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Soro et le Coup d'Etat au Burkina

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Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par webmaster » mars 21, 19 3:22 am



Coup d’Etat de Diendéré au Faso, un député témoin oculaire rend un témoignage qui confond encore Guillaume Soro, l’ex-président de l’assemblée nationale.

Je suis avec beaucoup d’intérêt le déroulement du procès du putsch de Septembre 2015. Au cours de la semaine, j’ai pu suivre à travers les médias, la déposition du Président du Conseil national de la transition (CNT) en qualité de témoin. À la barre, le Président du CNT a affirmé avoir rencontré en Décembre 2015 à Paris Monsieur Guillaume K. SORO, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire au moment des faits. Il a expliqué qu’au cours de cette rencontre, leurs échanges ont tourné autour de la bande sonore dans laquelle on entendait Guillaume K. SORO échanger avec le Général Djibril Y. Bassolé, ancien ministre des affaires étrangères du Burkina Faso.

Après la déposition Monsieur Cherif SY à la barre, la réaction du camp SORO ne s’est pas faite atentendre. Par l’entremise de son Chargé de Communication Monsieur TOURE Moussa, dans les colonnes du journal Jeune Afrique en date du 15 mars 2019, ils ont apporté un démenti catégorique en ces termes « Nous démentons formellement la véracité de ces enregistrements. Pour le reste, nous laissons Chérif SY à ses délires. Il est instable psychologiquement. Guillaume SORO ne l’a jamais vu à Paris ». C’est la dernière phrase de cette affirmation : « Guillaume SORO ne l’a jamais vu Paris » qui m’a interpellé.

En effet, j’étais membre de la délégation du Conseil national de la transition du Burkina Faso à la COP21 à Paris. Cette précision me permet du même coup de faire une première observation par rapport à la date d’Octobre 2015 mentionnée par Monsieur Chérif SY au cours de son témoignage devant la barre. Sur ce point, je voudrais préciser que la rencontre dont j’ai été témoin a lieu en début décembre 2015 précisément le 05 décembre 2015 et non octobre 2015 comme l’a souligné le témoin au cours de son audition. J’espère qu’il saura reconnaitre avec moi cette erreur sur la date de la rencontre.

Pour revenir à l’objet de ce témoignage, il faut souligner que le 05 Décembre 2015 dans l’après-midi, lors de la COP21 qui se tenait à Paris, les députés de l’Union Inter- Parlementaire (UIP) se sont retrouvés au Palais Bourbon (Assemblée nationale de France) pour échanger autour du climat. Dans la salle, de là où j’étais assis, je faisais face au Président du CNT.

Monsieur Cherif Sy et Monsieur Guillaume K. SORO respectivement Président du CNT du Burkina Faso et Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire au moment des faits étaient assis presque côte à côte. Il y avait juste une personne entre eux. Entre temps, j’ai vu Monsieur SORO se lever de sa place et aller murmurer aux oreilles de Monsieur SY. Les deux présidents se sont ensuite suivis pour sortir hors de l’hémicycle.

Après qu’ils soient sortis de l’hémicycle, un autre député et moi sommes sortis de l’hémicycle pour aller prendre un café à la cafétéria de l’Assemblée. Lorsque nous sortions, nous avions aperçu les deux hommes en tête à tête et imaginant le contexte et la sensibilité de leur conversation nous les avons soigneusement évité pour ne pas paraitre trop curieux. Nous avons passé une dizaine de minute voire un 1/4 d’heure à la cafétéria.

A notre retour, nous avions rencontré le Président Chérif qui revenait de son tête à tête avec le Président SORO. Il nous a demandé d’où nous venions ? Nous lui avions répondu que nous sommes allés prendre un café. Il nous a alors prié de l’accompagner pour qu’il en fasse de même. Une fois à la cafétéria, le Président nous a briefé le contenu de la conversation qu’il venait d’avoir avec SORO.

