La finale, contre les Wê survivants, lancée…
Il est dorénavant écrit, dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, que depuis septembre 2002, ce peuple paie, au prix fort, sa légendaire hospitalité…
En effet, la providence lui ayant fait échoir la partie de la Côte d’Ivoire, la plus propice aux cultures de rente, le peuple Wê, un important démembrement du groupe Krou, n’a pas hésité à manifester sa générosité en accueillant, sur ses terres, un nombre impressionnant de ressortissants ivoiriens des régions de savane, et surtout, majoritairement, nos frères Burkina-Bè.
Ainsi, dans l’impossibilité d’estimer la valeur venale de la terre, force est de constater que la plupart de ces “migrants” ont été installés par les Wê, au franc symbolique, pour ne pas dire, sans paiement d’un prix proportionnel à la valeur d’une terre.
Malheureusement, ce geste, quasi humanitaire, se révèle, aujourd’hui, une erreur suicidaire.
En effet, dès l’éclatement de la rébellion justicière, et, à vocation électoraliste de Soro et Dramane Ouattara, le 19 septembre 2002, si la source des larmes était physiologiquement épuisable, aucun Wê n’aurait plus de larmes en lui…
Des preuves abondent que, terriblement attaqués par un certain MJP, continuum MPCI de SORO Guillaume, en octobre 2002, à la demande express de ceux qu’ils ont accueillis sur leurs terres, les Wê subiront toutes sortes d’atrocités, allant de ” l’incinération” de villages entiers aux fusillades, à bout portant, de foetus, extraits, sans anesthésie, des seins des femmes Wê enceintes…
Dès lors, dans les nombreux Accords de paix, conclus par Laurent GBAGBO, avec Dramane Ouattara et ses hommes, les Wê, qui ont massivement porté leur choix sur le parti du digne fils de la bourgade de Mama, ne pouvaient que naïvement penser que l’échéance des élections présidentielles 2010, leur permettrait de confirmer leur engagement pour le développement de la Côte d’Ivoire, dans le partage, pour vivre dorénavant en paix, sur leurs terres
Or, c’était mal apprécier les desseins immondes que Dramane Ouattara avait formés contre eux : la seule “chance” offerte, à lui Dramane Ouattara, pour en finir avec ce peuple qui occupe, “inutilement”, un espace géographique généreux.
C’est pourquoi, dès qu’il déclenchera sa guerre de 2011, malgré la décision du Conseil Constitutionnel qui déclara le candidat des Wê, élu, le 2 décembre 2010, Dramane Ouattara et Soro instruisirent prestement et fermement leurs tueurs, afin que cette fois-ci, aucun Wê, surtout mâle, capable d’exploiter encore ces terres, ne survive à l’opération d’épuration…
Ainsi, alors que le Palais Présidentiel est situé au Sud de la Côte d’Ivoire, sur les terres des Ebrié, les premières terribles offensives, à l’intérieur de la Côte d’Ivoire, seront déployées contre les Wê, par les hommes nommés le 17 mars 2011, par un “décret” Golfique de Ouattara, ce, sous la conduite de ceux-là mêmes, qui sont accueillis, depuis des lustres, par ce généreux peuple, et qui étaient les seuls à savoir leurs cachettes à travers monts et vallées…
Le point d’orgue de ce macabre travail, ordonné par Ouattara, portera la marque d’un 28 mars 2011, où un millier de personnes sera décapité à Duekoue-Carrefour…
Ceux qui auront pu s’échapper, s’exilèrent, par centaines de milliers, au Liberia et au Ghana. Toutefois, les miraculés du glaive de Ouattara, restés, sur place, seront contraints à vivre dans un camp de réfugiés internes. Sur leurs propres terres : le camp de Nahibly.
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http://eburnienews.net/la-finale-contre ... ts-lancee/ « Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. » Blaise Pascal