Article intéressant en effet. L'auteur montre bien les amalgames, le cafouillage dans lesquels les "nostalgiques" (c'est-à-dire les Africanistes) veulent conduire les Nègres profanes sur ce qui ayant trait à leur Identité. Beaucoup de Nègres tombent encore trop facilement dans ces pièges.OGOTEMMELI a écrit :Un très bel article glané sur la Toile, qui pointe les véritables enjeux de l'afrocentricité
L'auteur a tout à fait raison en faisant cette remarque. Celui qui a réellement fait plus de mal à Cheikh Anta Diop, c'est Sédar Senghor. C'est vraiment dommage ...Jean Jacques DIKONGUE a écrit : Si le monde scientifique mondial a bousculé Cheikh Anta Diop, son noble fossoyeur n’était-il pas le président du Sénégal de l’époque ? On observe encore à ce jour ces comportements chez le noir.
Cheikh Anta Diop aurait pu réellement révolutionner la conscience africaine dès les années 1960, s'il n'avait pas été autant combattu par son propre président, sur ordre bien sûr des Africanistes racistes. Que d'années perdues …
Cette maxime est d'une puissance indéniable. C'est le fondement même de l'humanisme, pour une véritable civilisation humaine. La Barbarie serait plutôt de nier à chaque être humain son identité propre au non d'un universalisme qui n'a d'universalisme que de nom."Le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité"
L'Afrocentricité commande aux Nègres de se prendre eux-mêmes en charge pour la Renaissance Africaine. Cette prise en charge nécessite de revisiter notre histoire selon notre propre historiographie (manière d'écrire l'histoire) émanant de travaux d'historiens d'abord Nègres (il n'y a rien de raciste la-dedans, comme veulent le faire croire les "nostalgiques"). Cette histoire scientifique sera la notre et non celle écrite par les autres, sur nous.
C'est cette histoire revisitée, résolument scientifique qui nous fait dire, nous Afrocentriques qu'il n'y a pas des identités nègres, mais une seule et même identité nègre : Nations Nègres et Culture. Il y a eu certes plusieurs Nations Nègres, mais toutes ces nations avaient un socle commun : une seule et même Culture. De sorte que les problèmes culturels de l'Afrique d'aujourd'hui ne pourront se résoudre efficacement sans la prise en compte de leur dimension historique. D'où le sous titre de l'ouvrage fondamental de Cheikh Anta Diop ici cité : De l'antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique noire d'aujourd'hui.
Ce qui fait une Nation, c'est avant tout sa culture, c'est-à-dire son identité. Sans identité, c'est en vain que l'on parlera de Nation. Cheikh Anta Diop, nous propose à la lumière des ses travaux immenses, une Renaissance de la culture africaine à partir de son substrat classique : les Antiquités Nègres Égyptiennes. Cela englobe tout l'univers des sciences humaines et de la médecine : des sciences politiques (quel système politique pour l'Afrique ? Et bien nos ancêtres en avait déjà trouvé la solution la plus adapté à notre identité) à la linguistique en passant par la littérature, l'Art et bien évidemment la Religion.
Nous étions bien évidemment un peuple avec une religion. Quelle était-elle ? Quels étaient ses fondements cosmologiques et théologiques ? Cheikh Anta Diop, nous donne la solution : les les Antiquités Nègres Égyptiennes.
L'Afrocentricité, nous invite donc à nous reconstruire, à reconstruire notre moi, c'est-à-dire notre identité de Nègre, détruit par la cruauté des Blancs en puissant à la source : les Antiquités Nègres Égyptiennes.
Ces Antiquités, qui sont à la fois source et repère, sont le lègue le plus précieux qu'un Ancêtre puisse accorder à son peuple. Cheikh Anta Diop, l'Ancêtre doit absolument être étudié dans toutes les écoles et universités en Afrique Noire.