Il a fait savoir que lorsque lui et SORO se sont rencontrés, SORO lui dit : « Grand frère, ma carrière politique est en jeux. », ce à quoi, il lui a répliqué « Aujourd’hui toi tu penses à ta carrière politique. Et ma vie que tu as voulu ôter ? » Ou bien « Ta carrière politique est-elle plus importante que ma vie ? » Il nous a ensuite ajouté que Guillaume SORO avait exprimé des regrets par rapport aux propos qu’il a tenus à son propos dans la bande sonore qui circulait sur la toile.

Il nous a aussi fait savoir que SORO lui a demandé dans quel hôtel il était logé afin de passer le voir pour poursuivre la discussion. Mais, il a décliné la proposition en lui faisant savoir que pour des frères africains, Paris n’était pas le lieu approprié pour résoudre leurs contradictions. « Je lui ai répondu que je serais heureux de le recevoir au Burkina Faso s’il voulait parler de ça » a –t-il conclu.

Pour avoir été témoin oculaire de cette rencontre, je ne peux pas comprendre ou accepter que SORO et ses amis aille jusqu’à nier l’existence d’un entretien entre SORO et SY à Paris. Je n’aurais pas réagi s’ils s’étaient contenté de contester le contenu des échanges entre les deux hommes. Ce qui serait tout à fait compréhensible et même défendable parce qu’aucun de nous ne s’est approché pour écouter le contenu de leurs échanges. Mais aller jusqu’ à nier en bloc l’existence de cette rencontre, était une grossièreté que je ne pouvais pas laisser passer.

Du reste, je ne suis pas le seul témoin de cette rencontre, d’autres députés de la Transition présents au Paris Bourbon pourront confirmer mes dires. Certainement d’autres députés d’autres pays ont aussi pu les voir.
-----------------------
question frar: Sorro etait-il a Paris le 05 décembre 2015?
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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par webmaster » mars 21, 19 3:34 am

Vagondo en mission commandée par Ouattara?

L’autre aspect du soutien ivoirien concerne le Général Diomandé Vagondo, dont parle le Général Diendéré. Le Général Diomandé n’est pas n’importe qui en Côte d’Ivoire. Il est le chef d’Etat-Major particulier du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. Il ressort clairement de l’instruction que ce dernier a non seulement acheminé du matériel, mais aussi une importante somme d’argent que Diendéré a fait récupérer à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina par mission héliportée.

Le matériel devrait aider les putschistes à contenir les velléités contestataires des populations qui se dressaient contre le putsch. Dans sa déposition, le Colonel-Major Boureima Kiéré, le successeur de Gilbert Diendéré à l’Etat-Major particulier de la Présidence du Faso, resté très proche de ce dernier durant toute la période du putsch, explique que c’est sur instruction du Général Gilbert Diendéré qu’il a désigné le Capitaine Ouédraogo Saïdou Gaston, alors régisseur d’avance à l’Etat-Major particulier de la Présidence du Faso, pour conduire la mission héliportée à la frontière ivoiro- burkinabè pour la récupération de la fameuse aide ivoirienne.

Cela s’est passé, explique Boureima Kiéré, le vendredi 18 septembre 2015. La mission devait se dérouler le samedi 19 septembre 2015. Il ajoute que Gilbert Diendéré lui avait dit de prendre attache avec le chef d’Etat-Major adjoint de l’armée de l’Air, le Colonel Gouba, pour les précisions sur la mission. Le Général aurait poursuivi en disant qu’il serait contacté par un Ivoirien qui devait lui donner un contact pour la coordination sur le terrain. Il précise qu’il a informé le CEMGN (chef d’Etat-Major de la Gendarmerie nationale) et le DGPN (Directeur général de la Police nationale) quant à la tenue de cette mission.

