Il faut se rappeler qu'aucun témoin n'a de preuve accablante contre Gbagbo et Goudé. La poursuite des procureurs avait déjà été rejeté par des juges de la cpi lors de la première confirmation de charge.
C'est vraiment significatif ceci. Une confirmation de base n'est pas un procès. Quand on te dit que tu n'as même pas un minimum de charges et de preuves pour aller en procès c'est quelque chose de grave.
Ensuite, les procureurs sont revenus quelque mois plus tard. Ils ont élaboré cette idée de plan commun, sinon, il n'y aurait pas eu de procès (et Gbagbo et Goudé auraient été libérés). Donc tout cela est très significatif. Aucune des témoins et preuves des procureurs sont très solide. Seulement le minimum pour un procès.
Durant cette 2ième confirmation de charge, les charges ont été confirmés. Mais un des trois juges de la CPI a quand même refusé de confirmé les charges. En terme facile a comprendre ca veux dire que même si tout ce que les procureurs et témoins disaient était vrai (en terme de faits évidemment, pas les opinions), il n'y a aucune substance aux accusations contre Gbagbo et Goudé. Même pas de quoi a faire un procès.
Prenez le temps de lire ce verdict. Ce juge de la CPI a vu les preuves des procureurs après l'élaboration du plan commun. Et malgré tout, elle ne voit pas matière à poursuite. Même pas le minimum pour une poursuite sérieuse.
Opinion">https://www.icc-cpi.int/RelatedRecords/ ... cl#Opinion dissidente de la juge Christine Van den Wyngaert:
https://www.icc-cpi.int/RelatedRecords/CR2015_04553.PDFCeci est fortement significatif. Entre autre, cela signifie que les procureures et qu'aucun témoin n'a des évidences solides contre Gbagbo et Goudé. On n'a pas a avoir peur.
S’il est clair que, même en accordant aux éléments de preuve disponibles une valeur maximale, on doute encore sérieusement qu’ils suffiront à fonder une déclaration de culpabilité, il ne sert à rien de confirmer les charges. Sur la base de mon interprétation des éléments de preuve présentés à l’appui des charges portées en vertu des alinéas a), b) et d) de l’article 25-3, j’estime qu’ils n’atteignent pas le minimum requis à l’article 61-7 du Statut.
Donc, même en accordant aux éléments de preuve disponibles une valeur maximale, cela ne conduirait pas a la culpabilité des accusés. Ça veux dire qu'il n'y a aucune preuve accablante. Encore moins, pour un procès ou ça doit être hors de tout doute raisonnable. On peut se questionner sur l'honnêteté des juges, etc, mais sur le plan de la preuves, aucun témoins et aucun des procureur à quelque chose d'accablant.