mouvement libérien du LURD (Liberians United for Reconciliation and Democracy), un mouvement rebelle formé en 1999 afin de s’opposer au pouvoir de Taylor. Ici encore, l’interpénétration « ethnique » entre l’ouest ivoirien et l’est libérien a favorisé ce rapprochement. Beaucoup de libériens vivant dans l’ouest de la Côte d’Ivoire sont des Kranhs, l’ethnie de Samuel Doe. Ils sont allés se réfugier dans la région des Guéré après l’accession au pouvoir de C. Taylor. Or les populations Guéré de Côte d’Ivoire sont souvent décrites comme les « cousins » des Khrans du Liberia dont elles partagent la langue.


Dernière modification par Eburneenne 3 le mars 13, 17 4:21 am, modifié 1 fois.
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Message par Beauté Nubienne » mars 13, 17 7:23 pm

<font color=brown>Reponse à Son Excellence <b>Eburneenne 3</b>:</font>
 
Soeur Ebur est ce que tu sais que dans le pacte colonial de de gaulle que Houphouet a signé tout ce 5 mètres sous le sol n'appartient pas aux Ivoiriens... c'est la propriété de la France !
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Re:Le paradoxe negre

Message par Beauté Nubienne » mars 13, 17 7:28 pm

http://reseauinternational.net/grave-re ... africains/

Grave révélation sur le pacte colonial entre la France et quelques pays africains


La chaîne de télévision Vox Africa vient de diffuser une information qui fait froid dans le dos et qui pourrait sans doute renforcer le sentiment anti-français en Afrique.

Selon cette chaîne panafricaine, la France oblige encore de nos jours, plusieurs pays d’Afrique francophone à payer un impôt colonial à la France. En d’autres termes, il y a encore des pays africains qui reversent d’importantes sommes d’argent à la France pour la simple raison que ces pays d’Afrique francophone sont redevables envers la France pour les avoir colonisés.

Cet impôt colonial continue d’être versé malgré l’indépendance des pays africains. Aujourd’hui, 13 pays d’Afrique Francophone ainsi que la Guinée-Equatoriale sont obligés par la France de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France.

Ces quatorze pays africains qui sont obligés de payer l’impôt colonial et de verser 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sont entre autres: le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Cameroun, le Togo, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo Brazzaville, la Guinée-Equatoriale, et le Gabon.

La France permet à ces différents pays africains d’avoir accès à seulement 15% de leur argent. S’ils veulent avoir un montant un peu plus élevé que ces 15%, ils doivent nécessairement emprunter à des taux commerciaux. Il faut dire que cette démarche est grave de conséquence, car elle suscite la révolte des peuples africains qui se sentent grossièrement exploités mais aussi, cette méthode française d’exploitation du continent africain cultive une haine profonde de la part des Africains envers la France.

Plusieurs observateurs africains convergent sans exception à l’idée que les Africains doivent mettre un terme à de tels accords qui visiblement maintiennent l’Afrique dans le sous-développement et par conséquent entraine le continent dans la misère permanente.

http://www.cameroonvoice.com/news/artic ... 27475.html

https://www.youtube.com/watch?v=rsVxis2tV6Y
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