De retour de la mission, le Capitaine Ouédraogo Saïdou Gaston lui aurait rendu compte qu’en plus du matériel, il a reçu une valise pour le Général Gilbert Diendéré. Quant au contenu exact de la valise en question, les versions divergent. On parle d’un total de 160 millions FCFA. Gilbert Diendéré ne donne pas de précision. Pour sûr, une partie du contenu, soit 50 millions FCFA, était destinée aux gens du CDP et autres comparses du Front républicain qui soutenaient le putsch. Boureima Kiéré indique que cette somme leur a été transmise par l’intermédiaire de René Emile Kaboré et Léonce Koné. Gilbert Diendéré précise même que c’est René Emile Kaboré qui est allé récupérer le colis, en face du Trésor à Ouaga 2000. Un lieu de rendez-vous que lui-même (Diendéré) avait fixé.
Diendéré explique aussi qu’il a reçu l’information concernant l’argent à remettre aux responsables du Front républicain par le même Général ivoirien Vagondo.

Mais le chef d’Etat-Major particulier d’Alassane Ouattara peut-il prendre sur lui-même d’apporter un tel soutien à des putschistes d’un pays voisin sans se référer à son patron?. Rien ne filtre pour le moment à ce niveau. Mais pour beaucoup d’observateurs avisés, connaissant bien le milieu à la Présidence ivoirienne, la réponse à une telle question est sans ambages.

Pour ceux-ci, Alassane Ouattara ne peut être étranger à cette situation. Tout porte à croire qu’il en est même le premier responsable dont le chef d’Etat-Major n’a fait qu’exécuter les instructions. Aussi, le montant de l’argent envoyé finit de convaincre plus d’un que le Général Vagondo n’est qu’un exécutant. Il ne serait pas capable de casquer une telle somme à lui tout seul.
Vrai ou faux ? Sans doute qu’un jour, on saura la vérité.
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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par webmaster » mars 21, 19 3:35 am

Quid du Togo ?

L’implication du Togo est sans aucun conteste celle sur laquelle on ignorait beaucoup jusque-là. De ce côté-là, le soutien aurait consisté uniquement du matériel de répression, apporté par le chef d’Etat-Major de la Gendarmerie nationale du Togo, le Colonel Alex Yotrofei Massina. Pendant que les putschistes étaient de plus en plus acculés par les populations qui continuaient de descendre en masse dans les rues de Ouagadougou et des villes de provinces pour s’opposer à la forfaiture, n’ayant pas assez de moyens de répression pour contenir la déferlante, le chef putschiste a eu recours à son ami togolais qui n’a pas hésité à lui voler au secours.

Le patron de la Gendarmerie nationale togolaise a donc dépêché ses hommes à la frontière du Burkina avec une importante quantité de moyens de répression. Cette fois-ci, c’est une mission terrestre qui a été envoyée pour récupérer ce matériel. Le chef des pandores togolais a-t-il agi de son propre chef ? Ou a-t-il eu la caution du président togolais pour agir ? Là aussi, rien ne filtre officiellement. Mais d’aucuns pensent que le Colonel Massina n’est pas assez « fou » pour prendre sur lui une telle responsabilité tout seul.

La mission de récupération a été conduite par le Lieutenant Bouraima Zagré. Un jeune élément du RSP qui était dans la période en mission onusienne au Mali et qui était rentré au Burkina quelques jours avant les évènements en congé. Dans sa déposition, ce dernier explique que c’est le 17 septembre 2015, dans l’après-midi, que le chef de corps adjoint, le Commandant Korogo, lui a signé un ordre de mission l’instruisant de se rendre à Dapaong en territoire togolais, pour récupérer du matériel de maintien d’ordre. Mais c’est finalement à Cinkansé, côté togolais, que le matériel a été récupéré. Il précise que l’ordre de mission a été visé par la Brigade territoriale de gendarmerie côté burkinabè. Lui et ses hommes, au nombre de 9, sont revenus à Ouagadougou le 18 septembre 2015 dans la soirée, avec le matériel objet de la mission. Ce matériel aurait été dispatché entre la gendarmerie et la Police nationale. Bouraima Zagré indique qu’au niveau de la gendarmerie, c’est l’Adjudant Dakyo de l’Escadron de sécurité d’intervention (ESI) qui est venu récupérer la part de celle-ci. Au niveau de la police, c’étaient les éléments de l’Unité d’intervention polyvalente (UIP) à bord d’un minibus. Chacun d’eux a signé une décharge en deux exemplaires avant de prendre le matériel. Un exemplaire est resté au secrétariat et ils sont partis avec le second. Il précise avoir fait la photocopie des décharges pour les garder par devers lui.

Fusils lance-grenades, grenades lacrymogènes, cartouches anti-émeute…

Il donne d’amples détails sur le déroulement de la mission en terre togolaise : « J’ai démarré le 17 septembre 2015 avec deux véhicules. Une TOYOTA LAND CRUISER mono cabine et un véhicule militaire type ACMAT. Nous étions dix militaires en tenue de combat du RSP. Nous sommes arrivés à Cinkansé aux environs de 2 heures du matin. Un numéro togolais qui m’avait précédemment absenté m’a rappelé. Mon interlocuteur a demandé ma position. Je lui ai dit que j’étais au niveau de la Brigade territoriale de gendarmerie de Cinkansé. Il a déclaré que dès que je franchis la frontière, de lui faire signe. Aux environs de 06 heures et quart, le conducteur de la mono cabine et moi, après avoir vêtu des tenues civiles, avons franchi la frontière à bord de son véhicule. Le contact togolais nous attendait. Nous l’avons suivi sur à peu près quatre kilomètres. Il nous a conduits dans une villa qui faisait apparemment office d’une brigade de gendarmerie. C’est en ce lieu que le matériel a été chargé dans notre véhicule par des personnes en tenues civiles, probablement des gendarmes.

De retour à la Brigade de gendarmerie de Cinkansé, nous avons revêtu la tenue treillis et avons repris la route pour Ouagadougou ». Relate-t-il sans sourciller.

A la question de savoir qui était le contact togolais, il dit ne pas le connaître. Mais c’était un Capitaine de la Gendarmerie togolaise du nom de Piasso. Ajoute-t-il. « Je l’ai ainsi identifié parce qu’il était en tenue militaire et avait une bande patronymique au niveau de sa poitrine ». Comment le contact togolais a-t-il pu vous contacter? A cette question des enquêteurs, il répond : « Je n’avais pas son numéro. Je pense que c’est depuis la base que ça a été coordonné. Je me dis que c’est la base qui a dû donner mon numéro pour qu’il puisse me joindre. Il m’a remis également son numéro sur un papillon… ». Le missionnaire donne aussi quelques détails sur le matériel récupéré : « Le matériel était composé de cinq fusils lance-grenades de type COUGARD avec leurs munitions, des grenades lacrymogènes à fusil et à main type ATL, des cartouches anti-émeutes un grain et douze grains et des cartouches propulsives. Je n’ai pas les quantités en tête mais tout était répertorié sur une feuille que j’ai laissée au corps. J’ai ouvert les paquets de cartouches qui étaient dans des boîtes cartonnées. Les autres qui étaient dans les caissons scellés ont été ouverts au corps dès mon arrivée ».

Armés de machettes à Koupéla

Lors de votre mission de Cinkansé, avez-vous eu à faire usage de vos armes? Réponse : « A l’aller, peu avant Koupéla, le passage était obstrué, j’ai demandé aux hommes de dégager la voie. Ils ont rencontré la résistance de manifestants armés de machettes. Ils ont effectué des tirs de sommation en l’air. Au retour, peu après Koupéla, il y avait un pont qui était obstrué et certains ont eu à utiliser leurs cordelettes contre des gens qui refusaient de libérer le passage. Je leur ai aussitôt intimé l’ordre de cesser… ». Concernant les frais de mission, le Lieutenant Zagré indique qu’il a fait un bon de cent- trente mille francs chez le trésorier du corps. Cet argent était destiné à l’alimentation des hommes et aux frais de route. Il dit avoir reçu en outre, une enveloppe de cent mille francs de la part du Commandant Korogo. Selon lui, c’était un simple geste d’un ancien à son jeune frère.

Autre pays dont le nom revient dans le chapitre des soutiens aux putschistes, le Mali.

Mais ici, il n’y a pas d’autorité de ce pays qui soit suspectée de quoi que ce soit. C’est dans les rangs des djihadistes maliens qu’il faut rechercher les complicités. Dans les révélations des écoutes de Djibrill Bassolé et aussi de Gilbert Diendéré, il ressort que les deux ont eu des contacts avec des éléments dans ces milieux au sujet d’un éventuel renfort. Il s’agissait essentiellement de renforts en hommes, notamment des combattants djihadistes qui devraient venir prêter main forte aux putschistes. Djibrill Bassolé, par exemple, a eu une conversation avec un numéro malien (00223…) qui l’a appelé et lui disait en substance qu’il avait pu contacter les gens et qu’ils sont prêts. Le correspondant lui a même parlé en bambara et lui a demandé s’il avait bien compris. Quant à Diendéré, c’est avec son co-inculpé, Sidi Lamine Oumar, se présentant comme étant issu des milieux djihadistes maliens et résidant au Burkina Faso depuis 2013. Pendant les évènements, il était rentré en contact téléphonique avec Diendéré à qui il proposait de mettre à sa disposition des combattants qui seraient déjà positionnés dans un camp de refugiés maliens dans le Nord du Burkina.

Le procès en cours devrait permettre d’en savoir davantage sur toutes ces implications extérieures dans le coup d’Etat dit le plus bête du monde. Affaire à suivre donc !
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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par sam kehi,le Guere » mars 21, 19 11:06 pm

Depuis le 15 Octobre 1987 ( date de l'assassinat de Thomas Sankara ) il n'y a plus de Burkina Faso ( Terre des hommes integres).
Il vaut mieux appeler cet endroit << le pays des femmes integres >> car les hommes la-bas sont des criminels, des trafiquants de drogue et des coupeurs de routes.
La vulnerabilite' de l'Afrique est aussi due au fait que de veritables chefs de gangs accedent a' la magistrature supreme en Europe.Ces derniers utilisent leurs armees pour attaquer nos pays comme des bandits attaquent une banque.



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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par Eve » mars 22, 19 11:15 am

@ Sam.
Les refondateurs aiment quoi dans la vie :?: vous ne savez que critiquer et chialer.



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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par webmaster » mars 30, 19 3:09 pm

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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par Eve » mars 30, 19 4:43 pm

@ Webby
Ca y'est ! suite à la réforme du droit d'auteur tu ne peux plus passer tes vidéos :D :D

Je suis pliée de rire là !
Soro te surveille ? :D :D



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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par webmaster » mars 30, 19 6:25 pm

C'est parce que j'ai bloque les espions dans facebook and firefox. Mais si tu ulitises Google Chrome browser, y a pas de problem avec la video.
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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par Armel » mars 31, 19 5:11 pm

Webby tu commences de plus en plus à me plaire...tu commences à mieux voir ou je voulais aller quand j'écrivais ici meme sur ce topic il y a deja 2 ans viewtopic.php?p=511861
mais il y a mieux les gars ne veulent pas que je gate mais je vais gater ca arrive...Soro c'est fini pour toi...
SI L'IMAGE EST BONNE, LA PERSPECTIVE DE L'IMAGE EST MEILLEURE....



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Re: Soro et le Coup d'Etat au Burkina

Message par Beauté Nubienne » avr. 10, 19 3:50 pm

sam kehi,le Guere a écrit :
mars 21, 19 11:06 pm
Depuis le 15 Octobre 1987 ( date de l'assassinat de Thomas Sankara ) il n'y a plus de Burkina Faso ( Terre des hommes integres).
Il vaut mieux appeler cet endroit << le pays des femmes integres >> car les hommes la-bas sont des criminels, des trafiquants de drogue et des coupeurs de routes.
EN TOUT CAS !

Même femme mossi n'est pas intègre !
L'argent n'a pas d'odeur mais ça se sent quand on n'en a pas !



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